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3,03

sur 43 notes
C'est un roman dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à rentrer, de par la multiplicité des voix qui s'expriment, de par le nombre des intrigues et problèmes soulevés et enfin, de par le mode narratif ( allers-retours incessants entre présent et passé ), mais une fois le côté policier (avec la disparition d'une adolescente) mis en place, c'était parti... J'aime beaucoup Lori Roy, une auteure qui se distingue des autres par ses "ambiances", ce qui explique peut- être pourquoi je n'ai pas lâché l'affaire, là où peut- être qu'avec un autre, j'aurais abandonné..
On est en Floride et Lane Fielding, revient sur les lieux de son enfance. Lieux qu'elle s'était empressée de fuir , jeune fille, en épousant très jeune et sans trop reflèchir , un garçon qui avait la même ambition : partir...
Aujourd'hui, divorcée d'un écrivain à succès, sans emploi, obligée d'officier comme serveuse, elle habite chez ses parents avec ses filles. Demeure familiale qu'elle avait fui à cause d'un père autoritaire , qui dirigeait d'une main de fer, une "école qui tenait plus du camp de redressement.
Faisant face aux lourdes accusation de maltraitance , de violence et peut- être bien de meurtres, son père n'est plus que l'ombre de lui- même, vieillard dépendant , mais toujours craint. Ils occupent une magnifique maison qui fait l'objet d'une rénovation historique et l'une des étudiantes chargée de cette rénovation a disparu quand s'ouvre le récit, suivie de près par la disparition de la fille aînée de Lane, Annalee.
Est-ce l'oeuvre d'un jeune homme qui recherche son frère sans relâche et qui a dernièrement fait ami-ami avec la plus jeune fille de Lane, un adolescent bizarre ? Ou bien , tous ces hommes , anciens "pensionnaires" de l'école de garçons qui rôdent dans la ville en réclamant vérité et reconnaissance de leurs préjudices ? A moins, que la voisine Bonnie, une dame étrange , également à la recherche de son frère, ait décidé de passer à la vitesse supérieure en se faisant justice elle-même? Tant de haines et tant de raisons...
Tant de secrets et de non dits du côté de Lane ...
Et au milieu de tout ça , des adolescents, une enfant qui perçoit tout et un shérif amoureux... Remuez le tout dans un shaker et vous obtenez un bon vieux roman bien noir, à l'ambiance légèrement hypnotique, Lori Roy sait y faire...
Reste que le roman met du temps à démarrer et que le père des gamines est étrangement absent. Absent physiquement, psychologiquement et financièrement. Lane est bien seule dans l'éducation de ses filles.
J'ai trouvé que ce personnage de femme manquait de réalisme ou de descriptions. Comment est-elle devenue journaliste puis femme au foyer , puis serveuse , puis comptable en un roman ? La réussite de son mari, écrivain new yorkais célèbre, n'a visiblement pas ruisselé sur elle... Telle qu'elle est abordée par l'auteure , elle fait souvent un grand écart psychologique- entre la journaliste qui perçoit tout, la pauvre serveuse un peu "cassos" qui subit les événements qui couchaille avec son patron puis le regrette aussitôt , vu qu'elle était bourrée, mais accepte de faire sa compta' (comme s'il n'y avait qu'un employeur dans la ville...). Pour moi, ce personnage (central) n'est pas abouti...
Des forces et des faiblesses dans ce cru Lori Roy qui est à mon humble avis - un cran au-dessous de ses autres romans, mais comme la barre est haute, cela reste un roman d'une compagnie fort agréable...
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Sous les eaux noires des pensées des personnages, que de mensonges, de vérités trafiquées, de non-dits destructeurs!

L'auteure américaine , que je découvre, a obtenu plusieurs prix. Si vous aimez les thrillers psychologiques tortueux, ce roman vous plaira.

Quatre voix s'entrecroisent. C'est très courant, actuellement. Mais ici, on a plutôt un puzzle à reconstituer, car des retours en arrière , souvent récents, comptes à rebours avant un événement fatal, alternent avec le présent. Ce qui fait qu'une même scène peut être racontée par différents personnages. Un procédé déconcertant mais j'ai trouvé la construction subtile. Cependant, elle suppose des redites parfois un peu agaçantes.

