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EAN : 9782809711820
32 pages
Editions Philippe Picquier (04/05/2016)
4.33/5   9 notes
Résumé :
Le printemps est arrivé, les cerisiers sont en fleurs. Yuki se souvient avec émotion de sa rencontre à l’âge de huit ans avec Obaasan, une vieille dame japonaise de Kyoto devenue sa « grand-mère-amie ».
Dégustation de gâteau au thé matcha, promenade sous la lune, jardinage, créations en tissu, évocation du voyage, des chemins de traverse…C’est tout un partage d’expériences, d’attention aux détails et aux battements de la vie que narre cet album célébrant la b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Mariko Sakamoto est une vieille dame qui habite une machiya, maison typique de Kyoto. C'est la voisine d'une petite fille, Yuki, qui la nomme Obaasan, grand-mère.
La petite fille se remémore tous les instants partagés avec sa grand-mère amie : Sa maison toute simple et pourtant si raffinée, l'apprentissage de la couture et de la broderie sashiko, les moments de détente en regardant à la télévison des émissions sur le Japon ancien.
Obaasan a transmis à Yuki tout ce qui a donné un sens à sa vie : le sentiment qu'il faut vivre "Dans le présent, ici et maintenant", aimer la poésie, partager ce qu'on possède, que ce soit un savoir ou des salades de son jardin.
Un petit album qui permet de découvrir quelques aspects de la culture japonaise, et met en valeur les liens qui se tissent entre toutes les grands-mères, y compris les grands-mères d'adoption, et leurs petites-filles.
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: Obaasan.

Il me semblait dans mon ignorance que le San désignait une personne dans le langage japonais.

Sur le doute, je glisse sur le web pour m'enquérir d'une confirmation avant d'attaquer ce bel album dont la 1ère de couverture aux couleurs pastel fait diablement envie.

Une vieille dame au sourire discret et en habit traditionnel japonais donne l'air de nous accueillir dans son foyer.


Dixit le Web: "Terme japonais.

Obaasan désigne une vieille femme mais aussi une Grand-Mère.
Obaachan est utilisé aussi pour Grand-Mère, avec un caractère plus intime, l'équivalent de Mamie et Grand-Mère.

Pour la petite culture, Obasan qualifie une Tante ou une demoiselle.

Baachan est un terme réservé aux hommes pour traduire aussi une vieille femme ou également une Grand-Mère.



Peut-être que cette vieille femme est une Grand-Mère,

ou qui sait encore toujours une demoiselle?

C'est là l'occasion de découvrir ces petits sentiers proposés et également cette héroïne Obaasan.

Les deux héroïnes, devrais-je dire, puisque la narratrice de 8 ans, Yuki, est celle qui nous mènera par la main chez cette voisine de 70 ans.



Avec les visites de la petite fille, nous découvrons la culture japonaise par le biais de la "Obaasan", au travers de petits objets caractéristiques, décoratifs, avec des petits ateliers de confections entre copines des deux âges et son plaisir du jardin.

Oui, c'est bien là la journée d'une Obaasan, toute dédiée à cette petite fille, sa voisine, qui en profite régulièrement et par là même partage aussi ses petits secrets de recettes gourmandes.

La transmission se fait dans les deux sens, cela en est très agréable dans l'évocation.

Il y a encore à apprendre et en plus par ces tous jeunes esprits.

La régulière petite bouche froncée de la Grand-Mère démontre bien qu'elle ne boude pas son plaisir.

Comme dit, la vie ne lui a pas tout donné mais elle lui permet toutefois de profiter des choses autrement.


Le récit est simple, délicat comme une esquisse de sourire, touchant.

Nous nous sommes engagés sur les petits sentiers et personnellement, j'ai apprécié d'y être bien reçu par le travail des auteures.

Le réalisme des images de la mamie, presque customisées de couleurs pastels et de petits détails pétillants, est presque photographique.


C'est un genre Roman Illustré très chouette pour célébrer le troisième âge.

A découvrir.
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Livre hommage à une belle Obaasan. Chaque chapitre illustre une philosophie de vie très positive et empreinte de sagesse. L'histoire permet de découvrir la culture asiatique à travers des instantanées de vie.
Notion de génération et de partage.
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Les illustrations et l'histoire sont magnifiques. Un voyage à travers les saveurs japonaises et une bonne recette de cake au matcha!
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critiques presse (1)
Ricochet
06 juillet 2016
Avec un texte qui va à l'essentiel, Delphine Roux rappelle la nécessité de vivre l'instant présent en harmonie avec les êtres et les choses qui nous entourent.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le partage
Obaasan aimait passionnément la nature. Devant sa maison, des dizaines de plantes en pots colorés accueillaient les visiteurs. Je sens encore le parfum des pivoines et du lilas blanc…
Tous les matins, après sa gymnastique, Obaasan se rendait à son potager pour y cultiver fruits et légumes de saison. Et, chaque midi, elle déposait salades, kakis, patates douces ou daïkons devant sa porte d'entrée. Chacun pouvait se servir.
Obaasan disait souvent qu'on recevait à donner.

Daïkons : radis japonais
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Partout où je posais les yeux, un détail me charmait : des fleurs de saison flottant dans une coupelle de grès, une collection de maneki-neko et de masques d'Okame, des libellules brodées sur son tablier.

Obaasan avait l'art de rendre les choses simples aussi précieuses que la danse des lucioles. C'est aussi pour cela que je l'aimais.


Le maneki-neko est une statuette représentant un chat assis levant la patte au niveau de l'oreille. Il est fréquent de trouver ce drôle de petit chat aux comptoirs des magasins ; il est censé attirer la richesse et la chance.

(Okame) : Divinité de la gaité et de la bonne humeur.
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Partout où je posais les yeux, un détail me charmait : des fleurs de saison flottant dans une coupelle de grès, une collection de maneki-neko et de masques d'Okame, des libellules brodées sur ses tabliers.
Obaasan avait l'art de rendre les choses simples aussi précieuses que la danse des lucioles. C'est aussi pour ça que je l'aimais.
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Pour Obaasan, comme pour beaucoup de Japonais, les repas se devaient d'être aussi bons que beaux. Et je ne me lassais pas de l'observer rouler le riz des onigiris entre ses doigts, poser patiemment de petits légumes en saumure sur de fines tranches de thon ou verser le mugicha dans des céramiques fleuries.
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Videos de Delphine Roux (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Delphine Roux
A l'occasion de la parution de son album L'AMIE EN BOIS D'ÉRABLE, illustré par Pascale Moteki, Delphine Roux revient sur l'origine de cette histoire et ses intentions d'autrice.
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