Les contes de Beedle le barde

Cette lecture fut pour moi une relecture, parce que j'ai complètement oublié mes impressions de lecture lors de la parution de ce recueil en 2008.
A cause du format court, je l'ai vraiment lu très rapidement. Ces cinq contes sont agréables à lire, et pour l'un d'entre eux, véritablement étonnant, pour ne pas dire sanglant. Je crois qu'aux contes eux-mêmes, j'ai préféré les commentaires de Dumbledore, qui nous conte la réception des oeuvres dans le monde des sorciers, le contexte historique de leur parution, leur évolution, voire leur adaptation au cours des siècles, selon les réactions de ce public de sorciers, plus ou moins obligés de se cacher pour échapper aux persécutions. Finalement, plus que les contes, c'est lui que j'aurai aimé lire plus longtemps !

N'ayant ni lu, ni vu les aventures d'Harry Potter et de ses camarades, j'ai enfin compris qui sont les moldus.

5 contes classiques commentés par Dumbledore et présentés dans un coffret au profit d'une association, Children's High Level Group, créé par JK Rowling et la baronne Emma Nicholson de Winterbourne.

J'ai bien aimé l'ensemble de ce recueil, et la façon dont l'auteur met en scène l'histoire de ces contes, écrits par un barde au XVème siècle. Mon conte préféré est le Sorcier et la marmite sauteuse.

Agréable à lire mais je ne me lancerai pas dans la lecture de la série des Harry Potter pour autant.

Des petits contes que la plupart des sorciers connaissent depuis l'enfance, on es bien loin de Ariel la petite sirène par ici et sincèrement je préfère largement le Contes des trois frères que le conte de la Belle au bois dormant.

En tout cas je recommande cette petite lecture

Introduction de l'autrice, qui a la particularité de nous faire rentrer dans le débat dès le début en introduisant les personnages du livre (Trad. du monde de Harry Potter) dans un discours, une présentation du contexte de la vie réelle (Trad. le monde des Moldus 😁), comme si Albus était le voisin de palier de JKR.
L'alternance des contes, courts, et des commentaires de Dumbledore, le tout enrichi de notes de bas de page sont soit de l'autrice, soit de Hermione G, contribue à laisser penser que les sorciers sont bien parmi nous.
Les contes sont gentils, morales et cocasses, mais le véritable intérêt est porté par les analyses d'Albus D. : une pointe de philosophie, une mise en perspective des contes dans l'histoire réelle des sorciers, des détails sur ce monde, en réalité vraie, créé par JKR 🧐
En synthèse, un petit livre agréable et très rapide à lire, mais également un outil destiné à soutenir les enfants européens isolés.

Ce n'est pas la première fois que je lis ce recueil de contes et pourtant à chaque fois j'ai l'impression de le relire comme la première fois. Les contes sont courts, magiques, ils finissent bien (ou presque) et ont une morale à la fin. En fait, ils ressemblent beaucoup à nos propres contes pour enfants à cela près qu'ils ont été écrits pour des sorciers ^^. Tout le monde connaît le Conte des trois frères mais je vous invite également à venir découvrir l'horripilant sorcier du Sorcier et la marmite sauteuse qui va apprendre, à ses dépens, que faire le bien ce n'est pas si mal. Venez découvrir les quatre héros de la Fontaine de la Bonne Fortune qui vont apprendre ce qu'est réellement la fontaine magique (c'est sûrement mon conte favori). Entrez dans l'histoire du cruel sorcier du Sorcier au coeur velu, à ne pas lire tard le soir. Ou bien venez découvrir la rusée Babbitty Lapina. Cinq contes très rapides à lire qui nous replongent en enfance et que j'aime toujours autant lire et relire. Sans oublier les commentaires d'Albus Dumbledore qui nous invite à nous questionner sur notre monde et sur le sens profond de ces contes. A posséder absolument dans toutes les bibliothèques de sorciers ! ^^
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D'après mon fils de 11 ans, les contes sont sympas avec des moments inattendus et ça parle de magie, ce que j'adore. A chaque fin de conte, il y a l'avis de Dumbledore aussi, c'est intéressant d'en connaitre plus sur le monde de Harry Potter et sur les lois des magiciens.

Dans le premier, j'ai compris qu'un magicien doit être bon et rendre service à tout le monde, même aux moldus, et si on aide son prochain, on s'aide soi-même. Dans le deuxième, l'union fait la force, les moldus et magiciens peuvent s'entendre. Les épreuves de la vie sont des obstacles à passer pour être mieux. Dans le troisième, je l'ai moins aimé, je l'ai trouvé dégueu. Sans amour, notre coeur devient moche et rien ne peut rattraper ça, même pas la magie. Dans le quatrième qui est rigolo, les moldus veulent utiliser la magie n'importe comment et Babbity va leur montrer qu'il ne faut pas jouer avec la magie. Il existe des lois magiques à respecter. Et dans le dernier, c'est le conte des trois frères, celui que j'ai préféré. Ils forment les reliques de la mort. Tous ceux qui veulent surpasser la mort, ne pas mourir et utiliser la magie pour ça, finissent toujours par être rattrapée par la mort quand même. Et ceux qui optent pour la ruse peuvent échapper à leur destin. On parle de ce conte dans Harry Potter 7, 1ère partie.

Cinq contes presque comme les nôtres, sans fées et sans princesses (la passivité de nos princesses de conte agaçant les sorciers, semble-t-il), mais avec des sorciers et des sorcières et une sagesse commune. Les notes du professeur Dumbledore qui nous fait part de ses recherches ajoutent au plaisir de la lecture.

