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Doggybags tome 7 sur 17
EAN : 9782359105230
110 pages
Ankama Editions (13/03/2015)
4.21/5   24 notes
Résumé :
Pour les amateurs du genre, Doggybags à sélectionné trois histoires terrifiantes !
* Welcome Home Johnny ! par Run et François Amoretti.
* Lupus. par Hasteda et Megaboy. "Carnage dans un relais routier en Roumanie"
* Wintekowa : la dernière traque de Tom Longley. par Hasteda et Mathieu Bablet. "Disparition inquiétante"
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
En ce moment je suis à cheval entre la lecture de BD et de Comics et aussi la lecture d'un recueil de nouvelles.
N'ayant pas la force d'avancer dans mon recueil avec cette chaleur, je me rabats sur la lecture de BD.
Et quoi de mieux pour une lecture détente qu'un "Doggybags" auxquels je suis maintenant un fervent lecteur.

Pour ce tome 7, après un tome 6 qui m'a un peu chamboulé, même s'il était loin d'être mauvais, ce septième tome revient à une version classique avec ces fameuses trois histoires distinctes. Alors que le sixième tome était plus sur trois Arcs qui étaient la suite les uns des autre.

Pour ce tome 7, la première histoire est intéressante.
Un Marine revient d'Irak dans une Amérique post 11 septembre avec des idées contraires aux puritains américains, s'en suivra de terribles drames.

Dans la seconde histoire, une étrange cargaison semble attirer une meute de loups dans un bar resto pour routiers.
Cette histoire bien que très différente sous énormément d'aspects, m'a un peu fait penser à une nouvelle de Stephen King de son recueil de nouvelles Danse Macabre (le titre du recueil est Night Shift outre-atlantique). Un huit clos comme dans la nouvelle de S.K qui se passe dans une station service.

Pour la troisième nouvelle on part sur de la cryptozoologie avec le fameux Wendigo américain sur une histoire de vengeance d'un père pour l'amour de son fils.
Cette dernière histoire est dessinée par Mathieu Bablet auquel on reconnaît instinctivement sa patte graphique et artistique.

J'ai enlevé une étoile car j'ai été déçu un peu, car j'avais déjà lu ces trois histoires dans l'anthologie "Doggybags" qui regroupe le meilleur des dix histoires de la série et malheureusement il y a déjà tout ce tome entier dans l'anthologie de la première saison.
Hormis ça j'aurais mis cinq étoiles car ça reste de la bonne BD indé' pour peu que l'on y soit un peu réceptif et que l'on aime le genre.
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Après un sixième volet particulièrement décevant au niveau du scénario et qui ne proposait plus trois histoires indépendantes, mais trois actes d'un même récit, co-scénarisé par Céline Tran (mieux connue sous son pseudonyme de star du porno : Katsuni) et l'incontournable Run et chacun dessiné par un artiste différent, ce septième tome revient à la formule de base de cette saga en proposant trois nouvelles histoires courtes d'une trentaine de pages chacune, qui rendent hommage au cinéma Grindhouse des années 60-70.

À l'inverse du tome précédent, qui s'articulait autour d'une chasseuse de vampires aussi sexy que sanguinaire, assouvissant sa vengeance au sein de l'industrie du sexe américain, celui-ci part à nouveau dans tous les sens. Au menu de ce septième volume de Doggybags : une fête organisée en l'honneur d'un soldat revenu d'Irak qui tourne mal dans le fin fond du Texas, un relais routier en Roumanie où les cadavres se multiplient et une traque au monstre dans les montagnes ontariennes. le lecteur a donc droit à trois histoires bien trashs au coeur de contrées hostiles : des scénarios sans concession qui mêlent violence, humour bien macho, sexe et beaucoup d'hémoglobine.

Ca démarre fort avec « Welcome home Johnny » car l'on retrouve Run au scénario, accompagné de l'excellent François Amoretti au dessin. le lecteur y suit les pas d'un soldat qui revient dans son village natal après une mission en Irak. La fête donnée en son honneur tourne cependant au bain de sang lorsque Johnny avoue être contre le conflit en Irak. le petit texte introductif de Run spoile malheureusement un peu trop le dénouement du récit, mais cette histoire librement inspirée d'un fait-divers est particulièrement efficace. Elle démontre une nouvelle fois toute la bêtise humaine, dont on a droit à un beau concentré en plein territoire redneck.

