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2,54

sur 106 notes
Je n'aime pas déconseiller un livre, mais là je dois avouer que L'amour est déclaré a été une énorme déception. Autant j'avais trouvé Vallauris-plage sympathique, autant cet opus-ci a provoqué chez moi une réaction épidermique de rejet. Nicolas Rey s'y regarde écrire plus que jamais, avec une complaisance sans limites qu'il dissimule derrière un troisième degré censé être entre cynisme et drôlerie (très relative). Rien de bien nouveau là-dedans, même la forme est fatigante, avec ses "shoots" successifs sous formes de chapitres très brefs dessinant e tableau doux-amer d'une passion déçue. On n'arrive décidément pas être convaincu ...
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Au diable vauvert, l'amour déclaré de Nicolas Rey.
Rien à faire. Je ne vais pas pouvoir le finir si ce n'est en mode rapide.
Rien ne m'intéresse dans ce regroupement de chapitres très courts et nombrilistes autour de Maud Pauli, le coup de foudre du moment, une insupportable jeune femme, chiante à souhait, «alcoolique et bipolaire», fille d'un grand comédien, (Fabrice Lucchini) dont le seul véritable intérêt est de se conduire très mal en toutes circonstances. Une capricieuse enfant gâtée, une tête à claques que son père présente ainsi:

Franchement on est loin de Bret Easton Ellis et de Mac Inerney avec ces quelques provocations, sans arrière-plan véritable autre que le moi-toi-nous habituel et ses aléas. Toujours les mêmes. On s'adore, même dans ce qu'il y a de pire dans l'autre. On va jusqu'à le soigner, on accepte ses trahisons, on tombe en transe quand la surprend allongée sur son paillasson, ivre, une bouteille de vodka à la main. On accepte tout de sa part et on emmerde tout le monde à commencer par son éditrice qui vient de lire les premières pages du livre:

Enfin viennent les premières jalousies avec les premiers soupçons, les chamailleries et toute la suite, bien connue, trop connue.
La verdeur du style? Facilité! L'apparente modernité? du bluff: déjà vieux demain! Les personnages? Creux, vaniteux et frivoles! People, médias, clichés, poncifs, du vent, du vide.
Mon effort est allé jusqu'à la page 133! Ouf ! Il est grand temps de passer à autre chose !
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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C'est avec beaucoup de curiosité que j'ai commencé la lecture de ce livre. J'avais vu l'auteur dans une interview et son côté insolent lascif m'avait amusée. Je me suis précipitée en librairie et j'ai dévoré son oeuvre. C'est délicat, romantique, bien pensant et tellement l'inverse à la fois. Une histoire amoureuse atypique, drôle, moderne en quelque sorte.
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L'amour est déclaré est le premier livre que je lis de Nicolas Rey que j'ai vu dans quelques émissions de télévision et qui me paraissait être un homme quelque peu torturé.

Et bien à la lecture de ce roman on se rend compte que cet homme est certes torturé mais surtout hypersensible.

Dans un style très épuré, avec des phrases courtes et faisant parfois l'économie de quelques ponctuations, l'auteur écrit comme il pense.

Nicolas Rey parle de lui, certains trouveront cela très prétentieux et intéressant parce que somme toute il s'agit là de l'histoire d'un type divorcé père d'un petit garçon qui tombe amoureux d'une femme à qui il tient et rien d'autre mais justement j'ai aimé cette histoire ordinaire raconté sans chichis, sans romantisme, sans flonflon parce qu'elle est le reflet de la vie telle qu'elle est que l'on soit artiste, journaliste, secrétaire, femme de ménage, l'auteur appelle un chat un chat et n'édulcore pas la réalité des sentiments et des émotions que tout à chacun normalement constitué éprouve au cours de sa vie sentimentale.

Ce qui fait la force de cette auto-fiction se sont les successions d'anecdotes décrites avec l'humour atypique de l'auteur qui m'ont à plusieurs reprises fait sourire; en revanche ce qui m'a gêné c'est l'absence de pudeur à l'égard de la femme dont il parle. Je ne sais pas si ce qu'il nous raconte est la pure réalité mais personnellement à la place de cette femme que l'on peut facilement identifier en cherchant un peu sur le net, je n'apprécierais pas que ma sexualité soit ainsi exposée au tout paris ! c'est le risque de l'auto-fiction ;)

Par contre, les passages avec son beau père, le grand comédien au caractère bien trempé sont de purs moments d'extases !!!

J'ai passé un très bon moment de lecture, c'était mon premier Nicolas Rey et mon premier "Au diable vauvert" et c'est avec grand plaisir que je vais lire d'autres livres de l'auteur et d'autres livres de cette maison d'édition dont je trouve la mise en page rafraîchissante.
Lien : http://edea75.canalblog.com/
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Après Un léger passage à vide, Nicolas Rey poursuit l'écriture de billets, le récit de tranches de vie, de sa vie puisque son éditrice lui dit qu'il n'est bon qu'à ça. Il se remet d'une période difficile, poursuit son abstinence, soutient son agent qui est sur la mauvaise pente, tombe amoureux de Maud, une jeune femme franche, libre. Il s'occupe à nouveau de son fils Hippolyte aussi, lui donne ses conseils tout paternels.

