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J'ai bien aimé la facture un peu ancienne des dessins de cette jolie bande dessinée qui donnent au côté science-fiction une allure "années 60" malgré le caractère intemporel de ce thème. Seuls les visages m'ont paru, sur certaines planches, mériter un peu plus de finesse, notamment dans les regards.

Pour l'histoire, une enquête quasiment policière sur une lune de Jupiter, conduite par un équipage dans lequel les tempéraments ne sont guère en harmonie, m'a plutôt séduit dans ce tome 1, sans doute trop bref, car il effleure le mystère sans découverte saisissante, cela viendra sans doute avec la suite.
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Bande dessinée sur Europa, un des satellites de Jupiter, qui ne répond plus ! Une équipe de secours est formée, avec des personnages atypiques ; la capitaine Saint-Loup est cataloguée Asperger et le commandant de bord Douglas alcoolique à moitié repenti. Il s'agit donc du genre « planet opera », de la science-fiction se déroulant autour de la découverte de nouvelles planètes. Ambiance réaliste, fond d'exploration assez immersif.
Originalité de ce tome 1 : une digression religieuse terrestre en parallèle du récit principal. Il se passe un truc à Rome dont on ne comprend pas encore le lien avec Europa...
Les dessins sont très soignés, d'un classicisme rassurant et très colorés. Une bonne ouverture de série. A suivre...
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Europe qui fait partie des quatre satellites galiléens de Jupiter, est sensée abriter la vie dans son océan glacé. On comprend pourquoi Zoran Janjetov le dessinateur, Leo et Rodolphe les deux scénaristes étaient intéressés par une intrigue basée sur l'hypothèse d'une vie extra-terrestre européenne…

Dans ce tome 1, une première expédition envoyée sur le petit satellite de Jupiter ne donne plus aucun signe de vie…Une deuxième équipe de secours est envoyée et devient à son tour silencieuse. Pour résoudre ce mystère, la CESS équivalente de la Nasa doit faire les fonds de tiroir pour composer une troisième et dernière équipe de sauveteurs. La capitaine Suzanne Saint loup pilote autiste asperger et le commandant de bord Paul douglas porté sur la bouteille vont faire partie de cet équipage hétéroclite. le genre planet opéra a le vent en poupe actuellement dans la BD et nos deux scénaristes qui avaient déjà surfé sur le succès de leur BD Centaurus, entraînent ici leur ami Janjetov en lui faisant également profiter de l'engouement des lecteurs pour la découverte et l'exploration de nouvelles planètes.

Les planches sont aussi à la hauteur du scénario. Elles sont d'une précision chirurgicale en accompagnement parfaitement l'histoire. La qualité des dessins permet une immersion complète dans l'aventure. le lecteur est directement happé dans l'arc narratif et y adhère sans aucune difficulté. On côtoie les personnages dans leur quotidien même si celui se situe à des milliers de kilomètres de notre planète Terre. La couleur donne aussi un peu de relief et de texture. Les scènes spatiales sont bien rendues en donnant une belle profondeur au vide interstellaire. Les paysages terrestres, aussi bien urbains que ruraux, ne sont pas délaissés pour autant. Ils sont aussi fouillés et n'ont rien à envier à leurs homologues spatiaux.