Trois générations de femmes se font entendre: Erma, la grand-mère à la mémoire vacillante, sa fille Lane, revenue dans la demeure familiale après son divorce, et sa petite-fille Talley, âgée de 10 ans. Les deux premières ont craint toute leur vie le patriarche, Neil, le mari d'Erma, menaçant, cruel, brutal. Celui qui battait les garcons de l'école. Celui qui entraînera tant de dissimulation, sous l'effet de la peur...

Et la quatrième voix est celle de Daryl, à l'esprit passablement détraqué. Un enfant triste, délaissé , devenu un jeune homme en recherche obsessionnelle d'amour et de reconnaissance...

Dans cette région de Floride où chacun cache quelque chose, laissez-vous emporter par les remous de la rivière, l'ambiance locale très bien restituée. On sent presque les insectes vous piquer, la chaleur moite vous accabler... Et les secrets vont se livrer... Intéressant, troublant!
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Sur papier, l'idée de ce livre était bonne. Secrets de famille, passé douloureux, retour au source auraient pu composer une bonne recette pour un thriller psychologique attrayant. En pratique, j'ai été un peu déçue, j'en attendais plus. Pourquoi? Je m'explique en commençant par ce que j'ai aimé avant de revenir à ce qui m'a engendré ce sentiment mitigé.

Tout d'abord, planter le décor dans une petite ville du nord de la Floride m'a permis de découvrir cette région. L'atmosphère pesante de cette bourgade, hantée par ses vieux fantômes, entoure le récit de mystères. Dans plusieurs thrillers lus cette année, j'ai pu observer que les auteurs aimaient faire de leurs décors, des personnages à part entière. Sous la chaleur pesante du climat de Floride, la nature et l'ambiance font beaucoup. Mais même temps, j'ai trouvé que la maison de correction aurait pu avoir une place plus importante, comme le laissait supposer le résumé de ce livre.

Ensuite, l'auteure opère un bon twist, faisant grimper la tension et le suspens d'un coup. le problème c'est qu'il faut attendre beaucoup de temps avant qu'il n'arrive vraiment. le dernier tiers du livre est celui que j'ai trouvé le plus intéressant. Je n'ai pas directement été happée par l'histoire, trouvant certaines longueurs inutiles. En même temps, c'est peut-être le choix de l'auteure de faire attendre son lecteur jusque là donc, il ne faut pas hésiter à persévérer….

L'idée de subdiviser son histoire par des chapitres racontés du côté de chacun des personnages principaux aurait pu être bonne. C'est par là que l'on se rend compte que certains passages n'apportent aucune valeur ajoutée. de part le fait de l'histoire par ces différents points de vue, on ne peut éviter certaines redondances et c'est bien dommage. D'autres éléments auraient mérités plus de développements mais ont été omis.

Le final en lui-même est assez étonnant et surprenant comme je les aime. C'est parfois « gros » et évident mais cela ne m'a pas importunée. Néanmoins je trouve que tout se termine beaucoup trop vite par rapport à la longueur du bouquin. Alors que je me suis ennuyée à certains moments, j'ai ressenti le résultat comme arrivant de manière trop soudaine et subite.

Vous l'aurez compris : ce livre comporte pour moi du bon mais aussi du moins bon. Ce n'est pas une lecture éprouvante pour autant mais je m'attendais à plus au vu de la quatrième de couverture. N'hésitez pas à vous le procurer afin de vous forger votre propre opinion.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Une petite ville de Floride confrontée à un passé de violence dans un établissement scolaire, sorte de maison de redressement à l'ancienne où sévices et disparitions se sont succédé, jusque sous la gestion du dernier directeur.
Sa famille, ostracisée par les révélations d'anciens pensionnaires et le déferlement médiatique,
Sa fille, jeune divorcée, qui réintègre la vieille maison familiale avec deux filles, renouant avec le souvenir de la cruauté paternelle.
Et un improbable jardinier voyeur qui rôde...

