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Certains auteurs aiment croiser des itinéraires individuels pour les mener vers des chemins collectifs éveillant ainsi la réflexion sur le monde qui nous entoure.

Jorn Riel est l'un des plus célèbres conteurs d'histoires venues du Grand Nord. Il a fait de la différence une boussole et son oeuvre entière semble tournée vers la compréhension de son prochain.
« Le garçon qui voulait devenir un être humain » est un véritable plaidoyer pour la tolérance.

Ayant vécu des décennies dans ces contrées hostiles, l'auteur danois, en véritable spécialiste, rapporte du pays des auréoles boréales une description captivante sur les inuits et leur mode de vie.

Ce court roman compte parmi ceux que l'on se retient de lire trop vite tant l'atmosphère unique y est subtile, les rapports entre les êtres parfois complexes et la réalité riche et émouvante.

Jorn Riel signe un magnifique roman de formation, de ceux dont l'on tire des enseignements, doublé d'une utopie globale qui réinventerait notre façon d'habiter le monde.

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En Islande, un jeune viking du nom de Leiv, animé par le désir de vengeance contre le meurtrier de son père, s'embarque pour une aventure qui le mène jusqu'au Groënland, une terre inconnue de laquelle il a tout à apprendre. Et nous aussi!

Une très belle histoire proche du conte, qui nous fait découvrir la culture inuit mais aussi viking de l'époque grâce aux comparaisons et à la découverte des coutumes mutuelles des personnages, ainsi que sur la nature et le froid, par le biais d'une logique que nous n'avons pas forcément. Des personnages justement très attachants, on ne s'ennuie pas une seconde avec eux, et une bonne dose d'humour saupoudre le tout.
Des valeurs comme l'amitié et l'entraide sont omniprésentes et montrées comme vitales dans un milieu hostile mais qui devraient l'être aussi partout ailleurs, que ce soit entre les Hommes ou avec la nature.

C'est un auteur que je ne connaissais pas mais qui maîtrise son sujet puisqu'il a vécu 16 ans au Groënland. J'ai croisé son nom dans certains challenges Babelio, ce qui a fini par piquer ma curiosité, une curiosité récompensée pour un ouvrage que je ne peux que recommander, et d'autres livres de cet auteur ont d'ores et déjà rejoint ma pal.
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Islande, vers l'an mil. Leiv, un jeune Viking, dont le père a été assassiné, est bien décidé à le venger. Il embarque clandestinement à bord d'un drakkar en partance pour le Groenland. A son bord se trouve le géant Thorstein Gunnarsson, l'homme qui a tué le père de Leiv et qui a été contraint à trois ans d'exil pour cela.
Mais un événement vient contrecarrer les plans du jeune garçon, une terrible tempête éclate et les trois drakkars font naufrage. Leiv s'en sort indemne et s'échoue sur une plage. Deux jeunes inuits, Narua et son grand frère Apuluk, le sauvent et font sa connaissance. Ils lui apprennent leur langue et Leiv se fait adopter par la tribu Les trois enfants deviennent vite inséparables et une belle amitié voit le jour. C'est ainsi que Leiv débute sa vie d'Être Humain...

Ce roman est un vrai dépaysement, à la fois poétique et sensible, l'écriture ne manque pas de rebondissements, les trois amis doivent faire faire face à de nombreuses épreuves (combat contre une ourse, enlèvement par des pirates, retrouvailles avec Thorstein,...). Mais ce qui est passionnant dans ce livre, plus que l'histoire elle-même, c'est ce choc des cultures. Leiv va découvrir une nouvelle culture avec ses coutumes et ses croyances (le vieux Shili et ses légendes) la vie nomade, la chasse, le rapport à la nature et à ses ressources.
Le garçon qui voulait devenir un être humain est un roman qui met en avant des valeurs telles que l'amitié, l'amour, la tolérance et le partage. En un mot : l'humanisme !

Je connaissais Jorn Riel pour ces racontars, aujourd'hui, je vois que le Danois n'est pas qu'un simple conteur mais également un grand romancier. Je n'ai qu'une hâte, celle de découvrir La maison de mes pères.
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Je suis tombée par pur hasard sur ce roman en me rendant dans la librairie d'un aquarium. La couverture et le titre m'ont intriguée tout de suite.