Cette nouvelle collaboration à trois nous semble prometteuse et on attend impatiemment la lecture du tome 2 pour voir si la mayonnaise à bien prise et confirmer ainsi la bonne impression que nous a laissé ce premier opus.
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J'ai été un peu surpris à la lecture de ce premier tome.
Il y a maintenant un petit moment que je n'avais pas ouvert une bd de l'équipe Léo/Rodolphe, celle ci m'ayant particulièrement attirée étant donné le sujet et le contexte qu'elle semble abordé.
Passionné d'astronomie et observateur amateur depuis ma plus tendre enfance, je ne pouvais que m'intéresser à une histoire traitant du sous sol d'Europa, l'un des satellite de notre géante Jupiter.
Connaissant le duo, je me suis également dit qu'ils aborderaient le récit avec un minimum de références scientifiques en la matière, et construiraient leur histoire sur les dernières connaissances et découvertes.
J'ai été surpris parce qu'après avoir refermé le livre, je me suis dit que j'avais trouvé cela long et qu'il ne s'était finalement rien passé. Et ma surprise fut doublé lorsque je constatais le nombre de pages, 48 seulement là où j'en attendais au moins 60...! Ah ouais d'accord!
C'est un tome de présentation et d'introduction et il joue pleinement son rôle. On nous présente les personnages ( une héroïne!!? Étonnant!!?) ainsi que les bribes de leur personnalité et de leurs rapports, certaines apparaissant d'emblée, conflictuels. On nous présente le contexte (la question de l'opposition religion/science sera au coeur du récit, comme c'est souvent le cas dans les histoires de Léo) ainsi que l'intrigue qui nous lance comme dans une série policière qui se déroulerait dans l'espace.
Pas grand chose de vraiment croustillant à se mettre sous la dent, mise à part la dernière case. Ouais mais c'est la dernière!!! On est donc parti pour une série d'au moins 4 tomes, avec la possibilité qu'elle soit déclinée, comme les séries consacrée à Kathy Austin (Kenya, Namibia, Amazonie, Scotland) et d'autres des mêmes auteurs. Il serait même étonnant qu'Europa ne soit pas liée à l'autre série intitulée Neptune.
Alors oui on aime se faire installer dans un fauteuil confortable le temps que Léo nous conte son histoire, prendre le temps de bien s'imprégner du récit, d'attendre bien sagement le twist de fin de tome; mais bon, on connait bien le truc maintenant. Serait il possible d'aller un peu plus vite? Parce que patienter plusieurs années pour avoir le dénouement d'une histoire, c'est un peu pénible...!
Enfin je terminerai avec les graphismes que je trouve froids, les visages sont peu ou pas du tout expressifs, ou limités à une ou deux expressions, toujours les mêmes, les personnages semblent figés.
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Je trouve que l'héroïne est très ingrate vis à vis de sa soeur et de son mari qui l'ont accueillie alors qu'elle n'avait ni toit, ni travail. Voilà qu'on lui offre à contre-coeur un séjour dans l'espace pour une mission de sauvetage et elle ne prend même pas la peine de les prévenir. J'ai eu une pensée émue pour cette pauvre soeur qui lui préparait même à manger.

On retrouve les religieux dans le mauvais rôle car il y a un mystère qui plane et qui pourrait remettre en cause toute les religions sur la planète terre. Si seulement, c'était vrai.
On retrouve également une héroïne à la tête de cette série qui va partir dans l'exploration de cette lune de Jupiter avec sans doute la bénédiction des macronistes.

Pour le reste, je dois dire que j'ai été très emballé par ce récit mais cela est lié au savoir-faire des auteurs qui excellent en la matière. A noter que les auteurs savent opérer le cloisonnement entre les séries même si c'est présenté dans le même univers que la série «Centaurus». Et puis, c'est un art que de savoir tenir le lecteur en haleine.

Bref, une excellente série dans la même veine de ce qu'a déjà produit le duo Léo-Rodolphe. Un mot sur le dessin pour dire que Janjetov s'est amélioré notamment sur les visages des personnages qui m'apparaissent comme plus présentables. le style graphique est lisible donc agréable pour les lecteurs.
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On a découvert un étrange océan souterrain sur une lune de Jupiter, hélas les missions scientifiques envoyées sur place semblent subir une malédiction. La première équipe subit un terrible "accident" tandis que la seconde arrête tout simplement de communiquer. L'ONU envoie donc une 3e équipe sur place.

Une histoire de science-fiction assez classique qui s'installe ici avec efficacité.
On présente l'équipe de 6 personnes qui ira sur la lune de Jupiter et en premier lieu Suzanne. Les autres personnes restent en second plan pour le moment et la lumière est mise sur ses talents mais aussi sur ses traits autistiques qui font qu'elle est rejetée de la plupart des missions.
On présente aussi la lune de Jupiter, son installation scientifique et ses nombreux mystères.
Un bon point de départ même si je trouve les dessins assez froid et manquant souvent d'expressivité.
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🌠 Voici une bande-dessinée des éditions Delcourt que j'ai particulièrement appréciée. le genre? Science-fiction et plus précisément space-opera. Elle est signée Léo et Rodophe. Après leur précédente série "Centaurus", j'attendais avec grande impatience une nouvelle série dans le même genre et je n'ai pas été déçue. Voici "Europa" et le premier tome s'intitule "La lune de Glace". C'est donc un nouveau cycle en 5 tomes.