Tout cela constitue un excellent pitch de départ, pour creuser la face cachée des familles, et plus largement la société américaine du Sud, pétrie de son bon droit de domination masculine blanche. Mais la suite se détache rapidement de cette accroche de départ, jusqu'à en être presque déconnectée entre le passé et le drame actuel. On espère des éclaircissements.

Une belle idée romanesque ne fait pas un bon bouquin. Et c'est regrettable. Ce thriller tourne en rond quand il ne fait pas du surplace. Les faits et les introspections sont redondants. le parti pris de nous indiquer de manière appuyée vers qui regarder pour résoudre l'affaire est une grosse ficelle que le retournement de situation ne sauve pas. L'ambiance est lourde et la structure narrative peu créative par ses chapitres dédiés par personnage. L'écriture n'aide pas à apporter un peu de vivacité au récit, par ses descriptions banales de faits et gestes.

Juste mon avis car je me suis largement ennuyée...
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Après son divorce, Lane Fielding, 40 ans, est forcée de revenir à Waddel, une petite bourgade de Floride. Accompagnée de ses deux filles, elle retrouve la grande propriété familiale qu'elle a quittée il y a 20 ans, où vivent toujours ses parents désormais âgés. Rapidement, elle va être confrontée aux fantômes du passé qui hantent ce lieu autrefois plantation exploitant des esclaves, puis centre de correction pour jeunes garçons réfractaires à l'autorité dont Neil, le père de Lane était le directeur. Des rumeurs de sévices commis sur les pensionnaires et même de décès inexpliqués pèsent toujours sur cet homme violent et autoritaire. Bien que le temps soit passé, Lane se rend compte que les rancoeurs à l'égard de sa famille sont toujours d'actualité. La disparition soudaine de sa fille aînée lui laisse même penser que quelqu'un essaie de se venger.

Lors de la dernière opération Masse Critique, j'avais été attirée par le résumé de ce livre. Merci à Babelio et aux Éditions du Masque d'avoir satisfait ma curiosité.
J'ai été totalement décontenancée par cette lecture où l'on progresse à tâtons, comme dans le brouillard. le passé n'est pas décrit précisément, il se laisse deviner par petites touches au fil des chapitres. Des personnages difficiles à cerner, une violence contenue, la tension est présente dès le début, elle prend d'ailleurs le pas sur l'intrigue policière. Mais ce qui m'a le plus gênée, c'est la construction du récit. Chaque chapitre est consacré alternativement à un des personnages principaux dont on suit l'histoire. Régulièrement, l'auteure donne également la parole à Daryl, un jardinier plutôt énigmatique qui devient le narrateur. En utilisant ce système qui n'a rien de linéaire, il est difficile d'éviter les répétitions et c'est le gros problème de ce roman, on piétine, on piétine...
La clairvoyance de la jeune Talley apporte une bouffée d'oxygène à un dénouement inattendu, mais j'ai tellement souffert de revivre maintes fois l'histoire à travers les yeux de chacun des protagonistes que je n'accorde qu'un 8/20 à cette lecture.
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J'ai choisi ce roman ayant été attirée par le résumé de la 4eme de couverture.
Lane Fielding a passé toute son enfance et sa jeunesse à Waddell, petite ville de Floride. Son père, Neil, était le directeur d'une école de garçons. On l'a soupçonné de maltraitances voire pire sur ces enfants.
Lane s'est mariée très vite et installée à New York, fuyant cette ambiance malsaine.
Suite à un divorce, elle va revenir chez ses parents.
Une étudiante a disparu puis c'est sa fille aînée qui disparaît également.
L'histoire avance lentement racontée par 4 personnages différents. Il n'y a aucun suspense. C'est plutôt un roman d'ambiance où les secrets et non-dits sont finalement très décevants.
Un roman que j'oublierai vite.
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Lane a fui sa ville natale, Waddell, et la Floride. Elle a fui un père maltraitant et un passé marqué par un événement traumatisant survenu l'année de ses 13 ans.