Ce récit est d'une grande fraîcheur, et c'est le cas de le dire car le récit se passe au Groënland. L'auteur s'y est rendu plusieurs fois et y a vécu plus d'une dizaine d'années. Il nous narre ici à travers l'histoire d'un jeune Viking, les croyances, les moeurs, la vie des "êtres humains", des Inuits. Véritable conte, épopée et récit initiatique, le garçon qui voulait devenir un être humain délivre beaucoup de beaux messages, des messages de paix, d'ouverture sur les autres, sur les choses qui nous sont inconnues ou qu'on croit connaître tout en nous faisant vivre au Groënland le temps d'un roman.

Les personnages sont attachants, on suit leur évolution au grès de leurs aventures. On voit le jeune Leiv devenir un être humain au fur et à mesure de ses contacts avec les Inuits et d'autres personnages.

J'avoue avoir eu un petit pincement au coeur lors des dernières pages de ce livre à l'idée de quitter ces êtres humains touchants, combattifs et amicaux, ces êtres humains qui nous replacent dans ce qui est essentiel.
Lien : https://www.labullederealita..
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Suite au conseil d'une amie, j'ai décidé de lire le Garçon qui voulait devenir un être humain afin d'élargir mes horizons littéraires et ainsi voyager du côté des auteurs scandinaves. Et bien, je ne le regrette pas car j'ai passé un très bon moment !

J'ai aimé voyager aux côtés de Leiv et ainsi découvrir le peuple Inuit au fin fond du Groënland. Ce roman est rempli d'aventures, de rencontres (en particulier Narua et Apuluk, deux jeunes personnages attachants, débrouillards, sages, gentils et courageux), nous offrant de belles réflexions sur la vengeance, les humains (d'où le titre qui ne se comprend qu'au fil des pages), les croyances de chacun, l'amour, la famille...C'est un très beau conte initiatique, porté par une écriture simple (qui convient donc aussi bien à des adultes qu'à des adolescents), nous proposant, en outre, une belle conclusion pleine d'humour et de joie !

Bref, une belle découverte qui me donne envie de découvrir d'autres oeuvres de Jorn Riel !

A lire !
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Depuis quelques jours, un froid "polaire" nous arrive du Nord. Ce brusque changement de température m'a incité à retourner visiter le monde de Jorn Riel. Ce scientifique danois a vécu de nombreuses années sur la banquise arctique et y a côtoyé Paul-Emile Victor. Il a ressorti de ses voyages ces magnifiques "Racontars arctiques", petites nouvelles pleines d'humour et de burlesque. Dans le livre qui nous concerne aujourd'hui, il associe la chaleur des sentiments à la froideur du climat. Situant son histoire au début du premier millénaire, à l'époque où les explorateurs marins pionniers allaient découvrir des terres nouvelles, c'est sous la forme d'un conte mêlé de récit initiatique qu'il a choisi de nous narrer les aventures de jeunes héros empreints d'innocence et de curiosité.
Il y a du Jules Verne dans ce périple polaire, constellé de données scientifiques, de rebondissements haletants et de descriptions de paysages et de combats qui nous tiennent en haleine. Les courts chapitres sont agrémentés de titres commençant par "Où...", technique du conte itinérant qui permet par une courte phrase d'entrer dans le vif du sujet. Cela m'a fait penser au "Voyage de Gaspard" d'Eric Pauwels et à celui de Mosca, de Frances Hardinge. Les ressorts du fantastique, des mythes et des légendes du monde associés à une documentation géographique et scientifique de premier plan. le tout pour toucher à la sagesse universelle par l'apprentissage de la tolérance et de l'amitié.
Un jeune Viking islandais part clandestinement vers le Groenland pour venger le meurtre de son père. Il y découvrira le monde des Inuits (qui veut dire "humain"), peuple sage et tolérant, à des mille marins de la fougue et de la sauvagerie des "barbares" sanguinaires. Lui, le garçon au teint clair et aux yeux bleus, sera accepté par "ces êtres humains" à la peau cuivrée et aux yeux bruns. le thème des "migrants" dans toute sa splendeur, mais à une époque où les terres vierges et inhabitées permettaient encore de trouver un territoire inexploré pour y bâtir une société harmonieuse. Euh..., à vrai dire, c'était déjà conflictuel au millénaire précédent. Rivage rimait avec esclavage, diplomate avec pirate. le choc des cultures ne laissait pas de "glace", même si le permafrost était encore intact.
Jorn Riel sait allier la violence des situations avec la douceur de son propos. Une véritable fresque à la recherche d'un humanisme où la sagesse s'acquiert par le "vivre ensemble". Tolérance ou tollé rance, la survie de l'humanité dépendra de notre capacité à surmonter nos peurs ancestrales. Au vu de la vitesse à laquelle se produit le changement climatique, rien n'est gagné, mais tout n'est pas encore perdu. "La foule sentimentale a besoin d'idéal", la lecture de ce conte y contribue admirablement. Fraîcheur et dépaysement, découvrez le vite !


