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EAN : 9791025101131
119 pages
French Pulp Éditions (01/04/2014)
4/5   11 notes
Résumé :
Qu'est ce qui est pire que la mort ? Assister, impuissant, à sa mise en bière. Tel est le destin qui attend Charles Daivremont s'il ne trouve pas ce qui lui arrive. Chaque jour, ses membres se font plus lourds, chaque jour il se sent devenir prisonnier de son corps. Que se passera-t-il le jour où il ne donnera plus signe de vie ? Sa femme se fera un plaisir de l'enterrer vivant? avec l'aide du médecin chargé de le soigner !
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce petit livre, écit en 1960 vient de bénéficier d'une nouvelle parution aux éditions French Pulp. Un titre plutôt accrocheur, une intrigue bien amorcée par la quatrième de couverture, un auteur que je connaissais de nom sans avoir rien lu de lui. Et au final, plutôt une bonne surprise, si l'on accepte les libertés que s'accorde l'auteur sur le plan de la crédibilité de son histoire dont les composants restent d'un grand classicisme, mari, femme, amant, amante, un tapis narratif facile à dérouler mais avec tout de même ce petit plus sur la façon de se débarasser du gêneur…
De plus, Peter Randa a la plume facile, et féconde : sa bibliographie impressionnante occupe pas moins de dix pages à la fin du livre ! On pourrait bien se demander pourquoi un tel auteur ne pourrait pas prendre sa place dans une académie française des auteurs productifs ou dans une pléiade populaire, aux côtés des Frédéric Dard/San Antonio, Gérard de Villiers, ou bien même Pierre Pelot ?!!
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Si on vous demande votre pire angoisse, je pense qu'avoir conscience que l'on va être enterré vivant sera en haut de votre liste.
C'est ce qui arrive à Charles Daivremont dans ce roman. Il devient prisonnier de son corps.
Lecture terrifiante, angoissante, qui donne quelques frissons.
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Mes Très Chers Vous,

French Pulp Éditions est une maison qui connaît ses classiques, les vrais classiques de la littérature populaire française, et une fois de plus, ils le montrent encore avec ce petit bijou…

Un bouquin paru la première fois en 1960, un livre qui aurait pu être oublié comme tant d'autres, si Nathalie Carpentier ne s'amusait pas à exhumer les chefs d'oeuvres de la Pulp française…

Un départ simple, et tellement usité dans les années 50 et 60 en littérature : la triangulaire amoureuse.

Un couple, et un amant ou une maîtresse, l'un est de trop, et chez ces gens-là, on ne divorce pas monsieur, on tue… Quoi que je me demande si c'est vraiment dans la chanson de Brel ?

Charles est marié avec la ravissante Irma, mais Charles est malade, il ne sait pas trop ce qu'il a… Angèle, la femme de ménage, la bonne à tout faire apprécie beaucoup monsieur, plus que madame.
Angèle n'a pas confiance en madame, d'ailleurs elle demande à monsieur les clés du coffre, pour vérifier faire quelques chose, Charles à confiance, il ne comprend pas tout, il est faible…

Puis il se pose des questions aussi : Qu'est-ce que c'est que cette maladie qui le ronge comme ça, l'affaiblit à ce point ? Et si on l'empoisonnait ?

Mais à trop se méfier, il précipite les choses, alors l'empoisonneur va accélérer les choses, il va utiliser un produit qui va plonger Charles dans un état de catalepsie extrême, on va le croire mort, pour le médecin qui le soigne d'ailleurs Charles est décédé. Son coeur a lâché face à la maladie, il signe le permis d'inhumer…

Mais Charles n'est pas mort, il entend tout, et même avant qu'on ne lui ferme enfin les yeux, il voit aussi…

Alors Mes Très Chers Vous, imaginez donc ce que ressent cet homme lorsque la pauvre Angèle qui doute de la mort de monsieur veut qu'une autopsie soit pratiqué…

Peter Randa signe ici un roman d'angoisse ficelé au petit oignons, nulle scène gore, rien que de réveiller cette peur qui sommeille en nous tous, celle d'être enterré vivant… de voir le couvercle du cercueil se refermer sur vous sans que vous ne puissiez crier au secours, je suis encore en vie !

Stanislas Petrosky.
Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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Ce roman n'est pas une nouveauté puisqu'il a été édité dès 1960 chez Fleuve.
Puis en 1976 sous forme de BD dans la revue Hallucinations.
Et c'est ce qui lui donne aussi son charme inégalable. Une écriture un brin rétro mais pas trop. Une histoire à la limite du fantastique pour l'époque mais qui ne l'est plus forcément de nos jours. Un style sans surcharge de violence, de gore ou de langage cru.
Un roman noir superbement écrit avec un personnage principal extrêmement attachant.
On se glisse dans sa peau dès les premiers paragraphes et on se laisse emporter par ces 200 pages qui se lisent sans qu'on puisse voir passer le temps.
Peter Randa était résolument un auteur talentueux et c'est une chance que nous avons de voir réédités ses romans qui nous changent de nos lectures habituelles/
Un retour vers le passé où l'on s'arrête plus sur l'histoire et ses personnages alors que la littérature noire actuelle pêche parfois par des scènes racoleuses.
Un roman que je recommande à tous, que l'on veuille découvrir ce qu'est le roman noir ou que l'on soit aguerri, il saura plaire à tout lecteur.

Lien : http://atelierdelaulo.canalb..
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Dans cette réédition d'un roman de la collection Angoisse , Peter Randa nous entraine dans un polar fantastique machiavélique , passionnant du début à la fin.
... Merci aux éditions French Pulp.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
-Il est vivant?
-Et il entend tout ce que nous disons
-Mon Dieu!
-Je lui ai inoculé une trop forte dose d'un seul coup. !tout le système nerveux s'est brusquement ankylosé.
-Mais il peut se réveiller, alors...d'un moment à l'autre.
-Pas avant trois ou quatre jours...Il faut simplement hâter les obsèques...Dès qu'il sera enterré, nous serons tranquilles...La cérémonie pourrait avoir lieu vendredi.
-Après demain?
-Oui
Irma a pâli. Elle porte les mains à sa gorge.
-On va l'enterrer vivant?
-Nous n'avons pas le choix
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Pour Charles Daivremont et sa femme Irma , rien ne va plus.. Lui vit une histoire d'amour avec Angèle leur servante . Drogué par sa femme et son médecin pour une histoire de testament, Charles est déclaré mort , alors qu'il est encore conscient ...
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