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EAN : 9782259210416
864 pages
Plon (19/10/2017)
5/5   1 notes
Résumé :
Un portait différent, sensible, amoureux de l'un des plus grands génies de la musique.Mozart ? Encore ! Alors que la plupart des musicologues se sont penchés sur sa vie, son oeuvre... Oui, Mozart. D'abord parce que je suis en quelque sorte née avec lui dans mon oreille, grâce à mes parents. Un père contrebassiste et chef d'orchestre, une maman violoniste qui, dès mes cinq ans, entre deux concerts, ont glissé sous mes doigts d'enfant, le clavier de mon premier piano.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alors voilà ; je suis en train de lire le roman "Monsieur Mozart se réveille", et comme j'en arrive aux dernières pages, je me dis que je me lirais bien le "Dictionnaire amoureux de Mozart" (s'il existe).
Je lance la recherche sur le moteur de Babelio, et là, je tombe des nues : la photo d'Eve Ruggieri encombre plus de la moitié de la couverture, et le patronyme "Ruggieri" est placardé sur toute la largeur, en dix fois plus gros que le nom de Mozart (un obscur petit compositeur autrichien de la fin du 18ème siècle, dont la contribution à l'art de la Musique est sans aucun doute dix fois moindre que celle d'Eve Ruggieri).
Et le résumé de l'éditeur (écrit par Eve Ruggieri !) est tout à fait à l'avenant.
Bref, j'arrête là, vous m'avez compris... je ne l'achèterai pas, je ne le lirai pas.
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critiques presse (1)
LeFigaro
18 janvier 2018
L'animatrice Ève Ruggieri consacre un dictionnaire amoureux au génie de Salzbourg. Une somme documentaire aussi exhaustive qu'originale
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
À vingt ans, Mozart déborde plus que jamais de joie de vivre, de désirs professionnels et personnels, mais cache sous ce bouillonnement l’autre Mozart, celui auquel rien n’échappe. Mozart fraternel, qui avant de poursuivre dans cette voie s’arrête sur Francesco Fortini, un vieux castrat rescapé de quelles aventures… puis repêché par une troupe ambulante, pour lequel il va écrire le magnifique « Ombra felice !…. Io ti lascio » K.255 (« Ombre heureuse !… Je te quitte »), destiné à remplacer un air dans Arsace, un opéra de Michele Mortellari. Introduit par un récitatif absolument déchirant (écoutez Philippe Jaroussky), qui sur le mot « lascia » nous ramène, à chaque reprise du refrain, à son désespoir devant l’anéantissement de tous ses rêves de bonheur.
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Ce n’était plus le « Divin » Mozart, par essence inaccessible, mais le plus attachant des êtres. Un messager qui avait le pouvoir de faire jaillir du désordre de nos sentiments ce qu’il y a de plus troublant, de plus inattendu, de plus pur. Mozart tellement libre, loyal, courageux, insolent, pratiquant avec délices un érotisme joyeux et mettant en musique cette mélancolie déchirante qui, dans sa retenue et son élégance, n’appartient qu’à lui.
En le jouant, en l’écoutant et en le réécoutant ; en me plongeant dans ses lettres, pleurant de rire devant ses impertinences ou de colère lorsque je le voyais humilié, méprisé, l’envie me vint de vous le présenter, tel qu’il m’est apparu, loin des pieux mensonges dont la légende l’a fardé et sans renier mes partis pris. Oui, j’aime Leopold et Constanze. Oui, je suis folle de Da Ponte dont le long fleuve agité de sa vie m’enchante comme les jeux de Wolfgang avec sa cousinette…
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Pratiquement tout au long de sa carrière, Mozart devra affronter « ces médisants cruels et barbares ». Des combats d’arrière-garde face auxquels, dès son séjour parisien sans Leopold, où l’on a « oublié » de donner la partition de sa Symphonie concertante aux copistes, il a pris beaucoup de recul : « J’ai ici et là des ennemis. Mais où ne les ai-je pas eus ? » Pour le coup, il déteste Paris. « Je suis entouré de bêtes et d’animaux (pour ce qui est de la Musique). Comment pourrait-il en être autrement, d’ailleurs, ils ne se comportent pas autrement dans toutes leurs actions, amours et passions. Il n’y a pas de ville au monde comme Paris. […] Il faut que je tienne bon. »
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Mozart, seul à Paris avec sa mère, souhaitait sans doute améliorer son écriture pour des lettres destinées à d’éventuels mécènes et autres personnalités officielles. Ce à quoi Leopold, sans trop se presser, répondait trois mois plus tard, par l’intermédiaire de son épouse : « Wolfg. veut un A, B, C, il n’aura pas beaucoup de temps à y consacrer. Voici quelque chose : A aa b c d ee […]. Je ne peux écrire très joliment aujourd’hui, la plume est mauvaise. »
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Ah ! les femmes… Ces belles amies qu’il adorait, plus particulièrement lorsqu’elles chantaient, sans se douter, les naïves, que c’était là, sur ce point précis, qu’il les attendait, leur écrivant certaines pages d’une telle difficulté qu’elles étaient – et sont toujours – quasiment réservées aux « acrobates de la voix ».
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