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«Lors de mon premier voyage à Tanger, j'avançais dans la trentaine. Je débarque à Malte lesté d'une gravité peu enviable, trois décennies ont passé, mais avec la certitude qu'il m'a été fait encore une fois la grâce d'une nouvelle légèreté.»

Daniel Rondeau aura passé deux années lumineuses dans cette île où il fut appelé comme ambassadeur de France, sans doute parce que ce fut pour lui comme des retrouvailles, un retour vers cette méditerranée qu'il aime tant. Et le titre donné à son livre «Malta Hanina», Malte la généreuse montre qu'elle lui a offert largement et peut-être plus que ce qu'il en espérait.

«Malte est cette île mystérieuse, habitée et bâtie depuis le printemps de l'humanité, posée sur la route du milieu (celle des audacieux, les prudents préfèrent le cabotinage), à égale distance de Tanger et de Beyrouth, entre la Sicile et le rivage libyen» p 23

C'est avec passion, une grande érudition qu'il nous fait partager tous les moments de bonheur vécus dans cette île pleine de charme, dont il nous conte l'histoire mouvementée enjeu stratégique au sein de la méditerranée, où se sont heurtés et mêlés différents peuples.

S'il nous fait part de toute la séduction exercée sur lui par ce lieu en nous en montrant toute la beauté, il n'oublie pas des notes plus sombres comme celle des esclaves présents à Malte jusqu'au XIXème siècle et les nouveaux esclaves qui viennent d'Afrique dans des barques, émigrés qui, lorsqu'ils parviennent à destination sont enfermés dans des camps.

Ce livre est une succession d'émotions esthétiques et humaines, plein d'anecdotes qui rendent vivante et proche cette île, ses habitants et tous ceux qui s'y sont arrêtés qu'il soient anonymes, artistes, savants ou conquérants.
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"Le destin m'a jeté dans une carrière qui n'était pas la mienne. Accroché au rocher maltais par mes lettres de créance, ouvrier de la diplomatie française sur une île perdue au milieu des eaux et du temps,j'ai vu tourner les saisons, et fleurir trois fois les orangers. Il y a longtemps que j'attendais d'avoir ma chaise au banquet méditerranéen. Jusqu'alors je n'étais qu'un oiseau de passage. Malte a tenu ses promesses. J'ai été accueilli, d'une certaine façon délivré, admis dans la confidence d'une vieille civilisation."

C'est ainsi que Daniel Rondeau entame son témoignage de sa relation avec Malte, petite île perdue entre Orient et Occident, île mythique de l'Ordre de Malte qui y régna jusqu'au 18e siècle et est encore bien présent. Deux années qu'il passa en tant qu'ambassadeur de la France, deux années de soleil et de sécheresse.

"Malte est cette île mystérieuse, habitée et bâtie depuis le printemps de l'humanité, posée sur la route du milieu (celle des audacieux, les prudents préfèrent le cabotinage), à égale distance de Tanger et de Beyrouth, entre la Sicile et le rivage libyen."

Retraçant, dans un fouillis oral perturbant, l'histoire et la géographie de Malte, Rondeau nous plonge au coeur de ce bout de caillou, chaud et sec, où les habitants mélangent les cultures. Par sauts et gambades, il livre ainsi un véritable OVNI littéraire, mi-témoignage, mi-essai culturel, qui m'a un peu déconcertée. C'est un livre finalement très érudit (ce que j'aime, mais ici, c'est peut-être trop ...) : j'ai ainsi apprécié sa soif de partager, de nous montrer sa fascination pour cette terre perdue. Mais à force de nous montrer la beauté de Malte, j'ai fini par me demander s'il pouvait être réellement objectif, car il a vraisemblablement été très heureux durant cette période. Auquel cas, c'est davantage une sorte de journal intime, de perception personnelle qu'un véritable documentaire sur l'île. C'est cette ambiguïté qui m'a gêné et m'a empêché d'apprécier pleinement ce livre qui illustre pourtant bien les valeurs du Prix Océans, d'ouverture et de culture différente. C'est d'autant plus dommage que le récit était servi par une plume agréable, et poétique à souhait ...

Peut-être le relirai-je, pour une lecture plus historique et moins littéraire.
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Daniel Rondeau a été ambassadeur de France à Malte. À la lecture des premières pages, je craignais une autobiographie diplomatique et politique. Il n'en est rien. L'auteur ne se raconte pas, il a trouvé un sujet bien meilleur. « C'est cette petite république catholique dont je veux parler, raconter ce coeur précis des eaux, qui semble dériver sans mourir au fil du temps, et ne réclame à aucun Européen d'abdiquer ses souvenirs. » (p. 16) Mais le texte n'est pas qu'une description de l'île, c'est avant tout une déambulation amoureuse et érudite sur un petit territoire qui semble être le point vers lequel pointent toutes les boussoles.

