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3,79

sur 366 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aurais voulu aimer ce livre, mais ce n'est pas celui auquel je m'attendais.
On suit la vie de 4 copains, de l'élection de Mitterrand à celle de Hollande, et François Roux en profite pour faire une radioscopie de la société française tout au long de ces 30 années. C'est la partie que j'ai préférée, d'autant que de nombreuses réflexions de l'auteur (sur le bonheur, la réussite, l'argent) m'ont semblé très pertinentes.
Cependant, j'ai eu du mal à m'attacher à ces 4 personnages, qui me sont apparus trop lourdement comme des prétextes pour raconter la déliquescence de notre société depuis le tournant de la rigueur de 1983 : le politicien, l'entrepreneur, l'artiste, le raté. Ils ne m'ont pas paru sympas (qualificatif jugé ringard par le narrateur, mais j'assume), et j'ai eu du mal à comprendre la puissance de leurs liens, tant ils me semblaient distants les uns des autres (mais c'est peut-être un truc de mecs !).
C'est donc un rendez-vous manqué pour moi, et je le regrette.
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Le Malheur national brut.
Ou est le bonheur ? Ah ils le cherchent (les personnages du roman)? C'est un but ?
Même pas.
Ou est la somme des joies ? Dans quel assemblage de moments ?
Trente ans et des poussières d'une vie et que de regrets, de larmes, de renoncements !
Alors voilà pour une fois, je m'y colle, aux livres de la rentrée.
C'est le sujet, l'histoire d'amitié sur 30 ans, c'est l'époque, les années 80, qui m'a donné envie d'ouvrir ce roman. Et la photo de couverture. Ah que d'insouciance dans ces regards. Mais la photo fige un instant, elle rend immortel le plus infime moment de joie. Et si c'était le point de départ d'une grosse erreur ? Croire que l'instant observé peut ainsi se prolonger ?Bon oui, j'aime cette photo.
Mais peut-on aimer un livre pour sa couverture ?
Je crois que j'apprécie ce roman pour ces errements. Et je pense que je ne l'aime pas pour les mêmes raisons. Les ficelles sont grosses. Des gosses de province sont amis de loin. Est-ce cela l'amitié ? On sort de ce récit en se disant qu'ils sont amis juste parce qu'ils se connaissent depuis des années, depuis l'enfance et qu'ils ont grandi dans le même village. On ne sent pas cette amitié de tous les jours, qui remplit le temps, qui soulage la peine, qui agrémente la joie. C'est faute de mieux qu'ils sont amis. Ils sont tous isolés, terriblement seul dans leurs existences. On attend les petits moments entre eux, des confidences, les silences qu'ils sauraient se partager. Un seul instant dans le récit sort du lot, lorsqu'ils sont sur le bateau. Chut… je n'en dis pas plus.
Mais dans l'ensemble, ces petits moments en creux ne viennent pas. Ils ne sont ensemble qu'à l'instant de fêtes. Celui du bac celui de…etc..
On peut aussi regretter l'absence des années 90. On passe subitement des années 80 à la fin des années 2000… Oups, comme ça vingt ans s'envolent. Pourquoi ? Il n'y a rien à dire sur les années 90 et le début des années 2000?
Ok on les retrouve changé, il y a ceux qui ont réussi et celui qui a… Faut pas trop en dire.
C'est bien écrit, mais il manque quelque chose. Il manque de la chair. Il manque de l'émotif, du sensible. Contrairement à des critiques lus sur Babelio, je ne trouve pas attachant les liens entre les 4 amis, alors que des personnages de second plan, eux le sont bien plus, attachant.
Dans l'ensemble il manque une tendresse diffuse, un petit quelque.
L'évocation du sida est bien faite, parce que subtile. La grande histoire par le biais de la politique française, un peu lourd. Par contre le personnage qui est dans l'entreprise, donne une bonne idée du travail de cadre, de l'ambiance dans une grosse société. Ce qu'on pourrait dire sur les personnages c'est que chacun à leur manière englobe une part de notre société ; L'artistique, le politique, l'économique agrémenté par une touche sociale.
« Paul » est le personnage le mieux écrit. Normal, me diriez vous, c'est le narrateur.
La fin, comme si l'auteur commençait à maitriser son sujet, prend plus d'épaisseur, mais du coup, il en fait trop. Dur de trouver le ton juste. Ensuite quelque chose m'a gêné.
Il y a un narrateur principal, Paul. Et les autres personnages sont évoqués à la troisième personne du singulier. Pourtant parfois, quelqu'un, qui ne semble pas être Paul, nous prend à parti, il s'adresse directement à nous, lecteur. Ça casse le rythme, on se demande pourquoi, ce trait d'humour, de complicité, s'il s'était imposé dès le début, n'aurait pas été gênant, mais lorsqu'il s'insinue brusquement au détour d'un aparté, semble complètement déplacé.
Ca donne l'impression que l'auteur ne sait pas ou placer le regard. Etrange.
Dans l'ensemble je ne dirais pas que c'est un grand livre, mais il a le mérite d'évoquer presque un demi-siècle, de raconter la vie de quatre personnes, que j'ai du mal à qualifier d'amis, de nous rappeler que monde qui recherche le bonheur national brut sans le trouver.
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De 1981 à 2012, de l'élection d'un président socialiste à l'autre, à travers les destinées de quatre copains, c'est tout un pan de notre histoire la plus récente que déroule François Roux.
De facture on ne peut plus classique, ce roman aura pour certains le parfum suave des souvenirs d'enfance. En l'occurrence, ces quatre personnages, que l'on découvre l'année de leur bac, n'ont que six ou sept ans de plus que moi. C'est dire si ce qui est raconté a eu pour moi la saveur incomparable d'une petite madeleine...

