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3,67

sur 1172 notes
J'ai lu ce livre assez facilement, c'est la principale qualité que je lui confère, son ton et son rythme, bien que monotones, sa façon d'écrire, m'ont plongées facilement dans le livre et étaient intéressantes. Vers la fin du livre, j'ai seulement commencé à éprouver de l'agacement et de l'impatience, trouvant que les réflexions de l'auteur tournaient en rond sans nous amener à quelque chose de concret. Je ne peux pas reprocher à un texte de ce type d'être égocentrique, puisque le principe du livre est de nous transmettre les pensées du personnage. Seulement, je finissais par éprouver de l'agacement par des passages qui trop souvent, me donnaient l'impression d'un manque d'authenticité, d'un personnage qui, finalement, n'écrivait que pour se dédouaner lui-même, de se perdre en justifications pleurnichardes sans utilités (se justifier pourquoi et envers qui?), constamment en train d'accuser autrui, se positionner en rôle de victime tout en prônant l'indifférence, l'acceptation totale de sa solitude dans laquelle il vivait en harmonie avec lui même, de faire de sa solitude et de sa paix intérieure, de son choix de s'être éloigné des hommes tellement plus inférieurs que lui, d'avoir fait de cela une vertu pour au final… ne parler que des autres pendant tout l'ouvrage; s'égarer dans des longues tirades respirant la frustration, la mauvaise foi, et l'envie de s'enjoliver soi même, de se poser sur un piédestal et de façon pompeuse.

Même si cela commençait bien et que le livre dégageait quelque chose d'apaisant, je n'ai pas apprécié ce type de discours, ni la personnalité de l'auteur qui transparaissait à travers celui ci. A partir des premières centaines de pages, je n'avais l'impression que de tourner en rond dans un long discours uniquement constitué de plaintes, de rancoeurs dissimulées, de victimisation et d'auto gratification.
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Je l'ai lu aussi pour le lycee dans le cadre de l'étude de la sensibilité. J'ai eu énormément de mal à le lire, il était obligatoire alors je me suis forcé, mais il ma paru très long bien qu'il ne soit pas épais. Ce n'est pas mon type de lecture.
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Un de les livres préférés. La haine de l'humanité est aussi forte que son amour du calme, de la collection de végétaux. Ce livre m'a fait aimer JJ ROUSSEAU. C'est aussi un témoignage sur son époque. NU incontournable facile à lire.
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Voilà une lecture dont la poursuite m'attend depuis le temps de mon Lycée, que j'avais interrompue paradoxalement au moment où toute la souffrance géniale de Rousseau m'apparaissait, au début de la "Troisième promenade", quand il dit : "L'adversité sans doute est un grand maître, mais il fait payer cher ses leçons, et souvent le profit qu'on en retire n'en vaut pas le prix qu'elles ont coûtées." La voilà poursuivie et, tout en admirant à la fois la simplicité et le scrupule du raisonnement, la vulnérabilité qu'on a qualifiée de paranoïaque devant le jugement d'autrui, et la réitération incoercible de ses confessions, écrite entre 1777 et 1778, je me suis posé la question pratique de sa prise de notes... C'est tout moi. Eh bien, il écrivait sur des cartes à jouer qu'il promenait avec lui alors même qu'il affirmait de n'avoir pas pris d'écritoire lors de son séjour sur l'île Saint-Pierre, près de Neuchâtel...

La parenté avec l'écriture de Montaigne, rubriquée mais "à sauts et à gambades" m'est irrésistiblement apparue. Il mêle souvenirs et observations, thèmes médités au cours de ses promenades avec de très longs passages narratifs où reviennent souvent ses motifs de crainte les plus profonds, bien que sa "paranoïa" semble s'être stabilisée et apaisée. Selon le séminaire d'Agrégation que je suivis jadis, ce n'est pas juste un problème de nomenclature créée à partir de son cas : Rousseau l'admet lui-même, parle de "délire" et dit qu'il a duré dix ans. Il aborde également à demi-mots la question de ses enfants dans deux Rêveries... Bref, il attaque immédiatement par sujets de controverse le concernant qui ont dû l'outrager le plus profondément. Il est en effet là dans la période où, après avoir publié tout ce qui révolutionna les idées, il n'en finit plus de tenter de se justifier personnellement, mais on a quitté l'urgente plaidoirie pro domo de Rousseau juge de Jean-Jacques. Et il est touchant dans sa souffrance, de toute évidence sincère, bien sûr. Il finit par en parler dans pratiquement chaque promenade mais, avec un peu d'attention, on voit qu'il essaie, au-delà de sa pose cicatricielle démentie par l'obsession, de faire son miel philosophique de son expérience, qu'il essaie de tirer une observation du mécanisme de la blessure de trahison et de la blessure narcissique (qu'il ne nomme évidemment pas ainsi), de la fuite misanthropique en apparence mais de la peur réelle qu'on le blesse encore... au point qu'il s'organise régulièrement des confrontations avec les passants pour faire face à sa terreur des injures et de la calomnie pour vérifier en lui-même ce qu'il ressent, ne ressent plus, ressent encore et pourquoi. C'est de la science, pas de la pleurnicherie, et écrite d'une très belle plume.
Cf. la suite de cette longue note de lecture sur mon blog :
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Rousseau a beau être quasi insupportable dans ses Confessions, quand il parle de ses promenades, la nature luxuriante pousse tout autour du lecteur, et on peut même sentir les fleurs dont il parle.
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Livre qui me permet de faire de l'introspection, qui me détend et qui incarne tellement de valeurs.
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Un grand classique que j'ai découvert pendant mon adolescence en dehors du cursus scolaire. Une révélation, une sensibilité qui m'est chère car ce philosophe est un amoureux de la nature et sa façon d'en parler me touche.
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Ah j'aurai tant aimé avoir cette même conscience solitaire...............
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bankole@yahoo.fr

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