« le faucon maltais est celui que les chevaliers avaient pour obligation de donner, chaque année, pour la Toussaint, au vice-roi de Sicile en seule contrepartie du don que Charles Quint leur avait fait de l'archipel. Cette obligation a toujours été honorée. […] le reste est littérature (Dashiell Hammet) ou cinéma (John Huston). » (p. 244 & 245) Loin des fantasmes qui entourent l'histoire de ce caillou, Daniel Rondeau raconte une Malte généreuse (Malta Hanina), accueillante, solaire et fière. Dans les jardins de Malte, on trouve des lauriers, des oliviers et des orangers. Dans ses rues, on trouve de nombreux Chrétiens, mais tout autant de Juifs et de Musulmans qui composent un peuple qui vit depuis toujours en harmonie. L'île est singulière par sa position géographique, mais aussi par son histoire. « Les deux piliers de l'identité maltaise : la religion et la langue. » (p. 218)

Mais Daniel Rondeau ne raconte pas que Malte : il évoque des ailleurs et des autres hommes, des légendes et des histoires qui toujours le ramènent à Malte. le récit de l'auteur me fait l'effet d'une sage mémoire qui veut se révéler et dévoiler la vérité. Avec sa plume élégante et son érudition discrète, Daniel Rondeau écrit ce que je considère être une biographie de Malte : l'île est présentée comme une terre vivante que des hommes illustres ont foulée. En racontant la vie de ces personnages, l'auteur déroule celle de Malte, joyau et forteresse aux confins de la Méditerranée. Malta Hanina est un très beau récit avec des airs de prose poétique, mais, même si l'auteur ne se met au centre, le texte reste très personnel et attaché à une expérience particulière. À moins de visiter cette île, je ne pense pas pouvoir comprendre réellement le récit. Mais c'est peu dire que Daniel Rondeau sait donner envie de rencontrer Malte !
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Qui aime la Méditerranée aime Malte. C'est ce que nous dit, un peu, la belle citation de Camus en exergue ("il y a, là-bas, une flamme qui vous attend"), et ce que nous dit, beaucoup, Rondeau dans Malta Hanina. "Malte est un point nodal de cette cosmogonie".

Ecrivain ambassadeur à l'instar d'un Ruffin, Rondeau nous délivre le témoignage d'un homme amoureux, d'un homme fasciné. C'est l'histoire d'un envoutement, presque d'un ensorcellement. "Il y a des pays et des villes qui nous attendent." Malte est un enchantement que Rondeau explore au fil de sa folle érudition, au rythme du jour, des saisons, des passions maltaises. On le suit aussi bien déjeunant avec des historiens, que dissertant avec des grands maîtres de l'Ordre, ou encore en patrouille avec des aviateurs de l'agence Frontex ; il trimballe son lecteur sur la piste des mythes homériques, des aventures maltaises du XVIe et au XXIe siècle, des légendes des Chevaliers. L'étourdissant cosmopolitisme de la petite île, qui semble bien être le dénominateur commun, le trait d'union de ces brillantes divagations, est servi par le fascinant millefeuille historique et le fantastique maelström culturel élaboré par Rondeau.

Un récit fragmentaire, porté par des métaphores riches mais esthétiques ; un ouvrage enivrant mais dont la lecture doit être distillée - sous peine d'indigestion. Rondeau s'écoute un peu écrire et a un goût immodéré de la formule ... mais il est vrai qu'il a une plume. On déguste néanmoins cette écriture qui résonne, profondément humaniste, avec laquelle Malte s'impose telle une évidence, une révélation, tout comme la découverte qui fonde la sensibilité de l'humain : "J'avais compris assez tôt qu'une force me pousserait sans cesse vers de nouveaux départs."

"Découvrir Malte, c'est entrer dans le jardin secret de la Méditerranée." N'hésitez donc pas à en pousser la porte avec Rondeau ; de passerelle en passages secrets, de détours en chemin de traverse, voici un itinéraire intellectuel et culturel qui ne décevra pas le voyageur qui a le goût de l'autre et de l'ailleurs, et qui rêve d'une Méditerranée de rencontres. Une belle découverte dans le cadre du Prix France Océans.
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"Une chaleur africaine pèse sur l'aéroport.", telle est la première impression de Daniel Rondeau lorsqu'il arrive à Malte après avoir accepté le poste proposé par le gouvernement français.
De Malte, l'auteur ne connaît rien ou si peu, mais cette île lui rappelle Tanger où il a tenu un poste quelques années auparavant.
Il va s'attacher à découvrir cette île entre Orient et Occident, son histoire : "Malte est gravée dans une histoire et une géographie à la fois européennes et méditerranéennes.", ses personnages célèbres, son passé et son présent : "Découvrir Malte, c'est entrer dans le jardin secret de la Méditerranée."

