Toujours dans ma quête d'en connaître plus sur la littérature russe, je me suis laissée tenter par ce petit ouvrage à la couverture assez attrayante et révélatrice puisque faisant implicitement référence au satanisme et au Diable, des sujets qui m'intriguent.
Cependant, je dois admettre que j'ai été relativement déçue par cette lecture car, bien que l'écriture soit assez plaisante, les chapitres courts et que, par conséquent, cet ouvrage est très vite lu, je m'y suis parfois profondément ennuyée car, pour le dire franchement, il ne s'y passe rien.
L'histoire se déroule dans ce que l'on suppose être un petit village puisque les racontars y vont bon train, chez la famille Diviline et se cantonne quasiment uniquement à cet endroit, ce lieu impénétrable, caché aux yeux de tous, si ce n'est à ceux du décafardiseur, Padel Fiodorov, qui est le seul habitant du village à être autorisé à pénétrer dans cette maison tous les samedis sans exception. Ses principaux habitants sont dorénavant composés de celle que l'on appelle "la vieille", Agraféna, de son jeune fils Denis, de sa belle-fille Glafira qui fut l'épouse de son fils aîné Boris et enfin de la fillette de cette dernière Antonina.
Voyant que les gens autour d'eux s'interrogent et que, eux-mêmes se savent rien de ce qui se passe dans leur propre maison, Denis et Antonina décident de lever le voile sur ce qui leur est caché et de découvrir la vérité.
Une sorte d'historiette en huis-clos, mi-policière, mi-démoniaque, un agréable moment qui ne me laissera cependant pas de grands souvenirs...
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Comme cicou45 dans sa critique, j'ai été moi aussi d'abord attirée par la couverture, qui est pour le moins déroutante, et au vu du thème abordé, à savoir le Diable, je m'attendais à frissonner à la lecture de ce livre. Malheureusement,
je dois bien avouer que je n'ai pas eu l'effet escompté, je n'ai pas senti la tension monter petit à petit jusqu'au dénouement final. Peut-être faut-il être familiarisé un peu avec le folklore russe de la fin du 19ème pour apprécier pleinement cette oeuvre.
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Après avoir exterminé les cafards, Pavel Fiodorov refermait son petit pot, le rangeait dans son sac, mettait son sac à l'épaule, s'occupait du bâton, il lavait l'embout dans trois eaux bouillantes, l'essuyait avec un torchon sec, mettait le bâton dans l'entrée puis, s'éclaboussant et s'ébrouant il se lavait les mains, la barbe et le cou, murmurait de nouveau une incantation funèbre pour les cafards et, après avoir prié, il s'attablait pour boire du thé avec de la confiture de prune.