Partition amoureuse

Partition Amoureuse est écrit sous forme d'une longue lettre : Margaux, une quadragénaire mère de famille, s'adresse à son premier amour et lui narre le long chemin qu'elle a parcouru depuis qu'elle l'a connu. On assiste alors à la rétrospective d'une vie amoureuse en y découvrant tous ses secrets.

Un des gros problèmes que j'ai eu avec ce roman est l'héroïne principale. Je n'ai absolument pas réussi à m'attacher à Margaux autour de laquelle gravite toute l'histoire. Elle m'a parfois semblé antipathique même si je ne saurai expliquer pourquoi.

Margaux est chef d'orchestre. de surcroît, beaucoup de termes relatifs à la musique sont employés. J'ai beau apprécier la musique classique, je suis loin d'être une grande connaisseuse : c'est donc tout naturellement que je n'ai pas saisi certaines notions abordées. J'avais alors cette impression de rester en "retrait", comme sur le bord de la route. C'est sans doute une des raisons qui justifie le mal que j'ai eu à "entrer" dans l'histoire.

Un des points positifs de ce roman est tout de même sa longueur : même si il ne m'a pas toujours plus il se lit relativement vite en raison de sa police et des chapitres qui, tout comme le roman, sont très courts.



Finalement, je n'ai pas tant de choses à dire sur ce roman. Je n'ai pas réussi à entrer dedans ni à m'attacher aux personnages. La plume de l'auteure est toujours aussi agréable et fluide, mais l'histoire ne m'a malheureusement pas plu. de tous les Tatiana de Rosnay que j'ai lu, c'est de loin un de ceux que j'ai le moins apprécié.

Pas le meilleur Tatiana de Rosnay mais un bon moment passé avec ce livre.
J'ai beaucoup aimé la construction, Margaux la narratrice, écrit une longue lettre a Max son premier amour et au fil de cette lettre, l'on découvre sa vie, les hommes qu'elle a aimé, son métier de chef d'orchestre et sa passion pour la musique.

Vite lu, vite oublié même si le portrait d'une femme chef d'orchestre est original. Les pages sur son rapport à la musique sont intéressantes, ses relations avec des hommes plus âgés bien analysés mais dans l'ensemble c'est un peu plat.

Je ne suis apparemment pas le lecteur ciblé par Tatiana de Rosnay… Pourtant j'adore les héroïnes au caractère bien trempé et je ne dédaigne pas les intrigues psychologiques et sentimentales. « Raison et sentiments » de Jane Austen, par exemple, m'a captivé. Mais là… Quelle déception…

On nous dépeint une femme libre, indépendante qui élève seule son enfant (avec beaucoup d'argent, un appartement dans les beaux quartiers, un autre pour pouvoir travailler tranquille, un étudiant logé dans une chambre sous les toits en guise de nounou, tout va bien pour elle, quand même !) ! Chef d'orchestre renommée qui a su imposer son talent dans un univers machiste, elle reproduit cependant dans ses histoires d'amour les pires clichés de la femme soumise ! Son parcours sentimental est jalonné de « papas de substitution » aux tempes argentées ou aux cheveux blancs, des quinqua ou des septuagénaires grands, solides pour la plupart, et riches… Un romancier masculin serait sans doute taxé de misogynie pour avoir osé accumuler autant d'images d'Épinal… On nage en plein fantasme et, pour tout dire, j'ai eu la sensation de parcourir un livre de la collection Harlequin déguisé sous une couverture respectable…
Je me suis ennuyé du début à la fin et ce pour plusieurs raisons. D'abord l'histoire n'est finalement qu'une suite de petites nouvelles vaguement teintées d'un érotisme désuet qu'on croirait imaginer par une jeune femme tout juste sorti de son école de jeunes filles. Ensuite les aventures sentimentales du personnage donnent lieu à une foule de considérations plates qui tiennent du lieu commun et du cliché. Enfin, la romancière ne fait aucun travail de structure et d'intrigue : donnant comme objectif de départ à son protagoniste l'envie d'organiser un « dîner des ex » pour son quarantième anniversaire, elle ne fait rien de cette idée qui était la trouvaille originale de cette histoire ! Elle l'évite même paresseusement en terminant ce récit mou et sans surprises ni rebondissement juste avant que ce fameux dîner commence…
Le style est classique. Reste cette idée – pas nouvelle mais ici habilement exploitée – de comparer les hommes et les aventures à des morceaux de musique pour nous plonger ainsi dans la psyché du personnage qui voit le monde à travers sa passion musicale.
A la fin de l'édition de poche, l'éditeur détaille la bibliographie de la romancière : ses autres histoires m'ont paru plus originales, allant dans des directions différentes. Je vais laisser passer le temps et retenter le voyage avec Tatiana de Rosnay pour ne pas rester sur une déception aussi cuisante…

Petite histoire digne de Tatiana de Rosnay...après quand on connaît pas beaucoup la musique c'est déroutant, mais bon ça se lit quand même !! et c'est tout à fait compréhensible même sans connaissance de musique classique.
Ca se lit bien ....même s'il restera pas dans mes annales par rapport à cette auteure.

C'est la première fois que je ne suis pas emballée par un livre de cette auteure qui me plait assez par son style, simple et direct.
Cela tient probablement au personnage principal, Margaux, cette belle rouquine de 40 ans, chef d'orchestre qui fait le bilan de sa vie amoureuse.
J'ai trouvé que le personnage était en carton pâte, sans profondeur et d'un nombrilisme sans vergogne, même son fils est un pâle satellite autour de cette femme si imbue de sa personne.
Et puis cette idée saugrenue de vouloir réunir ses ex -principaux partenaires amoureux, autour d'une table, comme si ces hommes qui ont refait leur vie ailleurs étaient ses vassaux et se devaient de lui rendre hommage...quel toupet, cette nana !
Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Lu en Août 2018
Ce roman a deux titres dont "Le dîner des ex".
Histoire rapide à lire et agréable. C'est une lettre destinée à son confident, comme un journal intime. La femme nous décrit ses relations amoureuses qui ont compté pour elle. Chaque partie décrit un homme. Elle est chef d'orchestre, d'où le titre récent "Partition amoureuse". La musique compte plus dans sa vie que ses sentiments. On s'envole à ses paroles comme lorsqu'on écoute de la musique.

Elle ne cite pas Tchaïkovsky alors que c'est mon préféré ! Mais cela ne diminue pas le charme de ses révélations simples et naturelles.