Je n'ai pas du tout aimé ce nouveau roman à l'époque, qui jouit pourtant d'une grande popularité dans les avis des lecteurs sur Internet, notamment sur Babelio. J'ai choisi de le lire dans le cadre de ma formation de libraire dans une liste imposée, et je me suis demandée à maintes reprises si je n'allais pas changer mon choix avant l'examen où je serai forcée d'en parler.
Les gommes est un roman policier inversé, dont on connaît, dès le début, l'assassin, la victime et les circonstances du meurtre. Mais au fil de notre lecture, le détective Wallas – qui erre dans les rues dont il étudiera chaque détail, et s'arrêtera dans chaque papeterie se trouvant sur son chemin afin d'y dénicher la (sa) gomme idéale – nous amènera à douter de la théorie de base de l'assassinat au fil des chapitres – éternel recommencement du chapitre premier, excepté quelques nuances.
L'auteur décrit tout dans les plus petits détails, de la couleur des façades des maisons aux réflexions les plus anodines du personnage principal. Si bien que l'on a l'impression d'être l'aiguille dans une botte de mots.
Je me suis efforcée de terminer cette lecture qui m'a laissée perplexe et déçue (et agacée?), trouvant que parcourir ces pages était une perte de temps qui ne m'a menée nulle part; l'histoire n'ayant pas évoluée par rapport au début du roman. Je me suis une fois de plus rendue compte que je n'adhère pas à la lecture de romans anciens. Ou peut-être, n'ai-je pas encore eu l'occasion de découvrir ceux qui en valent la peine?
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