🌠 L'histoire est prenante déjà dès la première page. En effet, nous apprenons qu'il se passe quelque chose d'anormal sur Europa. Une expédition était sur place pour l'étude de son sol et surtout de son sous-sol mais les liaisons avec la terre ont brusquement été interrompues. L'équipe de secours ne répond plus également. Il y a un état d'urgence et le CESS décide d'envoyer urgemment une troisième équipe. Nous allons suivre l'officier Suzanne Saint-Loup. Elle m'a un peu fait penser à Kim Keller dans les mondes d'Aldébaran. Une héroïne à fort caractère que j'ai bien aimé suivre…

🌠 On peut suivre en parallèle une intrigue autour du Vatican. Mais aussi, de l'autre côté de la planète, on assiste à l'explosion de la maison d'un producteur d'émissions scientifiques provoquée par deux Amish. Que veut dire tout cela ? Il y a beaucoup de mystère et il faudra à mon avis attendre le tome 2 pour que les intrigues se développent un peu plus.

🌠 le dessin signé Zoran Janjetov est très beau. C'est un bon début de série dont le premier volume est déjà très addictif. Il y a du mystère, du suspense. La fin est prenante. J'ai hâte de lire la suite des évènements et de comprendre le mystère qui plane sur cette fameuse lune de Jupiter qu'est Europa.

Mély 🌠
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2021. le scénario a été écrit par LEO (Luiz Eduardo de Oliveira) & Rodolphe Daniel Jacquette. Elle a été illustrée par Zoran Janjetov pour les dessins et Joran Zanzetov junior pour les couleurs. Les mêmes créateurs ont également réalisé la série Centaurus (2015-2019) en 5 tomes.

Quelque part dans une banlieue urbaine avec des tours HLM, la soeur de Suzanne Saint-Loup est déjà attablée et elle l'appelle ainsi que son mari, pour le repas. À la télé, les infos évoquent l'absence de nouvelles concernant la dernière mission d'exploration qui s'est posée sur Europa en avril dernier. le journaliste rappelle qu'Europa est la deuxième lune de Jupiter et que la science place de grands espoirs dans les recherches concernant son étonnant océan souterrain. Mais toutes les liaisons ont été brusquement interrompues avec la mission, et malgré tous les efforts menés pour les rétablir, Europa reste étrangement silencieuse. Après le repas, Suzanne décide de sortir se promener, et elle emmène le chien Rufus avec elle, à la demande de sa soeur. Elle passe devant un groupe de trois jeunes hommes désoeuvrés qui se retiennent bien de l'enquiquiner car ils savent qu'elle a du répondant, même sans le chien. À sa grande surprise, elle reçoit un appel du colonel Jean Delarue qui lui demande se présenter au CESS le lendemain pour une mission en vol interplanétaire. Elle a du mal à y croire.

Suzanne Saint-Loup se présente en uniforme au siège du CESS comme convenu, et est reçue par le colonel Delarue lui-même. Il l'emmène dans son spacieux bureau et passe en revue ses compétences : réussite brillante à tous les examens théoriques et pratiques de pilote spatial, expérience de pilotage de la nouvelle génération de la navette Orion 4. Deux responsables observent l'entretien par le biais du circuit de surveillance vidéo en évoquant les difficultés relationnelles de Suzanne, une forme d'autisme qui a conduit à l'écarter de toute mission pendant plusieurs mois, mais là ils n'ont plus le choix. le colonel continue : le CESS n'a plus de nouvelles de la mission sur Europa et la prochaine fusée à partir décolle dans neuf jours, avec à son bord une équipe pour une nouvelle mission sur Europa. Elle a été choisie pour en être la pilote. Elle accepte sur le champ. le colonel l'emmène dans une salle de réunion où se trouvent déjà 4 autres membres de la mission : la colonelle Bella Sontag, le capitaine Anton Scorg, le capitaine Vincent Cassani (un médecin), tous trois membres des forces spatiales de l'ONU, et le civil Winston Plump planétologue au CERN. Il ajoute que le commandant de leur mission ne peut pas être présent aujourd'hui : Paul Douglas. Puis il passe à une présentation avec le divisionnaire Rousseau, pour exposer les derniers faits connus : les paramètres de la précédente mission, et les dernières communications.