Construit en deux parties, le roman juxtapose deux périodes séparées par une ellipse temporelle de 25 ans rendant d'autant plus aiguë la césure, voire la fracture, qui s'est opérée entre elles. En effet, au-delà de l'évolution naturelle des personnages passés de l'état d'adolescents indécis pour les uns ou pleins de confiance en l'avenir pour les autres à celui d'hommes murs ayant tracé leur sillon, c'est un changement plus profond qui est ainsi mis en évidence.
Si l'insouciance, l'espérance et la légèreté sont de mise dans la première partie, ce n'est pas uniquement parce que les héros sont de tout jeunes gens. Cela correspond aussi à une époque, celle qui suit les Trente glorieuses, qui, en dépit des chocs pétroliers et du chômage qui commençait à se révéler préoccupant, se caractérisait encore par un relatif espoir en l'avenir et une certaine propension à «jouir sans entraves», dont l'apparition du sida n'allait pas tarder à sonner le glas.
Le ton est plein de verve, l'humour omniprésent. Les références à des objets, des publicités ou des personnalités aujourd'hui oubliés qui émaillent le texte sont autant de joyeuses étincelles qui feront resurgir des tréfonds de leur mémoire de tendres souvenirs aux lecteurs quadragénaires... Je ne vous révèlerai pas en quelles circonstances sont convoquées les icônes de l'aérobic que furent Véronique et Davina, mais sachez que l'évocation de leur inénarrable Tou tou you tou vaut le détour !

Cette première partie se clôt cependant sur un climat plus sombre, augurant déjà l'aube d'une nouvelle époque. Tandis que le sida fait ses premières victimes, que le vote d'extrême droite atteint les 10 % et que l'art apparaît de plus en plus comme une valeur marchande dépouillée de toute valeur intrinsèque, annonçant la suprématie de l'argent-roi, nos quatre héros tentent tant bien que mal de se défendre des vicissitudes de l'existence dans un grand éclat de rire encore complice...
Rideau.

