Il ne faut jamais sous-estimer la géographie. Elle assigne souvent notre rôle dans l'histoire.
Chanter, c'est arrêter le temps des hommes, le Maltais le savent bien, eux qui tournent en rond et en musique dans les rues de leurs villes comme s'ils erraient par des chemins gardant souvenirs des siècles.
Découvrir Malte, c'est entrer dans le jardin secret de la Méditerranée.
J'avais compris assez tôt qu'une force me pousserait sans cesse vers de nouveaux départs.
J'entre au Liban comme dans un livre mille fois lu et relu sans jamais d'ennui.
Tanger restera pour moi un commencement. Tout s'écrit souvent dans les premiers pas.
La légèreté de l'air, où montaient en volutes les mots du muezzin, mêlait les parfums de l'orient et du temps suspendu.
Malte est un point nodal de cette cosmogonie.
Il y a des pays et des villes qui nous attendent.
C'était donc aussi cela être un homme? Être victime ou bourreau? Ou celui qui regardait ailleurs?