Dans un avenir vraisemblablement pas si proche que ça puisque l'humanité est parvenue à réaliser de vols spatiaux longs, mais pas si lointain que ça non plus puisque les accessoires de base (table, chaises, modalités de repas, bâtiments) n'ont pas été transformés par des évolutions technologiques radicales. Curieux, le lecteur observe chaque élément dessiné pour se faire une idée de ce futur : l'appartement de la soeur de Suzanne et son écran télé au mur sans technologie holographique, graffitis sur les murs des immeubles et lampadaires très ordinaires, tour du CESS dont l'architecture évoque une de la Défense, salle de réunion basique et fonctionnelle, grand bureau spacieux et tamisé au Vatican sans ordinateur préservé de tout artefact informatique : les dessins minutieux, cliniques et précis permettent au lecteur de se faire une idée très concrète de ce futur très banal. Les éléments de science-fiction s'intègrent sans solution de continuité, décrits avec la même minutie et le même degré de détails. le lecteur regarde l'intérieur de la fusée, puis de la navette, puis de la base sur Europa : une conception classique pour ce genre de décors, à l'apparence peut-être un peu fade, tout en étant très substantiels, l'artiste ne se limitant jamais à 3 formes vaguement esquissées en arrière-plan. Il est visible que Janjetov a conçu un modèle 3D complet de la fusée. le coloriste ajoutant des textures, des effets de volume et de relief, des formes abstraites mais plausibles sur les écrans de contrôle. Ce mode de représentation produit un effet très paradoxal sur le lecteur : d'un côté il peut se projeter dans cette navette, cette base lunaire, d'un autre côté ce qui est représenté est d'une telle évidence que ces décors semblent banals et sans relief. Il faut que survienne une séquence sur Terre pour le lecteur mesure à quel point l'artiste conçoit et représente des environnements très fouillés, par exemple en voyant la zone pavillonnaire avec sa large rue tranquille, ses pelouses bien vertes sans clôture, ses arbres fournissant des zones ombragées, sans oublier la carriole des Amish.

Le lecteur ressent d'entrée de jeu une sensation de quasi-normalité, les images lui montrant une réalité familière, banale et quotidienne, cette sensation s'étendant au voyage dans l'espace et à la découverte de la base lunaire. Elle imprègne également les personnages pour un effet étrange. D'un côté, les auteurs savent leur donner une identité facilement mémorisable : que ce soit leur nom, leur compétence, ou leur apparence visuelle. Il s'amuse à donner le visage de l'acteur Peter Graves (né en 1926, interprète de Jim Phelps) au professeur Woodrow, seul survivant de la première mission. D'un autre côté, ils semblent un fades, comme construits sans beaucoup d'épaisseur. Voire le lecteur finit par se demander quelle importance il doit accorder à certaines affirmations. le caractère réputé difficile de Suzanne ne transparaît pas dans son comportement. le commandant Paul Douglas a une réputation d'alcoolique, mais ce n'est pas visible dans son comportement, si ce n'est qu'il boit un verre ou une lampée de temps à autre. Ce décalage provoque alors une forme de distanciation chez le lecteur : chaque membre de cette troisième mission se comporte de manière très professionnelle, fonctionnelle, un peu froide, ce qui obère d'autant tout investissement émotionnel dans l'un ou l'autre. Les dessins sont en phase avec cette approche des personnages : des gestes mesurés, des expressions de visage neutres. Même les trois zonards au pied de l'immeuble semblent calmes, sans agressivité. Il faut attendre de voir l'inspecteur Aldo Guilippi embrasser sa mère sur le front, puis un enfant être étonné par l'apparence des Amish pour voir une émotion.

Éprouvant presque la sensation générée par un reportage naturaliste, le lecteur observe avec une forme de détachement clinique les personnages, tout en reportant sa concentration sur l'intrigue proprement dite. Il est alors à l'affut des informations significatives vis-à-vis de l'intrigue, et peut-être même révélatrices. Il se dit qu'il faut qu'il retienne les noms des membres de la mission et les deux ou trois particularités personnelles associées, car nul doute qu'ils joueront un rôle différencié par la suite. Il se rend compte que leur apparence physique ne permet pas d'en apprendre plus sur eux, ni leur langage corporel très standardisé et mesuré. Il a tôt fait de constater que l'alcoolisme supposé du commandant Douglas n'a pas d'incidence réelle sur l'intrigue, ou son comportement. Il est tout aussi surpris du peu d'incidence du supposé autisme de Saint-Loup. Il a bien noté que les membres de la deuxième mission restent introuvables, même une fois ceux de la troisième en train d'explorer la base. Il enregistre ce que dit le commandant sur le fait que les conditions de pression, de température et de gravité, sans oublier la lumière, ne sont pas normales par rapport à ce que prévoient les lois de la physique, mais là encore sans conséquence autre que de pouvoir montrer un environnement surprenant, celui de l'océan souterrain.

