Catherine, 24 ans, vient de se faire larguer par son amant, artiste-peintre, celui-ci estimant que son statut professionnel n'est pas à la hauteur de ses propres ambitions.
Après avoir attendu en vain que le traître la rappelle, elle décide de mettre fin à ses jours. Laborantine, elle a tous les produits nécessaires pour ce faire. Une injection de Penthotal plus tard, le téléphone sonne enfin... son amant regrette, mais c'est trop tard. Il peint une dernière peinture de la jeune femme, mais quoi quels que soient les traits qu'il trace, le portrait la représente morte. Épuisé, il finit par sombrer dans le sommeil, mais à son réveil, le portrait qu'il avait retourné contre le mur le regarde... le tableau semble avoir une vie propre. Pour ne plus le voir surgir aux endroits les plus impromptus, il l'enferme dans un réduit, mais la voix de Catherine l'appelle.
Sur le point de sombrer dans la folie, il saute dans sa voiture et prend la fuite. C'était sans compter sur le visage de Catherine qui lui apparaît sur le pare-brise, et là c'est l'accident. Il finit par se retrouver dans un petit village de Bretagne, où il retrouve d'anciennes connaissances, dont la fille d'un ami, devenue une femme. Il en tombe amoureux, mais elle disparaît. Sortira-t-il un jour de ce cauchemar ?
Un excellent roman de
Kurt Steiner, où l'angoisse prédomine largement, bien qu'on ait tendance à y voir une part de fantastique. Mais si tout se passait dans la tête de Joël ?
J'ai passé un très bon moment à relire ce livre et je vous le conseille fortement.