28 pages
suite de poèmes dans une langue qui, sans archaïsme, est assez intemporelle pour avoir goût de l'époque
Commenter  J’apprécie         00
Mais partir est difficile devant les choses remarquables
Que sont les îles et l’eau sous la fatigue de l’hiver.
Il faut trouver des noms pour tout ce qui est beau.
Marche, Samuel, le temps est pillé,
Marche, les Anglais ont peur,
Nous sommes beaux comme des paysages.
Chemins de grand vent,
Animaux de jour et de nuit.
D’îles en caps, de caps en baies,
Le Nord deviendra notre demeure,
Mais la mer restera notre lendemain.