Le jeu de l'ange

Rien à faire : je suis décidément conquise par cet auteur qui nous embarque toujours dans son terrain de prédilection ... l'Espagne, une Barcelone romantique, une part de fantastique ...
Cette histoire s'inscrit dans la série de Zafon ( L'ombre du vent et le prisonnier du ciel)
La lecture de ces livres sont de véritables moments d'évasion pour qui est conquis par ce style et cette ambiance !
J'en redemande !!!

Cette deuxième immersion dans Barcelone aux côtés du regretté Carlos Ruis Zafon offre bien des surprises. Il ne s'agit pas d'une suite de L'ombre du vent mais d'un roman qui se déroule avant.

Il ne sera donc pas ici question de l'Espagne de Franco, même si l'ombre de la guerre civile et de ce début de XXème siècle ne cesse de hanter les nombreuses pages de ce roman. Cette plongée dans le passé est pour le moins troublante.

Elle l'est d'autant plus qu'il faudra attendre longuement pour retrouver le fameux cimetière des livres oubliés. D'ailleurs, celui-ci tiendra assez peu de place et nous n'en apprendrons pas davantage. le mystère restera donc entier.

Outre l'ambiance très particulière, ce qui retient ici l'attention reste les personnages. le protagoniste est attachant, son histoire immersive. Mais il n'est que le seul d'une longue, très longue liste. Il est rare de croiser autant de personnages avec qui les liens se créent, qu'ils soient agréables ou non.

L'intrigue est intéressante mais longue à mettre en place. Il faudra donc être particulièrement patient pour trouver son plaisir ici. L'espace est bien rempli, mais il faudra toutefois accepter de nombreux temps morts. Ainsi l'introduction sera longue et demandera un temps certain d'acceptation.

Malgré l'intensité du récit et une surprenante montée d'intensité dans les dernières pages du récit, de nombreuses questions resteront sans réponses, laissant la part belle à l'imagination et aux supputations.

Le final offrira par ailleurs des liens avec les romans à venir. Ceux-ci sont assez ténus, mais laissent encore la place à des belles heures de lecture.

Ce joyau de la littérature est clairement un grand classique, qui mérite d'être connu et lu. Il faut d'ailleurs souligner l'excellent travail de traduction réalisé ici. Bravo ! Il faudra toutefois accepter de prendre son temps pour pleinement apprécier ce roman.

Après avoir eu un immense coup de coeur pour le premier tome du cycle le Cimetière des livres oubliés, il y a bientôt deux ans, je suis ravie d'avoir poursuivi ma découverte de l'univers de Carlos Ruiz Zafon.

Dans ce deuxième opus, nous sommes à nouveau plongés dans un Barcelone gothique, dans une histoire où nous retrouvons certains personnages mais qui n'ont plus de rôles centraux ( notamment le libraire Sempere et son fils ).
L'atmosphère et les thématiques principales restent assez similaires ( écriture, aliénation ), ce qui n'a pas été pour me déplaire, j'ai adoré être replongée dans l'obscurité magnifique de Barcelone, une de mes villes préférées.
L'auteur a plusieurs cordes à son arc et livre à nouveau un roman hybride à la fois thriller, roman gothique, récit d'apprentissage, histoire d'amour. 
L'intrigue est bien ficelée, les frissons et émotions au rendez-vous. 
Carlos Ruiz Zafon est un incroyable conteur, un enchanteur des ténèbres.

Si vous ne connaissez pas encore le Cimetière des livres oubliés, lancez-vous, promis vous ne serez pas déçus !

David a une passion, l'écriture. Sa jeunesse n'a pas été facile. Sa mère les a abandonnés, lui et son père. Son père a été assassiné sous ses yeux. Employé dans un journal, il a la possibilité d'écrire un roman feuilleton qui a un succès énorme, même si lui ne gagne rien. C'est alors qu'il est repéré par un homme qu'on devine diabolique dès le départ. Celui-ci lui offre une somme phénoménale. En échange, David doit écrire un conte dans lequel une nouvelle religion doit naître. Il accepte et acquit une maison un peu particulière. Elle a abrité un avocat qui avait tout abandonné pour écrire, lui aussi. Il est mort dans des circonstances incertaines : accident, suicide, meurtre ? David se met à enquêter et c'est alors que tout s'enchaîne : beaucoup de meurtres s'ensuivent et tous sont liés à David qui est donc soupçonné même s'il n'y a pas de preuves.
Tout écrivain mettant son âme dans chaque livre qu'il écrit, David n'aurait-il pas rendu son âme au diable en acceptant d'écrire pour cet homme sombre ? le doute l'envahit.
Un roman qu'on dévore. Non dénué d'humour mais l'auteur a su aussi m'arracher plusieurs fois des larmes. Un grand malheur qu'il nous ait quitté si vite...

Disons-le d'emblée, j'ai été un petit peu moins emballée par ce volume que par L'ombre du vent. Sans doute parce que l'heure de la découverte est passée.

