si les romans de
Thilliez sont des thrillers running page qui vont à cent à l'heure, retranscrire ce rythme en BD est un exercice bien plus difficile.
L'avantage du roman, c'est que l'effet de rythme se superpose aux textes, description et donc informations contextuelles et sens du détail. On est mené mais l'on sait ou l'on va.
Cet effet est plus difficile dans la BD, où le dessin remplace les descriptions et où les dialogues doivent être parfaire pour tout comprendre.
Cette adaptation se destine à ceux qui ont lu le roman initial sinon, cela devient plus difficile à suivre. de plus, les raccourcis faits ne permettent pas un bon enchaînement des péripéties. Et malheureusement, le dessin assez pâle ne nous plonge pas dans une ambiance glauque que l'on imagine tellement quand on lit thilliez. Dommage