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3,06

sur 44 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après son divorce, Lane Fielding, 40 ans, est forcée de revenir à Waddel, une petite bourgade de Floride. Accompagnée de ses deux filles, elle retrouve la grande propriété familiale qu'elle a quittée il y a 20 ans, où vivent toujours ses parents désormais âgés. Rapidement, elle va être confrontée aux fantômes du passé qui hantent ce lieu autrefois plantation exploitant des esclaves, puis centre de correction pour jeunes garçons réfractaires à l'autorité dont Neil, le père de Lane était le directeur. Des rumeurs de sévices commis sur les pensionnaires et même de décès inexpliqués pèsent toujours sur cet homme violent et autoritaire. Bien que le temps soit passé, Lane se rend compte que les rancoeurs à l'égard de sa famille sont toujours d'actualité. La disparition soudaine de sa fille aînée lui laisse même penser que quelqu'un essaie de se venger.

Lors de la dernière opération Masse Critique, j'avais été attirée par le résumé de ce livre. Merci à Babelio et aux Éditions du Masque d'avoir satisfait ma curiosité.
J'ai été totalement décontenancée par cette lecture où l'on progresse à tâtons, comme dans le brouillard. le passé n'est pas décrit précisément, il se laisse deviner par petites touches au fil des chapitres. Des personnages difficiles à cerner, une violence contenue, la tension est présente dès le début, elle prend d'ailleurs le pas sur l'intrigue policière. Mais ce qui m'a le plus gênée, c'est la construction du récit. Chaque chapitre est consacré alternativement à un des personnages principaux dont on suit l'histoire. Régulièrement, l'auteure donne également la parole à Daryl, un jardinier plutôt énigmatique qui devient le narrateur. En utilisant ce système qui n'a rien de linéaire, il est difficile d'éviter les répétitions et c'est le gros problème de ce roman, on piétine, on piétine...
La clairvoyance de la jeune Talley apporte une bouffée d'oxygène à un dénouement inattendu, mais j'ai tellement souffert de revivre maintes fois l'histoire à travers les yeux de chacun des protagonistes que je n'accorde qu'un 8/20 à cette lecture.
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J'ai choisi ce roman ayant été attirée par le résumé de la 4eme de couverture.
Lane Fielding a passé toute son enfance et sa jeunesse à Waddell, petite ville de Floride. Son père, Neil, était le directeur d'une école de garçons. On l'a soupçonné de maltraitances voire pire sur ces enfants.
Lane s'est mariée très vite et installée à New York, fuyant cette ambiance malsaine.
Suite à un divorce, elle va revenir chez ses parents.
Une étudiante a disparu puis c'est sa fille aînée qui disparaît également.
L'histoire avance lentement racontée par 4 personnages différents. Il n'y a aucun suspense. C'est plutôt un roman d'ambiance où les secrets et non-dits sont finalement très décevants.
Un roman que j'oublierai vite.
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En démarrant la lecture de Sous les eaux noires j'ai ressenti assez vite une pointe d'excitation. L'écriture me laissait présager un joli coup de coeur, surtout mise en rapport avec la 4e de couverture particulièrement alléchante. Parlez-moi de mystères et de secrets de famille et vous pouvez m'emmener au bout du monde. Je ne suis pas une lectrice difficile à convaincre.

Le démarrage m'a donc séduite : un beau plantage de décor, des zones d'ombre que je me régalais d'avance d'éclaircir, des personnages avec du potentiel, ça sentait bon ! Et puis j'ai commencé à m'impatienter un peu car ça n'avançait pas assez vite à mon goût mais en conservant toujours le secret espoir que tout cela allait s'accélérer. Et puis ce ne fut plus de l'impatience mais de l'exaspération quand j'ai vu qu'on tournait encore et encore et encore autour du pot sans jamais le toucher du doigt. Et puis la moutarde m'est montée au nez : je n'en pouvais plus de lire que les Fielding n'étaient que "des bouchers et des salopes" sans jamais expliquer réellement pourquoi. Donc une fois ça va, deux fois admettons, trois fois à la rigueur mais après stop, c'est bon on passe à la suite ! Il faudrait que je reprenne ce livre pour compter précisément le nombre de fois où cette phrase apparaît mais on ne doit pas être loin d'une dizaine de citations. du haut niveau dans la technique du disque rayé !