Le conte que j'ai préféré : La fontaine de la Bonne Fortune. Sans surprise, Lucius Malfoy a exigé que ce conte soit retiré de la bibliothèque. le professeur Dumbledore nous raconte, sans fausse modestie aucune, une tentative de mise en scène théâtrale de la pièce (échec à cause des frasques des créatures magiques).

En ce qui concerne le Conte des trois frères, ce sont surtout les notes de Dumbledore qui sont intéressantes, puisqu'on le connaît déjà, et c'est là que je le soupçonne de nous cacher des choses.

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Cinq petits contes magiques, les deux premiers sont pour tout public, les trois derniers à éviter pour les enfants sensibles ( le sorcier et la marmite sauteuse, la fontaine de la bonne fortune, le sorcier au coeur velu, Babbitty Lapina et la souche qui gloussait et le conte des trois frères raconté dans Harry Potter et les reliques de la mort.) ponctués par les commentaires explicatifs du célèbre professeur Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore qu'il faut absolument lire pour comprendre les sous-entendus.

Autre titre décliné de l'univers Harry Potter pour donner envie de poursuivre la magie le livre fermé, le film terminé.
"Les contes de Beedle le barde".

Retrouver entre ses mains un exemplaire des "Contes de Beedle le barde", qu'évoquent souvent les personnages du livre et du film, est amusant.
C'est un peu leur livre de chevet étant petits, un livre de contes aussi célèbre que nos contes traditionnels de Perrault, Grimm ou Andersen ou bien encore que les "Contes de la sorcière édentée" du roman série "Mathieu Hidalf" (Christophe Mauri).
C'est le livre dans le livre et cette fois, hors du livre.

Chose délicieuse également annoncée en introduction du recueil : les contes de Grimm ou Andersen étaient écrits par des "Moldus" pour des jeunes lecteurs moldus (humain non sorcier). Nous pourrions nous attendre à ce que les récits collectés par Beedle le Barde soit réservés à des sorciers lecteurs, écrit par un sorcier auteur, avec des héros doués aussi de magie ou sorcellerie.
On nous le dira par avance (Albus Dumbledore surtout) que ces contes seront tout aussi moraux que ceux des moldus (il sera bon de nous le préciser puisque justement les sorciers de la saga se diviseront sur le racisme moldu).
Ils véhiculerons des valeurs communes aux deux cultures et prôneront le secours aux moldus dans le besoin.
Les personnages auront de quoi réfléchir, se tromper ou le temps de devenir de meilleurs sorciers.

Il était une fois dans le monde des sorciers et des moldus, un sorcier qui méprisait les moldus...
Connaissiez-vous l'histoire du vilain sorcier tourmenté par le vacarme d'un chaudron qui sautille?
Ça pourrait presque ressembler à une parabole biblique, avec ce mauvais fils d'un sorcier bienfaiteur défunt qui ne voudra pas de la charge héritée : une loge de sorcier de campagne (comme un médecin, voyez?).
Qui voudrait aider, soigner des moldus?
Pourrait-on alors supposer qu'il y aura punition lorsqu'il se verra hanté et tourmenté par les gémissements du chaudron de son père, tristement mis au chômage, du fait de l'égoïsme de son nouveau maître?
Tu ne dormiras pas l'esprit serein, claquera sur le sol le chaudron en crise de bonté à revendre.
C'est le conte du " Sorcier et la marmite sauteuse".

Il était une fois ... un concours et des épreuves.
" Payez-moi avec votre souffrance"
"Payez-moi avec le fruit de votre labeur"
Qui du chevalier sans chance moldu, de la sorcière déshéritée, de celle abandonnée ou de la troisième frappée d'une maladie incurable pourra atteindre la magique Fontaine de la Bonne Fortune et se baigner dedans pour changer son destin?
On se le demandera, les protagonistes vont-ils se battre pour être l'élu, le chanceux ou la chanceuse?
Comment désigner équitablement lequel des quatre est le plus légitime d'être heureux?
Tendez l'oreille au conte de " La Fontaine de la Bonne Fortune".
" Payez-moi avec le trésor de votre passé"
Gage que la récompense devra se mériter, il faudra donner de soi.
L'issue nous réserve une fin heureuse (avec un moldu et 3 sorcières? Est-ce possible?)

Il était une fois... un sorcier qui fuyait l'amour. L'amour était une peste qui rendait faible et malade, inconséquent, un peu fou, selon lui.
Celui-ci se jettera alors un sort pour ne jamais, jamais, tomber malade d'amour.
Peut-on vivre d'indifférence toute sa vie?
À vous de le vérifier.
C'est le conte du " Soecier au coeur velu".
Et ce n'est pas fini...

Dernière pépite de chocolat sur le gateau, le recueil est illustré par Lisbeth Zwerger, notre Lisbeth, celle connu de plusieurs générations d'amateurs de contes pour avoir illustré entre autres "la petite sirène", "La petite poucette" d'Andersen, le "magicien d'Oz" de Baum et "Alice au Pays des Merveilles" de Lewis Carroll.
De quoi permettre d'affilier astucieusement "Les Contes de Beedle le barde" aux contes traditionnels connus des jeunes moldus (nous).
On aime.

Une petite heure d'évasion à travers ces 5 contes pour enfants sorciers (ou simples Moldus).
Rafraîchissant, agréable à lire.

De plus, les notes de Albus Dumbledore complètent la lecture, avec d'une part, un aspect ludique, mais aussi une réelle analyse. Il transpose les contes, avec toute la sagesse et connaissance qu'on peut lui accorder, à leur monde de sorciers mais aussi à notre monde de Moldus.