C'est vraisemblablement qu'il y a une vérité dans la misère, qu'il y a une façon très singulière de l'appréhender. La misère n'est pas ce drame de l'existence qui tue.
Vous donnez tous les indices pour qu'un vaincu se relève.
Et ce redressement est d'une beauté infinie.
C'est un chant de consolation d'une incroyable douceur.
Vous faites vibrer en moi la note de la mélancolie.
Il ne faut pas du courage pour sortir de la misère.
Il faut de la pureté au cœur et des larmes.
Vous êtes mes larmes, Louis.
Et ce chant mélodieux vient de loin.
Il se soulève comme une vague, il emporte tout, loin des jugements.
Peut-être en sentez-vous les vibrations.
Il fallait une caisse de résonance.
Il faut du temps pour que l'humanité intègre en elle un événement aussi puissant. Aussi intime, personnel et puissant.
Vous avez réussi cela, à faire de l'expérience la plus intérieure et la plus grave un phénomène dont on n'a pas encore mesuré l'ampleur.
Ainsi, il y aurait un revers à la violence du présent, ce serait les larmes qui coulent doucement dans les âmes à venir.
Puissent mes yeux voir encore.
Vidéo d'une sculpture (2020)