Ne parvenant pas à interpréter les informations qui lui sont données sur la mission spatiale, il finit par reporter son intérêt sur les séquences terrestres, plus inattendues à la fois visuellement, à la fois pour l'histoire. Il éprouve quelques difficultés à prendre au premier degré ce complot au sein du Vatican, très basique et manichéen. L'acte criminel de Simon & Ézéchiel, les deux amish, étant tout aussi irréconciliable avec les tenants de leur foi. Là encore, les dessins très descriptifs ne laissent aucune place au doute quant à la réalité de ce qui vient de survenir. D'un côté, le lecteur se laisse emmener par le savoir-faire narratif du dessinateur qui a déjà travaillé à plusieurs reprises avec Alejandro Jodorowsky, sur Avant l'Incal (1988-1995), Les technopères (1998-2006), L'Ogregod (2010-2012), ainsi que par le savoir-faire des coscénaristes ayant déjà produit une série aussi mémorable que Kenya, Namibia, Amazonie, et plus récemment Centaurus. Il se dit que l'intrigue doit receler une explication cachée plus élaborée comme une réalité virtuelle qui expliquerait ces comportements simples au point d'en frôler la caricature, et qu'elle gagnera en consistance au cours des 5 tomes prévus.

Une nouvelle collaboration entre LEO, Rodolphe et Janjetov, ça ne se refuse pas. Effectivement la qualité et le professionnalisme sont au rendez-vous : dessins descriptifs dépourvus de raccourcis pour les réaliser plus vite, et immersion facile pour le lecteur qui prouve la sensation d'évoluer aux côtés des personnages dans un quotidien banal, celui d'un futur proche, où le voyage dans l'espace est presque devenu un trajet comme un autre. Les coscénaristes agrippent le lecteur dès la première séquence avec une base spatiale qui ne répond plus, puis avec une mission d'enquête et de secours, en saupoudrant de quelques mystères bien sentis comme un passage par le Vatican, et un autre avec des amish. Malgré tout peut-être que le lecteur reste sur faim du fait de l'évidence de la narration et d'indices très cadrés.
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Une équipe a été envoyée sur Europa, une des lunes de Jupiter et la science place de grands espoirs sur cette expédition car sous une couche de glace de plusieurs dizaines de mètres, se cache une mer souterraine. Est-elle source de vie ? Malheureusement, cette équipe cesse d'émettre et semble avoir disparu. Une nouvelle équipe est donc mise en place pour résoudre ce mystère.

Je dois vous avouer que d'ordinaire, je suis plutôt friande des bandes dessinées avec couleurs et rondeurs, le genre plutôt mignon. Mais Europa m'a intriguée, certainement parce que les voyages dans l'espace m'intéressent ainsi que la vie qui pourrait exister ailleurs, quelque soit sa forme. Et j'ai bien fait car j'ai réellement passé un bon moment de lecture. Cette bande dessinée alterne deux histoires avec des lieux et des personnages différents qui ne semblent pas avoir de lien entre eux mais on imagine bien que ce sera le cas. J'aime ce contraste entre ce qui se passe dans l'espace et sur la terre, ça laisse planer un mystère que j'ai hâte de découvrir.

Quant aux dessins, j'ai été surprise par le réalisme. Les visages sont précis, l'environnement qui les entoure est plein de détails. Je me suis parfois attardée sur les rides d'un visage, sur la structure de la navette tant il y avait de choses à découvrir. Une très belle découverte pour ma part, heureusement que le tome 2 n'est pas loin.
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La Lune de glace (2021) est le premier tome d'Europa, bande dessinée de Leo, Rodolphe (scénario) et Zoran Janjetov (dessin). Europa, quatrième lune de Jupiter est un astre possédant un océan liquide recouvert d'une croûte de glace. Une équipe est envoyée pour comprendre pourquoi la petite station scientifique ne donne plus de signes de vie. Un premier tome maîtrisé et intéressant dans la lignée des séries précédentes des auteurs.
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