La seconde histoire (Lupus), signée Hasteda et Mégaboy, propose un huis-clos sanglant au sein d'une une aire de repos où plusieurs chauffeurs routier se retrouvent bloqués suite à un accident. Cette petite halte forcée, entourée d'une faune hostile au milieu des Carpates, tourne très vite au cauchemar. Cette aventure joue pleinement la carte de l'action et ne laisse que peu de moments de répit au lecteur. Les dessins manquent certes encore de régularité, mais les planches proposées par Mégaboy sont néanmoins extrêmement dynamiques et insufflent beaucoup d'énergie au récit.

Le dernier récit (Wintekowa), signé Hasteda et Mathieu Bablet, invite à suivre les pas de Tom Longley, un père de famille bien déterminé à traquer la créature qui a emporté son fils il y a cinq ans. Cette histoire démarre plus lentement mais gagne en intensité au fur et à mesure que le chasseur se rapproche de sa proie. L'affrontement final ne tient malheureusement pas vraiment ses promesses et le dénouement est un peu prévisible.

Pour le reste, l'ambiance est à nouveau soignée jusque dans les moindres détails, de la maquette du livre au style rétro et usé de l'ensemble, en passant par les fausses publicités, un poster détachable en fin d'ouvrage, les mini-coupons à découper ou ce vrai-faux courrier des lecteurs, qui sont insérés avec minutie dans l'album, rappelant le bon souvenir des vieux comics underground.

Bref, un septième épisode de bonne qualité, qui ouvre la porte à quelques nouveaux-venus au sein du neuvième art.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Doggybags, c'est un regroupement des trois histoires, de différents auteurs de bande dessinées/comics. J'ai commencé par ce tome 7 et je lirais assurément les 6 premiers tomes car j'ai adoré cette ambiance rétro et glauque à souhait.
Car dans le genre tragique et cru, on ne fait pas mieux. Ne vous attendez pas à sourire, même à la fin de chaque histoire. Pas de concession, et c'est presque pire qu'un roman puisque les images sont là pour bien s'imprimer dans votre esprit.

Le talent d'illustration de chacun est vraiment appréciable et les historiettes s'inscrivent tour à tour dans l'actualité (soldats américains qui reviennent chez eux) ou dans les légendes urbaines.

A noter des encarts sur les loups, les bêtes mythiques et autres faits qui vous permettront d'enrichir votre culture personnelle ; ainsi qu'un poster (magnifique) à détacher en fin d'ouvrage !

En somme, une lecture géniale, différente, plutôt destinée aux personnes non sensibles !
Commenter  J’apprécie          50
Pour ceux qui ne connaitraient pas la série, voici le septième tome de Doggybags. Initié par l'auteur de BD Run, Doggybags est ce que l'on pourrait appeler une "revue" de BD inspirée des vieilles BD pour adultes (dans le sens trop violent et non autre chose, tout de suite quel esprits mal placés ;) )
On y retrouve de fausses publicités hilarantes, des courriers de lecteurs très inspirés et surtout trois récits tenus de mains de maîtres par différents artistes au fil des tomes. Cet opus ne déroge pas à la règle, le macabre s'allie au talent graphique et à de superbes scénarios pour vous faire passer un moment captivant à la limite de la catharsis.
Je ne ferais pas de résumé des trois histoires de ce volume, le suspense et l'inquiétude doivent être complet lorsque vous le commencerez. Car oui vous devez le commencer, mais méfiez-vous, vous ne louperez plus un numéro.
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Un très bon volume avec trois histoires punchy, une qui offre une critique de la guerre et de la folie humaine, et deux autres qui traitent de légende urbaine. la première histoire est vraiment un scénario coup de poing et la documentation qui tourne autour des faits divers qui l'ont inspiré est vraiment glaçante.

La chute de Lupus n'est pas banale et presque drôle, ou plutôt tragiquement drôle.

Quant à l'histoire du Wendigo, elle clot avec brio ce volume..

un des meilleurs que j'ai pu lire.
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Sceneario
20 avril 2015
C’est du bon, que du bon, mais c’est toujours à ne pas mettre dans toutes les mains. Avis aux amateurs de gore et de frissons !
Lire la critique sur le site : Sceneario

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