A travers "Malta Hanina", l'auteur brosse un portrait de Malte au rythme des saisons, avec les paysages qui peuplent l'île mais également l'histoire de son essor au Moyen-Âge avec la formation de l'Ordre des Chevaliers de Malte jusqu'au présent en évoquant le Printemps Arabe en Tunisie, en Egypte et en Libye avec son lot de réfugiés au sort souvent funeste qui partent en quête d'un Eldorado ailleurs, loin de leur pays et des dictatures.
Il s'agit de tableaux plutôt que d'un récit suivi, ce livre fait office de guide pour découvrir Malte et donne en tout cas envie de découvrir cette île.
Le style narratif est proche du lecteur et l'entraîne dans les pas de l'auteur.
Dans ce livre, il n'est pas non plus question que de Malte, mais également de la France, de l'Europe, de la vie d'écrivain de Daniel Rondeau et de ses rencontres, comme si Malte avait servi de catalyseur pour qu'il dresse son propre portrait d'homme et qu'il revienne sur ses expériences passées et ce qu'elles lui ont apporté dans sa vie.

"Malte a tenu ses promesses.", c'est ainsi que conclut Daniel Rondeau sur son expérience professionnelle dans cette île et sa découverte géographique, culturelle et historique.
Ce qui, tout naturellement, m'amène à conclure que "Malta Hanina" a tenu ses promesses et qu'à partir d'un ensemble de tableaux, Daniel Rondeau a réussi à dépeindre Malte, à en saisir le caractère authentique et toute sa richesse et à transmettre toutes ces émotions au lecteur qui, une fois le livre refermé, n'a plus qu'une envie : partir à la découverte de Malte.
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Il n'est pas évident de ne pas « accrocher » à un livre qui ne manque pourtant pas de qualité, et d'originalité. Ce n'est donc pas le contenu qui en est la cause, mais la forme littéraire avec laquelle j'ai du mal de sympathiser.
Fort bien écrit, dans un style élégant, Michel rondeau a largement mis à disposition du lecteur son érudition, mais surtout son expérience maltaise en tant qu'ambassadeur.
Malta Hanina n'est, à mon sens, pas un roman, mais une multitude de tableaux qui combine beaucoup (trop ?) de sujets, de thèmes. Il n'est donc pas question ici d'une histoire, mais d'histoires, et d'Histoire. Un style de recueil de nouvelles, sans que les textes soient des nouvelles.
L'abondance d'évocations, le caractère un peu décousu de l'ouvrage a vite émoussé mon enthousiasme du début. Il m'a finalement été difficile de reconnaître par trop de dispersion, une ile où j'ai passé il y a une dizaine d'années un séjour agréable, mais honnêtement pas inoubliable non plus.
L'empreinte de cet ouvrage restera discrète, d'autant que le titre était à lui seul un appel au voyage, au dépaysement. Dommage, je suis restée sur le quai…


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Malta Hanina n'est pas un roman au sens typique du terme, c'est-à-dire qui raconte une histoire, avec un début et une fin. Malta Hanina est bien plus. Sur la demande de Bernard Kouchner, alors ministre des affaires étrangères, Daniel Rondeau devient ambassadeur de France sur l'île de Malte. Son livre est le résultat de plusieurs années passées sur l'île où il a vu « tourner les saisons, et fleurir trois fois les orangers ».

Malta Hanina est un journal, dans lequel il note les rencontres avec les habitants de l'île qui lui racontent leur Malte. C'est aussi un recueil d'anecdotes historiques sur Malte : des chevaliers de l'ordre de Malte à Napoléon qui a conquis l'île en passant par l'esclavage et les langues parlées, Daniel Rondeau évoque les événements et les personnages qui ont marqué Malte. On voit tout de suite que l'auteur s'est beaucoup documenté sur l'île, à la fois par des lectures (voir la bibliographie à la fin du texte) et par les érudits et historiens qu'il a rencontrés.