Avec le jeu de l'ange, nous nous trouvons une bonne vingtaine d'années avant que Daniel Sempere ne trouve le bouquin de Carax. Tout se passe à Barcelone, toujours aussi mystérieuse citée qui prend réellement vie sous la plume de Carlos Ruiz Zafon. le lecteur fait ici la connaissance de David Martin dans les années 20; David est un protégé de Mr Sempere (le grand-père de Daniel) et découvre la littérature grâce à lui. Devenu adulte, un étrange commanditaire le paiera une fortune pour écrire un livre bien particulier...

On retrouve dans le jeu de l'ange certains mécanismes exploités dans le premier opus, comme la présence d'un "mentor" exubérant, d'un amour quasi impossible en raison de différence de classe, d'une malédiction autour d'un livre... Comme pour le premier volume, l'auteur allie habilement le suspens, l'histoire, le fantastique (à petite dose),... par contre, ce deuxième roman m'a semblé plus noir et je n'y ai pas retrouvé les petites touches d'humour de l'auteur.
Si l'effet de surprise est parti, le roman reste néanmoins un beau suspens et l'écriture de Zafon un enchantement.

J'ai préféré L'ombre du vent, malgré que les personnages soient très attachants dans celui ci aussi.
Ce qui m'a gênée c'est le côté fantastique de l'histoire, on a du mal à rentrer dans l'histoire.
J'aurais préféré une intrigue plus réaliste.

En lisant "le prisonnier du ciel" l'envie de relire le "jeu de l'ange" s'est imposée et cette relecture m'a apporté un plaisir encore supérieur à la découverte initiale.
En deux mots, ce livre a pour cadre la Barcelone du début du XX ème siècle. Il ne s'agit pas de la Barcelone touristique, le coeur du roman de Zafon be bat pas au rythme de la flamboyante sagrada familia mais respire à celui du ténébreux cimetière ds livres oubliés. le parc de Guël n'est pas le lieu plein de lumière propice au marivaudage que l'ion voit dans le film "l'auberge espagnole", mais un très inquiétant endroit.
L'histoire est celle de David Martin, garçon issu de la misère et sauvé par l'amour d'un libraire, le touchant Sempéré, et par son don d'écriture qui lui permet d'écrire une page dans un jiournal puis des livres populaires pour des éditeurs sans âme, avides de recettes.
Un mystérieux éditeur parisien Corelli lui offre une fortune pour écrire un essai sur la religion.
Pour David Martin commence une aventure où l'auteur conduit le lecteur dans des péripéties où tous les genres se mêlent dans une alchimie superbe, fantastique, policier, romance...
Le héros apparait comme une sorte de Cyrano qui essaie de comprendre et de survivre dans un sombre et dangereux labyrinthe.
Un style magnifique pour un vrai chef d'oeuvre
Er maintenant l'envie de relire "le prisonnier du ciel"...

Toujours romanesque en diable, ce zafon; "le jeu de l'ange" est du genre qu'on ne lâche pas avant la dernière ligne, tant l'histoire est prenante. Ce deuxième tome du "Cimetierre des livres oubliés" commence en 1917 et met en scène le jeune David Martin dans la Barcelone du début du XXème siècle, au moment de l'exposition internationnale. Dans une atmosphère très spéciale assez caractéristique de l'auteur, brume, crépuscule, orages violents et autres demeures sombres et suintantes, D. Martin ne vit que pour écrire; après avoir été grouillot dans un petit journal puis la proie d'éditeurs malhonnêtes, il est contacté par un homme inquiétant, un certain Corelli qui le paie - très cher - pour fabriquer le livre d'une nouvelle religion; le jeune écrivain habite alors une maison grandiose et délabrée qui a abrité un avocat mort dans des conditions suspectes. Tout en rencontrant régulièrement son patron, d'où des discussions intéressantes - et glaçantes - sur les religions, D. Martin se lance dans une enquête dangereuse ... Les "aventures" du jeune homme sont terribles, mais il y a souvent de l'humour, en particulier dans les dialogues, les protagonistes faisant souvent preuve de beaucoup d'esprit. C. R. Zafon est un très bon conteur, et ce conte fantastique nous entraîne loin et nous imprègne longtemps.
Lien : http://www.les2bouquineuses...

Je n'ai pas lu "l'ombre du vent" et je n'ai pu faire aucune comparaison entre les deux livres ce qui a facilité,je pense, ma lecture. Ce n'est pas le style d'histoire que j'aime, je me suis demandée pendant les premières pages s'il ne valait pas mieux que j'abandonne, mais cet auteur est un véritable sorcier ! Impossible de refermer ce livre.... Je l'ai dévoré, grognant contre David que je trouve faible, mais il faut se glisser dans le contexte des années 1920 en Espagne, m'énervant contre cet amour impossible et me posant des questions sur la cohérance de certains passages. Une lecture agréable et poétique.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..

Livre très décevant par rapport à L'ombre du vent. Une intrigue qui traîne en longueur et une fin surnaturelle, bâclée :-(