Après deux livres très durs et bouleversants, j'avais besoin de faire un petit intermède littéraire, mais très léger.
Comme des crans de chocolat fondant en réconfort après une trop grosse émotion.
J'ignore pourquoi j'ai choisi ce livre de
Denis Robert.
J'avais peut-être besoin de « croustillant » ou « d'émoustillant. ». J'ai été servi !
J'ai été d'ailleurs très étonné par ce roman, car l'auteur et journaliste sérieux d'investigation, m'était surtout connu pour ses enquêtes sur Clearstream en exemple.
C'est un récit très court. La page de gauche est pour Madame et celle de droite est pour Monsieur.
Chacune et chacun tour à tour, se racontent. Confient leurs sensations, leurs envies et leurs sentiments. Et cela tient quelque fois, sur quelques lignes.
C'est l'histoire d'une femme et d'un homme, tous les deux mariés qui vont se rencontrer et commettre l'adultère.
C'est la femme qui va la première, séduire l'homme et ce sera elle aussi qui décidera de la nature de la liaison qu'elle aura avec lui.
Une liaison qui ne sera pas sentimentale, mais seulement basée sur le sexe, la jouissance et le plaisir.
La jeune femme, qui déborde de sensualité et de sexualité, va petit à petit vouloir entrer en communion et en soumission totale avec son amant. Elle va l'entrainer inéluctablement dans des dérives sexuelles qui la rendront esclave de son corps.
L'homme est heureux, l'homme est comblé.
Chaque homme le sait, lorsqu'une femme répond toujours offerte à ses demandes.
Mais cet homme va-t-il pouvoir répondre aux exigences et aux désirs de plus en plus torrides de son amante ?
Bien sûr ce n'est qu'une pure fiction.
J'ai ressenti que
Denis Robert s'était fait plaisir à écrire un roman subversif, très cru dans ses propos.
Bien sûr cette femme n'existe pas et n'existera jamais. C'est une chimère !
Ou tout du moins elle est « La femme fantasmée », une projection dans le désir inconscient de chaque homme.
Une femme à la fois belle, troublante, mystérieuse, désirable, brûlante et terriblement charnelle, qui donne autant de plaisir qu'elle en prend, ad vitam aeternam…