L'ouvrage propose un recueil de principes autour de la bienveillance en entreprise. Il est intéressant et pertinent pour une première approche car il pose les bases du management vertueux, positif, sain et serin. Je pense qu'il s'adresse surtout aux novices du domaine, car pour un public averti, les auteurs enfoncent beaucoup de portes ouvertes...
Les auteurs décrivent succinctement les théories, principes et expériences liées à ce management "génération Y", en se basant sur un corpus aux origines variées (Europe, Amérique du Nord et Asie principalement) dans différents domaines (philosophie, sociologie, communication, médecine...). le style est facile d'accès, pas trop universitaire mais pas franchement attractif non plus... J'ai apprécié les précisions scientifiques autour du stress, des hormones et des systèmes nerveux, mais je déplore le manque d'approfondissement sur la partie psychosociologique et pratique...
Dernier bémol : le manque cruel d'inclusivité... tout est au masculin, y compris le terme de "bienveilleurs", qui aurait pu être mieux choisi (en conservant le terme québécois de "sentinelle", par exemple).
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N'y a-t-il pas un paradoxe entre le management et la bienveillance ?
Les auteurs de cette très intéressante étude montrent les voies que les managers, soucieux de la rentabilité de leurs services doivent adopter pour le bien-être et la performance de leurs collaborateurs.
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> **Percevoir la considération**
> Il s'agit de valoriser les réalisations des uns et des autres en soulignant leur impact positif sur le fonctionnement du service. Il est intéressant de leur demander aussi les voies et les moyens utilisés pour y parvenir, c'est-à-dire à se préoccuper du "comment" et pas uniquement du résultat brut.
> Il est également opportun de s'intéresser à ce qui concerne le collaborateur en dehors de son travail (famille, hobbies, engagements, etc.) se rappelant ainsi que la personne humaine est un tout indivisible.
Etre juste, ce n'est pas taire ce qui ne va pas, ce serait irresponsable vis-à-vis de ceux qui ne dont pas d'erreurs ; c'est simplement parler d'avantage de ce qui va bien que de ce qui va mal. C'est féliciter au moins trois fois plus que l'on ne fait de reproches"
Le droit à l'erreur diminue le niveau de stress en favorisant une sécurité psychologique et l'amélioration continue. "L'antidote à la phobie de l'échec est la création d'un environnement psychologiquement rassurant au duquel les employé.e.s peuvent s'exprimer librement sur ce qui n'a pas marché, notamment sur les erreurs commises, sans être rejeté.e.s ou puni.e.s (Baer et Frese 2003)"
> **Bénéficier d'un niveau suffisant d'encouragements**
> Il convient de s'interroger régulièrement sur les encouragements exprimés à ses collaborateurs : les ai-je encouragés ? Y a-t-il dans mon service des signes de démotivation qui pourraient m'alerter sur la carence d'encouragements en période difficile ? Voici des signes de démotivation : repli sur soi ; absentéisme ou retards fréquents ; changements de comportement ; absence de projection dans l'avenir, etc. Il est intéressant de remarquer que ces signaux sont identiques à ceux évocateurs d'un niveau de stress important.
> Trois aspects de la justice organisationnelle
> - la "justice distributive" (rémunération équitable)
> - la "justice procédurale" (lorsqu'un.e salarié.e participe aux décisions qui le.la concernent)
> - la "justice interactionnelle" (respect en empathie dans les relations interpersonnelles)
> C'est le respect de ces trois formes de justice qui crée un sentiment de justice favorable au bien-être et à l'épanouissement des employé.e.s.
Se protéger du stress : L'engagement !