Citations sur Les chroniques des vampires, tome 2 : Lestat le vampire (84)
Je pourrais te raconter des histoires à n'en plus finir, mais elles ne remplaçent pas la vie............ Je ne puis enseigner ce qu'enseigne la vie.
Réfléchis, Armand, insistai-je doucement. Pourquoi la mort devrait-elle rester tapie dans l'ombre ? Attendre dehors. Moi,toutes les chambres à coucher, toutes les salles de bal me sont ouvertes. Je suis la mort qui longe les couloirs de la maison sur la pointe des pieds. Tu me parles de Dons Ténébreux ; je les mets à profit. Je suis la mort qui vient, vêtue de soie et de dentelles, moucher les chandelles. Je suis le ver au cœur de la rose.
Je devinais une présence dans le cimetière. Cette présence n’était pas humaine ! Elle n’avait point d’odeur. Aucune pensée n’en émanait. Au contraire, elle était comme voilée et bien gardée et elle savait que j’étais là. Elle me guettait. Etait-ce mon imagination ?
Tu sais comment on appelait tes ancêtres jadis, en France, les petits hobereaux de province ; on les appelait les tueurs de lièvres, parce qu’ils les chassaient pour ne pas mourir de faim.
Le dieu chrétien était aussi mort qu'il avait pu l'être au XVIIIème siècle, mais nulle mythologie religieuse nouvelle n'était venue remplacer l'ancienne.
Au contraire-même, les gens les plus simples des temps modernes étaient animés par une vigoureuse moralité profane, aussi puissante que toutes les convictions religieuses.
Nous retrouvons Lestat le vampire en leader dans un groupe destiné aux jeunes. Il y scande SA vérité, son statut aux yeux et aux oreilles du monde comme un affront.
Dans ce livre, nous apprenons comment Lestat est né vampire et comment il a réagit face à ses nouveaux pouvoirs et à son immortalité. Il naît en lui la même soif de connaissances qu'avait connue Louis concernant leurs origines.
Petit à petit, il découvre des secrets et j'avoue qu'à un moment il nous est décrit une chose qui m'a fait venir à l'esprit l'image des statues de : Rahotep et de Nefret. Cette révélation a été particulièrement troublante pour la justification d'un fait.
In vampire parlance, I am an early riser.
Je me raidis et reculai en sentant la dure chaleur de son corps. Cela me rendait fou de me dire que cet être que j'aimais autant que ma mère ou mes frères, cet être qui m'avait arraché les seuls élans de tendresse que j'eusse jamais éprouvés, était une citadelle imprenable, qui résistait, dans son ignorance, à ma soif de sang, alors que tant de victimes s'étaient soumises si aisément.
Du sang, du sang, encore du sang. Ce n'était plus seulement cette soif inextinguible que je sentais apaisée, mais tous les besoins, les désirs, les chagrins, la faim jamais endurés.
Il dégageait néanmoins une grande énergie, une passion irrépressible, qui m'attiraient. Encore deux verres de vin et je risquais de me ridiculiser en lui déclarant que je l'aimais.