Daniel Rondeau a écrit une belle ode à Malte la généreuse (Malta hanina), à Malte la multiple, à la fois catholique, musulmane et juive, à la fois paradisiaque et sujette aux plus violentes tempêtes. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce texte car Daniel Rondeau parvient à nous faire ressentir, par le choix de ses mots et la qualité de son écriture, l'atmosphère particulière de l'île, une atmosphère chaude, isolée, colorée, et l'on parvient presque à sentir le parfum des fleurs et des fruits. C'est un très beau livre qui donne envie de voyager à Malte bien sûr, mais aussi partout ailleurs.
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Daniel Rondeau, diplomate, ambassadeur de France auprès de l'Unesco, écrivain, ayant travaillé dans le milieu de l'édition raconte dans « Malta Hanina » Malte telle qu'il l'a vécu, telle qu'il l'a rêvé aussi. Sous couvert d'anecdotes historiques souvent passionnantes, c'est à une évocation poétique et autobiographique de l'île qu'il se prête. le style est au rendez-vous avec une plume légère et enlevée. Seul bémol pour moi : les références un peu trop fréquentes à tous les « grands de ce monde » que Rondeau a côtoyé, voire tutoyé, qu'ils soient écrivains ou hommes politiques.
Un livre qui ravira les férus d'histoire mais aussi les amateurs d'arts et de littérature … sans compter les amoureux de Malte et les lecteurs en quête d'exotisme.

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Daniel Rondeau est un écrivain, journaliste qui a connu de nombreux métiers et vécu dans diverses régions et pays. Malta Hanina est un hommage à l'île de Malte où il a vécu heureux trois ans comme Ambassadeur de France.
Pendant ces années, il a appris à connaître cette région, mélange d'Afrique et d'Europe. Ce sont d'abord les Chevaliers de Malte qui vont donner la marque à cette île issue de la péninsule Italie, Sicile, Malte.
" La majorité des chevaliers avait été français, comme la plupart des maîtres importants ( L Isle-Adam, le Résurrecteur; La Valette, le résistant; Rohan, le Réformateur), mais le passage des siècles et de nos amis anglais en avaient effacé les traces." Bonaparte choisit l'île comme point de départ de sa conquête d'Egypte et détrôna les Chevaliers. Mais la misère qui s'en suivit donna la place aux Anglais.
L'histoire est intéressante mais largement décousue car l'auteur peut passer des Chevaliers à Cousteau puis lancer une anecdote sur Umberto Eco ou Milan Kundera pour revenir à Saint Paul puis Bonaparte. Entre temps, il nous fait part de sa découverte actuelle de lieux ou personnages importants de l'île. Certes, il témoigne de sa passion et du grand bonheur qu'il a vécu durant ce séjour. Les derniers chapitres sur l'immigration clandestine ou la Libye sont plus concrets et suivis.
"Mais aujourd'hui, Ulysse est noir et meurt en mer dans le silence des vagues, après des mois d'attente et de détresse."
" La main lourde des dictateurs étouffe depuis longtemps les peuples arabes."
Malta Hanina est un hommage qui aurait pu être très intéressant si l'auteur s'était donné un fil conducteur ce qui aurait permis au lecteur de mieux partager cette rencontre avec Malte.

J'ai lu ce roman dans le cadre du jury France Océans.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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« Ecrivain, ancien gauchiste, journaliste et éditeur », comme il se qualifie lui-même, Daniel Rondeau se trouve un jour nommé par Bernard Kouchner ambassadeur de France à Malte où il séjournera trois ans. Un peu à la manière de Dumas à Naples et en Sicile, il note ses impressions sur l'île, y ajoute moult anecdotes historiques, géographiques, ethnographiques voire mythologiques sans trop se mettre en avant et donc en évitant partiellement de tomber dans le nombrilisme habituel à ce genre d'exercice.
L'ensemble donne une sorte de patchwork qui n'est pas inintéressant dans la mesure où le lecteur apprend énormément de choses sur l'histoire de cette petite île perdue entre la Sicile et l'Afrique du Nord et très âprement disputée au cours de l'Histoire. Ainsi en est-il des Chevaliers de l'ordre de Malte, du grand siège et de l'occupation turque, des esclaves logés dans des caves sous les habitations maltaises (on notera au passage qu'aboli par Napoléon, l'esclavage a été rétabli par les Anglais qui y restèrent deux siècles), de la piraterie en Méditerranée, du naufrage de l'apôtre Saint Paul, des Templiers, du séjour de six jours de Bonaparte et du renvoi des chevaliers. le lecteur trouvera également de belles descriptions de sites pittoresques et des indications géographiques voire folkloriques. Ainsi apprend-on que les Maltais ont une passion pour les feux d'artifice, pour la chasse et qu'ils célèbrent avec une ferveur toute castillane la Semaine Sainte. L'ennui, c'est que tout cela vient au fil d'une plume de qualité et est présenté dans un aimable fouillis sans véritable fil conducteur. On passe de considérations sur Kundéra ou sur « Le pendule de Foucault » d'U.Eco à de courtes biographies de Tourville ou de Suffren puis au triste sort des « boat-people » africains traversant la Méditerranée sur des rafiots déglingués. Ni journal intime, ni récit de voyage, ni guide, ce livre fourre-tout ne m'a pas semblé le plus convaincant de la sélection du Prix Océans.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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