Le ton de la seconde partie est d'emblée plus feutré. Tanguy, Rodolphe, Paul et Benoît ont vieilli, bien sûr. Certains ont fondé une famille, joué la carte de la réussite professionnelle ; tous s'interrogent sur le bien-fondé de leurs choix... Au-delà de ces questionnements intimes bien légitimes à cette période de la vie, leurs fêlures sont exacerbées par le tournant pris par la société.
Le règne de l'image, du marketing et surtout de la finance les pousse à commettre des actes dont ils essayent avec plus ou moins de succès de se convaincre du bien-fondé.
C'est un tableau plus sombre que dépeint François Roux. Harcèlement moral, évasion fiscale, politiciens carriéristes en constituent quelques-unes des touches les plus saillantes...

François Roux ne prend pas vraiment parti, il ne fait pas de critique, ni même de satire sociale, ce que d'aucuns peuvent regretter. Il faut prendre cet ample roman pour ce qu'il est : une fresque fort agréable à lire, à l'issue de laquelle on s'interrogera avec l'auteur : comment trouver son propre bonheur dans un tel contexte ? Et d'abord, qu'est-ce que le bonheur ? Des questions auxquelles chacun apportera ses propres réponses...

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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C'est à travers les regards de 4 amis qu'on traverse les 30 dernières années dans cette fresque nostalgique. On débute avec l'élection de François Mitterrand et l'on découvre petit à petit les 4 personnages principaux, 4 garçons très différents mais néanmoins amis.
C'est avec un réel plaisir qu'on se rappelle ces années passées, les anecdotes, les souvenirs personnels et la vie remplie d'espoir que l'on pouvait apercevoir... Je regrette cependant que le sentiment principal qui semble émerger de ce roman n'est pas celui de la nostalgie douce et heureuse mais plutôt le triste constat qu'on attend toujours le bonheur promis !!!
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Commencé, puis abandonné, puis repris, ré-abandonné, enfin re-commencé et terminé. Donc je viens de vivre une lecture laborieuse.
Le point de départ pour avoir choisi ce livre a été un attrait pour les années 8O. Génération désenchantée.
La première partie du roman m'a servie. le roman commence presque brusquement sur le 10 mai 1981; c'est précis, bien vu, campant quatre jeunes, aux histoires différentes, au milieu socio-culturel différent. L'auteur nous les fait vivre par la voix d'un des leurs, Paul, ils viennent de passer leur bac et ont plein d'envies. Nous les suivons pendant trois ans, jusqu'en 1984. Un peu long parfois, répétitif, lassant, les personnages n'ont pas assez d'épaisseur. Et, toutes ces pages véhiculent malheureusement des poncifs, des clichés (sur l'homosexualité notamment).
Et, nous passons à une seconde partie qui démarre en juillet 2009. On retrouve les protagonistes. Ils ont vieilli (quelle surprise), et nous retrouvons des stéréotypes. J'ai ressenti une grande fatigue, dans un premier temps, je me suis traînée, puis j'ai passé la cinquième vitesse, et j'ai lu en diagonale.
Quant au style, il est banal. Peu de surprises.

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Chronique générationnelle, de l'élection de Mitterrand à celle de Hollande , la France des années 80 et celle des années 2000 vues à travers les yeux et le destin de quatre amis d'enfance, bretons en plus .... la promesse est intéressante. Je viens de terminer les 679 pages et je ne suis pas vraiment convaincue !