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Publié en 1979, "Le garçon qui voulait devenir un être humain" est le premier roman que je lis de l'écrivain danois Jorn Riel.
En Islande, autour de l'an mil, le jeune Leiv Steinursson, apprend l'assassinat de son père. Pour cet acte criminel, son auteur, Thorstein Gunnarson, est condamné au bannissement et à l'exil forcé pour trois ans. Celui-ci quitte le pays en direction du Groenland avec famille et employés. Malgré son jeune âge (il n'a que douze ans), Leiv décide de venger la mémoire de son père et embarque à l'abri des regards sur le bateau de Thorstein. Sur les eaux, sa présence sera repérée. Cependant, non loin des côtes groenlandaises, une terrible tempête va s'abattre sur l'embarcation. Prisonnière des vents et des glaces, le bateau va se disloquer, ses passagers disparaître.
Le jeune Leiv, porté par le hasard et la chance, gît inanimé sur un rivage rocailleux, inconnu. Deux jeunes enfants se tiennent tout près de lui. Un garçon, Apuluk et sa soeur Natua. Ils vont lui prêter secours et l'emmener jusqu'au campement de leur tribu. Ce sont des Inuit. La méfiance voire l'hostilité suscitée par l'arrivée de cet étranger va rapidement se transformer en reconnaissance et en lien fraternel.

C'est ici le début d'une belle histoire. Un conte qui fait rentrer dans la culture des Inuits (ce qui signifie «êtres humains ») d'autant mieux que Jorn Riel a vécu au Groenland durant seize ans. L'extrême rigueur du climat, les croyances, la chasse pour subsister servent de cadre à une histoire de profonde amitié entre des enfants qui deviendront de jeunes adultes.

Jonché d'épreuves et de dangers mais aussi de moments chaleureux, ce roman fait résonner l'enfance et la curiosité tapies au fond de nous, ce temps où nous nous coupions du temps et des autres pour rester immergés dans une histoire qui retenait toute notre attention.

"Le garçon qui voulait devenir un être humain" a été un très agréable moment de lecture que je recommande chaleureusement.
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Que j'ai aimé ce livre entre roman historique d'apprentissage et conte nordique ! Après le premier tome, je me suis précipitée pour lire les suivants.

Tous les éléments d'un roman d'aventure sont en outre présents. On vogue au milieu des années mil, dans le grand froid, avec des bateaux et des drakkars, des vikings et des inuits, des phoques et des ours. On voyage de l'Islande au Groenland. Des rencontres se font, des liens se créent, des combats se gagnent ou se perdent, tout cela en découvrant les us et coutumes locales.

On s'attache aux personnages de Leiv, le jeune Viking, à ses amis inuits, Narua et Apuluk, on craint pour eux, on aime leur caractère, leur amitié, leur gentillesse et leur courage.

Un livre qui, parait-il, est prévu pour les enfants. Un livre aussi pour adultes, assurément, et qui fait un bien fou !
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Le jeune Leiv, viking qui échoue au pays des Inuits, découvre peu à peu le mode de vie de ce peuple qui ne se préoccupe pas du superflu et vit au rythme de la nature.
De lecture simple, ce roman nous offre un petit moment de dépaysement et de fraîcheur, et nous rappelle ce qui est essentiel pour devenir un être humain.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain, c'est l'histoire d'un jeune viking islandais âgé de 12 ans qui souhaite venger son père et qui échoue au Groenland. Il va être recueilli par deux jeunes inuits et va s'acculturer à leur milieu. Il va lui aussi devenir un Etre Humain, puisque c'est la signification du mot "inuit" : un être sage qui vit en harmonie avec autrui. Un beau récit initiatique.
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