La Renaissance italienne se meurt.
Pas ses histoires de famille !
Les Farnese et les Médicis se déchirent à fleuret moucheté.
L'héroïne du roman biographique de
Clelia Renucci , Clelia Farnèse Cesarini, en subit les conséquences. Impuissante, se croyant libre et protégée, elle sera la proie délicieuse des prélats et des princes. Les turpitudes de ces derniers s'imposent à l'envi de façon désespérante , sans aucun antidote
Est-ce parce que cette Clelia n'est finalement qu'un personnage falot, sans consistance?
Même les billets authentiques des paparazzi de l'époque n'ajoutent aucun piquant dans la trame de cette histoire terne, pourtant émaillée de fêtes somptueuses décadentes.
Quelques dialogues savoureux sauvent un peu ce texte, fait d'un enchaînement d'événements dont la platitude nous empêche de nous immiscer dans l'histoire, y compris dans une visite un peu plus approfondie de la Rome tant aimée de Clelia.