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Citations sur La montagne secrète (27)

« Tout homme est rare et inimitable par ce que la vie a fait de lui ou lui d'elle. » p. 13.

« Il y avait là comme une histoire écrite sur la neige. Des empreintes la racontaient. » p. 43.

« Depuis si longtemps il n'avait vu ces jeux exquis auxquels se livrent les choses les plus ordinaires sous l'effet de quelque lumière. » p. 56.

« Les fines couleurs éphémères n'avaient plus d'abri et de vie que dans ce regard fixe qui en lui-même les poursuivait. » p. 57.

« À perte de vue, en été, le ciel regarde cette terre vide, et la terre vide regarde ce ciel si curieusement plein de clarté. » p. 89.

« Qui n'a rêvé, en un seul tableau, en un seul livre, de mettre enfin tout l'objet, tout le sujet ; tout de soi : toute son expérience, tout son amour, et combler ainsi l'espérance infinie, l'infinie attente des hommes. » p. 104.

« La mort du présent n'est rien ; c'est la perte de l'avenir en soi qui est déchirante. » p. 124.

« Sans doute entre l'homme et certains aspects de l'univers y a-t-il des ententes secrètes dont rien ne transpire. » p. 145.

« Idée, forme, matière, tout cela n'était qu'un ; la vision même d'une âme, et si claire, si limpide, qu'on y pouvait entrer sans heurt comme dans la vérité. » p. 173.

« Il lui semblait avoir assisté à un geste d'art pur, le peintre en quelques mots brefs, sans hésitations, abandonnant l'entière récolte de sa vie aux seuls amis. » p. 217.

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Qui n'a rêvé, en un seul tableau, en un seul livre, de mettre enfin tout l'objet, tout le sujet ; tout de soi : toute son expérience, tout son amour, et combler ainsi l'espérance infinie, l'infinie attente des hommes.
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Nous connaîtrions-nous seulement un peu nous-mêmes sans les arts ?
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De pitié, Pierre s'était arrêté, laissant s'abreuver le caribou dont il connaissait, par sa propre soif, la soif intolérable. Puis il se ressaisit, bondit, frappa le cou ployé.
Les yeux du caribou écroulé se tournèrent vers lui, le fixèrent avec une détresse vivante encore, infiniment résignée, puis s'obscurcirent. Alors, transi de froid, Pierre se laissa glisser près du caribou mort qui doucement commença à le réchauffer.
L'aube parut. L'intensité de sa faim ranima Pierre.
Mais quelques heures plus tard, lorsque, l'animal dépecé, un morceau cuit sur un feu vite fait, Pierre porta à sa bouche un peu de cette viande à vrai dire coriace, il eut un haut-le-cœur, s'efforça d'avaler et, subitement, se mit à pleurer. La souffrance des bêtes lui apparaissait infinie, horrible, à jamais inacceptable.
Il voyait des visons ronger leur patte meurtrie par le piège, des chiens hurler leur faim atroce, le regard du caribou mourant. Il mangeait et pleurait - pleurait sur cette création, son inimaginable dureté.
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Sous tant de ciel, les humains font pitié.
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Toujours donc la même chose, pensait-il. Le talent que l'on a à profusion ne console pas de celui que l'on préférerait. Quel être bizarre que l'homme ! N'est-ce pas toujours un peu sa peine en son œuvre qu'il chérit.
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De tous les biens que nous recevons, dit-il, aucun ne nous fait plus de mal, malgré tout, que les amis, avec leur confiance en nous, leur espoir... leur attente.
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Puis lui était venu le sentiment qu'à l'homme tout est vite arraché.
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Il lui semblait que la montagne se plaisait à être regardée et qu'elle lui parlait.
Je suis belle extraordinairement, c'est vrai, disait-elle. En fait de montagne, je suis peut-être la mieux réussie de la création. Cependant, personne ne m'ayant vue jusqu'ici, est-ce que j'existais vraiment ? Tant que l'on n'a pas été contenu en un regard, a-t-on la vie ? A-t-on la vie si personne encore ne nous a aimé ?
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Nous connaîtrions-nous seulement un peu nous-mêmes sans les arts?
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La routine, une curieuse chose : ça vous dérobe tout, au fond.
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Il lui semblait avoir assisté à un geste d'art pur, le peintre en quelques mots brefs, sans hésitations, abandonnant l'entière récolte de sa vie aux seuls amis.
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