Et là, alors que ce livre commençait à sérieusement me gonfler, j'ai repensé à une fille de ma classe au collège. le genre de petite pestouille qui passait son temps à chercher ses camarades à coups de soit-disant secrets qu'elle n'avait pas le droit de dévoiler. le genre "moi je sais, mais je peux rien dire". Evidemment, elle nous a longtemps menés par le bout du nez, notre curiosité étant la plus forte. Mais nous avons tout de même fini par comprendre qu'en réalité elle ne savait rien et qu'elle ne faisait cela que pour se rendre intéressante. Une peste je vous dis. Eh bien ce livre c'est un peu la même chose : il m'a fallu 200 pages pour comprendre la supercherie. Non, l'auteure n'a pas prévu de nous dire ce qui s'est réellement passé dans cette famille, ça n'est que de la poudre aux yeux pour nous vendre son intrigue et faire monter artificiellement la tension. Je l'ai tout de même terminé mais dans la douleur. Pour vous donner une idée, j'ai mis 1h30 pour lire les 24 dernières pages car chaque fois que je tournais une page je m'arrêtais pour faire autre chose de plus palpitant.

Si vous voulez vous lancer dans la lecture de Sous les eaux noires, vous voilà prévenus : c'est un bon roman d'atmosphère mais absolument pas un thriller haletant. Quant à moi, je conserve de cette lecture la désagréable impression de m'être fait berner, comme quand j'avais 14 ans. Remarquez, c'est une cure de jouvence à moindre coût.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Ce livre nous propose une sorte de huis-clos à Waddell. À chaque chapitre, on change de narrateur, passant alternativement de la tête d'Erma, la femme de Niel, à celle de Lane, leur fille, à celle de Talley, la plus jeune fille de Lane, et enfin celle de Daryl, un jeune homme un peu bizarre.

Et chacun est enfermé en lui-même. Erma, parce qu'elle a vécu dans la peur de son mari violent, et qu'elle a pris l'habitude d'essayer de lui dissimuler ce qui pourrait le mettre en colère. Aujourd'hui qu'il est diminué physiquement, elle revit, mais sans vraiment encore oser s'affranchir de sa tutelle.

Lane, pour sa part, est un personnage complexe. Enfant et adolescente, elle a visiblement souffert, elle aussi, de vivre sous la coupe de ce père violent. Un épisode en particulier la hante : pendant son enfance, elle a disparu pendant toute une journée, ce qui a donné lieu à une mobilisation de toute la ville. Niel a affirmé l'avoir finalement retrouvée après avoir contraint un des garçons de l'école à lui avouer ce qu'il avait fait… mais ce n'est probablement pas toute l'histoire, et Lane, qui a porté cela toute sa vie, a laissé se cristalliser beaucoup de choses autour de cette affaire.

Talley semble être une jeune fille romantique. Elle rêve de faire comme sa mère, et, pour cela, laisse de la nourriture pour les garçons de l'école – bien que cette dernière soit fermée depuis longtemps – qui souhaiteraient s'échapper. Elle espère se faire des ami(e)s, et intégrer le groupe des Petites Soeurs du Sud, à l'Église de la nouvelle alliance. Pour cela, elle cultive un bout de jardin, avec l'aide de Daryl.

Daryl, lui, est dans la région parce qu'il recherche son grand frère, qui pourrait avoir disparu à l'école. Mais, cela, il ne le dit pas. Personnage très renfermé, assez en marge, il jardine, mais, le soir, il suit certaines jeunes filles. Dont Susannah, l'étudiante qui va disparaître. Puis Annalee, la soeur ainée de Talley. Son attitude avec les filles en particulier est bien curieuse…

Mais, dans tout cela, on passe d'une folie à une autre, d'un déséquilibre à un autre. L'histoire avance, puis recule. Aucun des personnages ne m'a vraiment donné envie de m'attacher, je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie pour eux. du coup, pour moi, cela s'est traduit par un passage totalement à côté de ce livre. J'ai vu venir la chute, ou du moins une partie, de très loin ; à la fin du livre, les secrets annoncés ne sont en réalité pas éclaircis… Bref, en arrivant à la fin du livre, j'ai eu l'impression de ne pas avoir avancé.

Bref, grosse déception. Ce livre n'était pas pour moi !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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