La première partie dresse le portrait des quatre personnages : le jeune homosexuel écrasé et méprisé par son père qui va chercher sa liberté dans la capitale; le talentueux et ambitieux fils d'un militant communiste pur et dur qui se construit un destin politique au sein du PS avec Cambadelis pour modèle ; l'orphelin de père qui , de la petite usine de poisson familiale se rêve en Bernard Tapie et sera happé par le monde des affaires; le « moins doué » mais le plus attachant, dans la première partie du roman du moins, l'artiste de la bande, reste fidèle à sa terre natale et fait de la photographie.
Les portraits sont déjà un peu caricaturaux mais bon... Au seuil de leur vie d'adultes en 1981, ils se cherchent et se construisent dans une France évoquée par quelques noms et références qui parleront aux moins jeunes d'entre nous !
Nous les retrouvons 25 ans plus tard et le constat est plutôt amer : désillusions, doutes, burn out, compromissions, désert sentimental pour certains... Là encore , les portraits ne sont pas très originaux . le milieu impitoyable de l'entreprise n'a d'égal que celui de la politique, le milieu artistique n'est guère épargné et le seul personnage un peu sympathique est devenu un photographe à la mode, à mille lieues de son histoire personnelle. Chacun s'interroge sur sa vie, ses renoncements, ses aspirations profondes.
Morale de l'histoire : l'argent ne fait pas le bonheur, il est difficile d'être heureux, on ne réalise pas toujours ses rêves de jeunesse . Dit comme ça, c'est un peu méchant mais c'est ce qu'il me reste de cette grande fresque qui se lit facilement, un tableau léger et un peu superficiel de la vie politique, économique et sociale de la France des années 90 et 2000. Au vu des critiques, j'en attendais plus, d'où ma déception !
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L'exercice de la chronique littéraire est toujours difficile quand la lecture reste mitigée. Un avis positif ou négatif s'écrit tout seul, tant on ressent l'histoire. Mais quand une lecture semble inachevée par un manque de profondeur où une histoire un peu trop légère, l'exercice devient tout de suite plus compliqué.

Comme vous avez pu le comprendre ma dernière lecture n'est pas un coup de coeur, mais elle ne correspond pas non plus à une horreur absolue. Ce livre est agréable, il se lit très bien mais on n'en garde pas un souvenir cuisant.

La volonté de l'auteur est de lier son roman aux impacts politiques qu'on a pu avoir dans notre société. Avec comme véritable ligne de fond la montée au pouvoir du parti socialiste. L'idée est bonne, mais son exécution laisse à désirer. L'histoire ne s'appuie pas réellement sur l'Histoire politique et tourne autour sans lui donner la résonnance que l'on en attendait au vu du résumé. Il aurait été plus intéressant d'utiliser la politique comme moteur pour ce roman.

Le livre se compose de deux parties. La première met en scène quatre jeunes hommes, amis et très différents dans leurs visions de la vie et dans leurs choix politiques. L'histoire démarre en 81, l'année de leur bac et de la victoire de Mitterrand alors au pouvoir. La deuxième partie reprendra ses jeunes hommes et nous amènera 25 ans plus tard à la veille de la victoire de François Hollande. A mes yeux ces deux parties sont très disparates. La première beaucoup plus approfondie, nous fait découvrir ces personnages et on voit leurs vies qui se construisent en fonction de la société et de leurs choix. Mais la deuxième partie nous laisse froid, on manque de profondeur et peu à peu on perd l'intérêt du départ. La politique ne sert qu'à combler un manque d'intérêt pour les personnages. On en arrive à la fin du roman en se disant : « Tout cela pour ça ! »

Un roman qui semble inachevé, presque bâclé. C'est fort dommage quand on pressent le potentiel qu'on nous met au début de cette histoire.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Le 10 mai 1981, le France bascule, tous les espoirs sont permis. François Mitterand est élu. La gauche prend le pouvoir.

Quatre amis vivant en Bretagne, l'année de leur dix-sept ans, celle du bac, vont nous conter leurs espoirs, leurs rêves. Ils partent à la recherche du bonheur, de la réussite.

Paul, le narrateur, méprisé par son père, est envoyé à Paris pour suivre la trace de son géniteur. En effet, il est décidé qu'il fera des études de médecine. Il n'en a rien à faire mais Paris est pour lui synonyme de liberté. Il se cherche, se questionne par rapport à sa sexualité. Il se découvre, il est homosexuel. C'est le personnage que j'ai trouvé le plus attachant.