Lire Nicolas Rey, c'est l'écouter parler avec ses formules parfois délicatement ironiques, tendrement désobligeantes, avec le recul malicieux et grinçant qu'il a sur sa propre expérience. C'est personnel, ça peut parfois toucher à des sentiments universels, et cela évoque avec légèreté des choses un peu plus graves.

Le style littéraire de Nicolas Rey ne me rebute pas, au contraire, j'aime en général le lire comme l'écouter sur France Inter. En général. Les courts chapitres de L'amour est déclaré se lisent pour la plupart avec plaisir, avec des lignes à savourer et des tournures bien trouvées. Mais il existe aussi des chapitres sans grand intérêt, et c'est bien dommage.

De cette lecture rapide, je ne pense pas retenir grand chose sauf le souvenir du plaisir éprouvé à la lire s'adresser à son fils en lui expliquant l'avenir qui lui est réservé si tant est qu'il doive suivre les traces de son père, se heurtant aux déceptions similaires, aux frustrations semblables, aux accrocs de la vie qui laissent des traces. Parfois pour longtemps.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Nicolas Rey, écrivain qui s'est peu à peu assagi, rencontre la réalisatrice Maud et tombe amoureux alors qu'il n'y croyait plus...

Nicolas Rey nous livre un court roman fait de très courts chapitres d'à peu près une page recto-verso, voire deux pages grand maximum.
Le début commence fort : son éditrice Clara lui demande un livre, là maintenant, tout de suite ! Rappelons que l'auteur a arrêté les drogues et est donc devenu plus sage, n'ayant alors pas forcément grand chose à raconter, donc à écrire... C'est sans compter sa rencontre avec Maud, une réalisatrice et une femme hors du commun, avec qui il passera d'agréables moments... jusqu'à tomber amoureux !
Entre temps, nous avons le droit à quelques conseils de vie, de l'auteur pour son jeune fils Hippolyte et aussi à la vie loufoque de son agent Yves Kleber, personnage récurent dans les livres de Nicolas Rey.

Les passages avec l'éditrice m'ont un peu dérangé dans le sens où on comprends que ce livre a été écrit par obligation et non par envie... Je trouve que ça refroidit un peu le lecteur ...
Malgré le titre accrocheur et mielleux, ne vous attendais pas à une belle histoire d'amour romanesque et nian nian à souhait... bien au contraire ! Sinon vous risquez d'être déçu... ^^

Ce que j'aime avec Nicolas Rey, c'est son ton incisif et grinçant, ainsi que sa façon bien spéciale d'utiliser l'ironie. On y retrouve certes un peu de Frédéric Beigbeder, même s'ils ne sont pas forcément comparables.
J'ai aussi beaucoup aimé le passage de la non déclaration d'amour entre Nicolas et Maud (p. 50-51).

J'avais déjà lu "Un léger passage à vide" de cet auteur et je remarque que même s'il s'est "rangé", Nicolas Rey garde la même continuité éditoriale !

Enfin je remercie Babelio et les éditions Au diable Vauvert pour avoir eu envie de redécouvrir cet auteur, ainsi que pour l'envoi de ce livre !


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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J'ai découvert "L'amour est déclaré" de Nicolas Rey grâce au site Babelio et je suis plus vraiment agréablement surprise cette lecture. Ce n'est pas une adaptation au cinéma et je me demande sincèrement si cela aura grand intérêt en l'état, mais en livre il prend du sens. Et c'est une belle découverte alors je partage :)


« L'amour est déclaré » Un « petit » livre qui se lit très vite. Plein de charme. Les chapitres sont très courts et Nicolas Rey nous plonge dans la vie de Nicolas. Sa vie, ses médecins mais surtout sa rencontre avec Maud belle et spontanée. Un roman qui fait le point sur un moment de vie sans véritable histoire. Des moments de vie très touchants. Des constats, des anecdotes comme un héritage, une trace du passé dans le présent…Mais surtout axés sur l'histoire de son nouvel amour et des conseils plein d'amour pour son fils Hippolyte…

Comme un journal comme si on découvrait les notes que l'auteur à pu prendre au fil des mois… Ou comme des confidences qu'il aurait noté dans un carnet de notes après tout ça. Un livre un peu triste mais qui pourtant laisse une trace de tendresse dans l'esprit du lecteur. Comme une belle rencontre.

Un livre qui peut rappeler les questions que l'on peut se poser par amour. Est ce que je l'aime pour lui/elle ou pour ce qu'il/elle fait de moi. Est ce que je l'aime parce que nous sommes égaux? Est ce que je l'aime parce qu'il/elle me bouscule? Est ce que l''amour doit être une évidence et calme ou est ce qu'il se révèle vraiment et pleinement dans la difficulté? Nicolas Rey n'y répond pas mais il tente l'aventure...