Vingt ans plus tard, la voilà pourtant de retour. Divorcée et mère de deux filles. Retour à la case départ chez ses parents vieillissants. Cela vous pose directement l'ambiance…

Abîmée par la vie, obnubilée par sa propre souffrance, Lane va devoir affronter ses propres démons lorsque deux jeunes femmes disparaissent.

D'autant plus que l'une des disparues n'est autre que sa fille aînée, Annalee. Commence une course contre la montre pour la retrouver, saine et sauve.

Ce polar m'a happée dès les premières pages grâce à son atmosphère lourde et oppressante.

Quatre narrateurs se succèdent : Lane, sa mère Erma, sa fille cadette Talley enfin Daryl, un jeune homme inquiétant.

Les fausses pistes se succèdent, les révélations aussi. Lane apprendra à ses dépends que même si l'on pense laisser son passé derrière soi, il nous revient toujours en pleine face.

La plume de l'auteure est très agréable, elle réussit à instiller une ambiance particulière et à créer des personnages réalistes et attachants.

J'ai aimé perdre le fil et me défaire de mes théories les unes après les autres.

Au final, une belle découverte pour moi !
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Avant toute chose, n'espérez pas un thriller haletant !
Ce roman de Lori Roy est davantage un roman d'atmosphère, avec des secrets de famille dans le climat étouffant de la Floride.
Secrets de famille donc, liés à l'histoire esclavagiste d'une propriété devenue ensuite école de correction dans laquelle des drames se sont produits. Et climat moite d'une région qui joue son rôle sans surprise sur fond de marécages et d'insectes agressifs.

La narration se fait de manière alternée, avec de nombreuses analepses, en donnant la parole à quatre personnages : Lane, une jeune femme divorcée qui s'était mariée pour fuir sa famille, sa fille cadette Talley âgée d'une dizaine d'années, sa mère Erma et un jeune jardinier Daryl, déficient mental.
On apprendra de manière fragmentaire le secret de Lane, ce secret qui a changé sa vie à l'adolescence. C'est pour ne pas l'affronter qu'elle a fui plutôt que d'accepter l'amour de Mark, devenu le sheriff de la petite ville.
Mais lorsque une jeune étudiante disparaît, elle doit faire face au passé, surtout lorsque sa fille aînée disparaît à son tour.

L'auteure réussit à installer une ambiance hypnotique, en partie grâce à la construction du roman et aux différents points de vue.
Malheureusement, elle ne parvient pas à exploiter tout le potentiel mis en place. le passé historique de la demeure est plutôt évoqué en tant que décor de l'action et on a l'impression qu'après avoir actionné une énorme tension narrative, l'auteure ne parvenait plus à mener l'action à son paroxysme.
Les révélations attendues autour de la phrase mainte fois répétée " Des bouchers et des salopes" n'arrivent jamais, dans la mesure où le lecteur suppose que cette déclaration sera décisive et bouleversante alors qu'elle est rapidement évacuée.
La déception découle d'une frustration : tant d'attente pour si peu !
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Lorsque Lane Fielding retourne à Waddell après son divorce pour vivre chez ses parents avec ses deux filles, elle doit faire face aux démons de son passé. S'il est déjà suffisamment difficile de se confronter à nouveau à tout ce qu'elle avait fui et enterré au plus profond d'elle-même, ce n'est rien en comparaison de ce qui l'attend réellement quand sa fille, Annalee, disparaît. Persuadée que passé et présent sont intimement liés, elle replonge dans son adolescence pour tenter de retrouver sa fille, tandis que Talley, sa cadette, avance elle aussi à tâtons dans cette intrigue retorse…

C'est un sacré polar psychologique que nous sert ici Lori Roy, où de nombreuses intrigues, amoureuses, familiales, criminelles, se mêlent pour emmener le lecteur toujours plus loin dans les tréfonds de l'âme humaine. Grâce à une alternance efficace des points de vue, de petits détails nous sont apportés au compte goutte, pour mieux nous berner et nous tenir en haleine. C'est en effet un polar qui se caractérise par sa lenteur d'action, par son exploration profonde des réactions psychologiques des personnages et par ses descriptions d'une précision remarquable. Lori Roy nous décrit la Floride avec tellement de détails qu'on s'y croirait – et cette atmosphère étouffante permet de donner au récit une intensité particulière, d'autant plus inquiétante.