Rodolphe dont le père est communiste côtoie la politique depuis son jeune âge. Il étudiera à Rennes, y rencontrera Gabriel un militant et se dirigera bien entendu en politique. Il est socialiste dans l'âme et a beaucoup d'espoir à l'aube de sa vie. Il est attiré par le modèle de réussite de Bernard Tapie.

Tanguy est orphelin de père et dès son jeune âge a le sens des affaires, il aidera sa mère dans l'entreprise familiale. C'est un boulimique du travail, du sexe; il veut réussir.

Paul, notre quatrième larron est le seul à rester en Bretagne. Il a reçu un appareil photo de son grand-père. Seule la photographie l'intéresse.

Une ellipse de vingt-cinq ans passe et nous retrouvons nos protagonistes en juillet 2009. Que sont-ils devenus ? Leurs rêves, leurs espoirs se sont-ils réalisés ?

C'est vraiment une fresque d'une génération, la mienne car j'ai un an de différence par rapport à nos amis. On retrace une époque et j'ai aimé y retrouver les chansons, les films qui ont traversé ma jeunesse.

D'un François à l'autre on voit l'évolution du monde politique, l'évolution de notre société, l'apparition du sida...

On retrouve les personnages à l'heure d'un premier bilan à l'aube de la cinquantaine. Ont-ils trouvé le bonheur ? C'est quoi réussir sa vie ?

C'est un oeil critique sur le capitalisme, une fresque politique et sociale, une description du monde de l'entreprise, du rôle et du pouvoir de l'argent, de notre société de consommation et ses maux, du sida, de l'argent au centre des scandales politiques, du harcèlement moral et professionnel, de l'évasion fiscale, les pots de vin…. La vision est juste, l'écriture percutante.

J'ai trouvé quelques longueurs et avoue m'être par moment un peu forcée pour arriver au bout de cette brique de 765 pages. Je suis néanmoins contente d'être arrivée à son terme. Mon état de fatigue du moment ne m'a pas permis d'apprécier à sa juste valeur ce récit d'une grande justesse. Une certaine vision du mode capitaliste, cet aspect fortement mis en évidence , se rapprochant beaucoup trop de mon milieu professionnel actuel m'a probablement empêché de profiter pleinement de la lecture.

Ma note : 7/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Il a suffit que Gérard Collard le compare au Club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guénassia, roman que j'avais particulièrement apprécié, pour que me prenne l'envie de l'acquérir. J'ai donc attendu sa sortie en poche pour le lire. Résultat, comme à chaque fois que j'écoute Gérard Collard, je suis déçue. Je suis déçue de ne pas avoir trouvé la puissance que j'espérais, que j'attendais. J'ai envie, en effet, quand je lis un roman dit politique, d'une force, d'une puissance dans l'analyse et l'écriture. Là, ils ont manqué même si j'ai pu apprécier la critique de la société et du capitalisme financier; même si j'ai pu approuver l'analyse faite par l'auteur. Seulement, il a manqué quelque chose; ce quelque chose qui fait la différence, qui fait la puissance de l'intelligence. En l'état, il s'agit "seulement" d'un roman qui reprend les propos et analyses que l'on retrouve sans difficulté dans les essais et les recherches socio-politiques. En l'état, il n'y a rien qui puisse me nourrir intellectuellement. Dommage.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Ce roman nous propose de suivre le destin de quatre amis, jeunes hommes sortis du lycée au début des années 80 et quinquagénaires de nos jours. Tout commence par l'élection de François Mitterrand en 1981, tout se termine par l'élection de François Hollande en 2012. La première partie, au début des années 80, m'a bien plus plu que la seconde, de nos jours, sans doute car certains passages sont trop caricaturaux ou attendus.
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