Je découvre donc ici l'univers de Nicolas Rey et je ne peux que penser à Frédéric Beigebeder. L'impression de noter un style commun mais plus délicat chez Nicolas. Plus mélancolique aussi. Et franchement j'aime autant. Même si tout du long de ma lecture je me demande : « est ce vrai ?, est ce un roman ?, est ce autobiographique ? » la lecture est facile et l'on a un petit sentiment de frustration lorsque l'on tourne la dernière page. On a envie de savoir ce que devient Nicolas. Et donc l'envie de savoir si c'est bien Nicolas Rey ou un personnage fictif. Et là, j'ai envie de dire Google est là ! Il m'apprend donc qu'il a bien le passé de son héros et un fils tout comme lui mais d'un autre prénom… Dur de croire à autant de franchise mais pourquoi pas. Un livre cela peut être aussi un pansement, un exutoire, une façon de faire le point dans le regard des autres sans avoir à l'affronter directement…. Ce qui est sur c'est que j'ai bien envie maintenant de découvrir ses premiers livres…


En bref : Un livre que l'on lit l'air de rien, comme une belle rencontre entre nous et l'auteur. Un auteur qui nous raconte ce qu'il est et ce qui l'a construit ou déconstruit jusqu'à aujourd'hui. Mais surtout il nous fait part de son amour pour la femme qui a bouleversé sa vie et son quotidien… Des mots d'amour pour elle et son fils.
Lien : http://noaetsonmonde.blogspo..
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Y en un a qui s'la pète un peu à la radio avec Pascale Clark, qui joue les sales gosses, qui parfois accroche mon oreille, mais souvent m'indiffère.
Ce qui m'indiffère moins, c'est qu'on le publie facilement.
Parce que c'est lui.
Pas parce qu'il écrit des textes inoubliables. Loin de là.
Babelio m'a gentiment proposé son dernier chef-d'oeuvre... le pire de tout, c'est qu'en plus de raconter sa vie, il y recycle ses chroniques matinales.
Ceci dit, il est lucide le Nicolas:

"Chiant.
-A ce point?
-Pire. A gerber. le mélange d'amour parfait et de conseils à ton fils: ultra merdique."

Ces quelques vérités lancées par son éditrice doivent être le passage le plus cité du livre, et crois-moi ça fait même pas rigoler les mouettes.

Sans rancune monsieur Babelio, mais je préfère quand vous m'envoyez de jolis textes...
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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décousu, facilité de style, quelques trouvailles ; se lit très vite heureusement.
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Nicolas Rey est une célébrité. Il est bon de partir de ce principe pour commencer la lecture du livre. L'amour est déclaré est en effet une pseudo biographie, ou plutôt le récit d'une courte période de la vie de l'auteur.
Le livre est court, les chapitres aussi, particulièrement représentatifs à mon avis du livre, c'est à dire sans véritable fond, peut être même expédié.
Lorsqu'un auteur nous fait part de sa vie misérable ou, plus globalement lorsqu'il nous montre à quel point la vie peut être fade, il a au moins la décence, par ce procédé, de faire réfléchir le lecteur au delà des topos de happy end auxquels il est soumis habituellement. La fin de l'ouvrage est d'ailleurs en ce sens particulièrement réussie.
Néanmoins, c'est là une des seule réussite du livre. Il n'y a dans cet ouvrage rien qui ne peut en garantir le succès : la lecture n'est pas plaisante et le contenu qui pourrais la sauver est lui aussi aux abonnés absents.
Le plaisir de lecture tout d'abord : les chapitres sont trop courts, les personnages mal plantés, si le but est d'illustrer le fugacité et la superficialité morbide de l'existence, à coup sûr l'effet est réussi ! le style , parfois cocasse, souvent quelconque, offre tout de même quelques perles, Rey usant parfois avec brio (mais toujours de manière éphémère) de l'habile mélange de mots qu'aucun autre n'aurait su réunir autrement. Il en découle malheureusement souvent une vulgarité, totalement vide d'un esthétisme qui seul pourrait la justifier.
Le fond désormais, c'est finalement assez simple : Nicolas rencontre une jeune femme originale, ils s'aiment, ils vivent ensembles, ils se fâchent, se quittent et Nicolas est très triste.
Il est clair que l'histoire ne se suffit pas à elle même (pas en tout cas quand elle est expédiée en une centaine de pages). le lecteur aura donc droit à une atmosphère particulière pour donner un peu de corps à ce maigre ensemble.
C'est ici que la célébrité de Nicolas intervient, il y a une forme de cynisme à nous raconter si crûment les malheurs d'une pauvre star du show-bizz, qui baigne dans un environnement dégoulinant de sexe, d'alcool, de drogue et de vulgarité. Pas de vaine pruderie ici, choquer, quand on le fait avec talent, est un des ressorts les plus fascinant de la littérature. Nicolas Rey dépeint la médiocrité, c'est un concept intéressant, mais d'autres, comme Céline ou Beigbeder, y ont mieux réussit.
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