Malgré la lenteur de l'intrigue, le dénouement nous frappe de plein fouet une fois révélé, bien loin de toute ce que nous avions pu imaginer. Pour autant, certains éléments du récit semblent un peu flous, un peu faciles, parfois peu crédibles. Ils ne sont pas à la hauteur de ce promettait tout ce suspense accumulé, toute cette tension narrative arrivée à son paroxysme – bien que ça ne m'ait pas empêché de dévorer ce livre en une journée. C'est typiquement le genre de polar que j'apprécie énormément, fouillé, analytique et immersif, même si je pense que l'auteure aurait pu aller encore un peu plus loin dans son dénouement, en donnant également un peu plus de contexte à certaines péripéties.
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En démarrant la lecture de Sous les eaux noires j'ai ressenti assez vite une pointe d'excitation. L'écriture me laissait présager un joli coup de coeur, surtout mise en rapport avec la 4e de couverture particulièrement alléchante. Parlez-moi de mystères et de secrets de famille et vous pouvez m'emmener au bout du monde. Je ne suis pas une lectrice difficile à convaincre.

Le démarrage m'a donc séduite : un beau plantage de décor, des zones d'ombre que je me régalais d'avance d'éclaircir, des personnages avec du potentiel, ça sentait bon ! Et puis j'ai commencé à m'impatienter un peu car ça n'avançait pas assez vite à mon goût mais en conservant toujours le secret espoir que tout cela allait s'accélérer. Et puis ce ne fut plus de l'impatience mais de l'exaspération quand j'ai vu qu'on tournait encore et encore et encore autour du pot sans jamais le toucher du doigt. Et puis la moutarde m'est montée au nez : je n'en pouvais plus de lire que les Fielding n'étaient que "des bouchers et des salopes" sans jamais expliquer réellement pourquoi. Donc une fois ça va, deux fois admettons, trois fois à la rigueur mais après stop, c'est bon on passe à la suite ! Il faudrait que je reprenne ce livre pour compter précisément le nombre de fois où cette phrase apparaît mais on ne doit pas être loin d'une dizaine de citations. du haut niveau dans la technique du disque rayé !

Et là, alors que ce livre commençait à sérieusement me gonfler, j'ai repensé à une fille de ma classe au collège. le genre de petite pestouille qui passait son temps à chercher ses camarades à coups de soit-disant secrets qu'elle n'avait pas le droit de dévoiler. le genre "moi je sais, mais je peux rien dire". Evidemment, elle nous a longtemps menés par le bout du nez, notre curiosité étant la plus forte. Mais nous avons tout de même fini par comprendre qu'en réalité elle ne savait rien et qu'elle ne faisait cela que pour se rendre intéressante. Une peste je vous dis. Eh bien ce livre c'est un peu la même chose : il m'a fallu 200 pages pour comprendre la supercherie. Non, l'auteure n'a pas prévu de nous dire ce qui s'est réellement passé dans cette famille, ça n'est que de la poudre aux yeux pour nous vendre son intrigue et faire monter artificiellement la tension. Je l'ai tout de même terminé mais dans la douleur. Pour vous donner une idée, j'ai mis 1h30 pour lire les 24 dernières pages car chaque fois que je tournais une page je m'arrêtais pour faire autre chose de plus palpitant.

Si vous voulez vous lancer dans la lecture de Sous les eaux noires, vous voilà prévenus : c'est un bon roman d'atmosphère mais absolument pas un thriller haletant. Quant à moi, je conserve de cette lecture la désagréable impression de m'être fait berner, comme quand j'avais 14 ans. Remarquez, c'est une cure de jouvence à moindre coût.
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