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2,67

sur 135 notes
A trop fréquenter la littérature il arrive que l'on tombe dedans ......


Le héros , grand lecteur, époux d'une écrivaine assez connue,deux enfants, architecte de son état, fouille et découvre dans le journal intime de sa femme qu'elle a eu , ou a encore, un amant prénommé Léon , doté d'attributs hors normes qui ont fait découvrir à cette épouse infidèle des horizons sensuels inexplorés .....
Il est puni de son incorrection par cette découverte ..Affolé, vexé, il se demande « : Pourquoi chez lui sexualité et littérature sont si intimement liés ? »

Il mène l'enquête, abandonne son métier d'architecte pour devenir écrivain..et s'interroger sur le pouvoir de la sexualité , « l'injonction à la réalisation sexuelle » qui évacuerait fantasme et désir ...
Ce premier roman est un jeu de piste qui explore d'une façon cocasse et inédite les « Léon »
de la litérature Blum, Trosky, l'adultère féminin d'Emma Bovary à Anna Karenine ....
Ces pistes documentaires ne sont pas susceptibles de l'aider...

Rien ,n'arrête Raphaël , il s'épanche recoupe des indices, se gave de pornographie , d'artciles divers pour traquer la sexualité féminine , hanté par la libido et les centimètres ....
C'est aussi une réflexion sur la littérature , l'auteur s'interroge sur l'identité des personnages de celle-ci , où l'on croise Melville et Marcel Proust , Kafka, Valéry et kundera, et même Ovide et Léonard de Vinci ..
C'est un livre provocateur , amusant et culotté, humoristique, amoureux de la littérature , qui appelle « un chat un chat » qui n'hésite pas à nous conter des hauts , des bas et des « ébats » crûment , dans le détail....
Un ouvrage qui peut ne pas plaire à tout le monde ....
Il a reçu le prix de Flore .
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Selon son éditeur, Anatomie de l'amant de ma femme est « un livre réjouissant avec hauts, débats et quelques ébats». Je rajouterai quelques bas.
Un titre pour le moins accrocheur mais les fringues ne font pas les curés et derrière ce coquin emballage, mon anatomie de lecteur, en toute modestie, est restée trop souvent de marbre.
Pourtant, au-delà de son intitulé qui me rappelle celui de l'académicien Dany Laferrière « comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer », l'ouvrage a reçu l'année dernière le Prix de flore. Je lui aurai plutôt attribué le prix de la faune des beaux quartiers.
Il ne suffit pas d'être un grand lecteur pour devenir un grand écrivain. C'est la découverte du héros de ce roman, un architecte qui ne veut plus bétonner l'espace et préfère tirer des plans sur la comète. Il abandonne sa carrière pour écrire un roman dont le sujet est un nazi pétomane. Seul souci, l'inspiration ne vient pas et à la recherche d'idées perdues, il décide de profaner le journal intime de son épouse, elle-même romancière. Il n'est pas trop étouffé par les scrupules, la conscience en vacances.
Dans un des cahiers, il découvre une référence à un certain Léon, amant vigoureux qui aurait permis à son épouse d'atteindre le septième ciel sans escale.
Obsédé par l'étalon, l'écrivain va tenter de découvrir son identité, y compris en couchant avec la meilleure amie de sa femme. Une trame de vaudeville qui aurait pu tourner à la gaudriole mais l'auteur construit plutôt un journal de bord léger sur l'influence de la sexualité sur la création littéraire.
Pour la défense de son propos, il appelle à la barre Proust, Kafka, Melville, Kundera,Tolstoï. Au banc des accusés, Emma Bovary et Anna Karenine. Ces nombreuses références littéraires enrichissent l'histoire sans l'alourdir.
Afin d'approfondir le sujet, si j'ose dire, l'écrivain à la libido émoustillée va passer aux travaux pratiques et fréquenter de façon assidue des sites pornographiques dont il découvre l'offre illimitée de catégories, parcourues comme un menu de restaurant.
J'ai trouvé ces nombreux passages beaucoup moins convaincants car les « crudités » sonnent faux comme si l'auteur s'était forcé à utiliser un langage qui n'est pas le sien. Il faut appeler les choses par leur nom mais elles sont exposées ici avec un recul d'universitaire rougissant qui cherche à s'encanailler.
Un livre dont je n'oublierai pas le titre mais qui ne marquera pas mon ADN de lecteur. Un rendez-vous, non plutôt un cinq à sept un peu manqué.
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J'ai tangué .... je tanguais .... je tangue encore
Ai- je apprécié ce livre ?

Ce livre qui d'un coup, d'une phrase, d'un mot, d'une envolée percute, plein d'humour, de dérision, de questionnements.

* Et pour le questionnement , je peux vous dire
que je suis la "championne" !!!

Une étincelle qui jaillit du silex, me picote, me fait réagir, sourire, rire ...
Et, page après page j'attend la prochaine qui ne manque pas
d'arriver.

En refermant ce livre, je m'aperçois que ce "trousseur de mots" de Raphaël Rupert m'a prise dans ses filets ; telle une araignée et que je m'y suis sentie somme toute pas si mal.

Masturbation physique et mentale, nombreuses références littéraires qui enrichissent cette histoire, et quelques scènes plus drôles qu'érotiques .

Cela reste léger et pas désagréable à lire.

La fin m'a laissée béate et dubitative.

Il a ouvert "une boîte de pandore" sans pouvoir y apporter
de réponses.


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Dès les premières pages de ce folio, j'ai su que ce roman, prix de Flore 2018, finirait à l'honneur dans ma bibliothèque de 50 livres de poche (https://www.babelio.com/liste/10241/une-bibliotheque-de-50-livres-de-poche ). Il vaut bien un Amélie Nothomb ou Sex and the city !
Même si la première moitié du livre est plus réussie que la seconde, tout y est bien écrit, bien trouvé. Certes, c'est un roman que vous aurez beaucoup de mal à conseiller à n'importe qui, sexe omniprésent oblige.
S'il faut classer ou qualifier le style de Raphaël Rupert, on y verra un peu de :
- Frédéric Beigbeder, qui d'ailleurs conseille le livre sur la quatrième de couverture.
- Nicolas Rey, lui aussi Prix de de Flore (en 2000)
- Fabrice Caro (du moins dans le discours), pour les gimmicks
- Christian Costa (j'y pense car Costa, comme Rupert, semblent des auteurs d'un seul livre)
- J.M. Erre, pour la loufoquerie de la fin du roman
Alors au total, on a bien là un représentant de ces nouveaux auteurs, comme Hadrien Laroche, figure de la nouvelle génération chez J'ai lu (comme Nicolas Rey).
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Une découverte fort originale, voire érogène. L'auteur joue (jouit) entre la provocation, l'obscène et le vicieux. C'est drôlement cru, c'est très cul, mais aussi riche cul-turellement, de belles références. Comme le monde il paraît, tout tourne autour de la bite, mais c'est embêtant quand c'est l'amant qui en a une plus grosse. Si cet avis ne vous a pas choqué, alors vous devriez, comme moi, adorer ce livre - Prix de Flore 2018 tout de même.
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Un livre étrange dont je ne sais pas vraiment s'il m'a plu ou non ! C'est typiquement le genre de titre qui se prête mieux à l'écoute en version audio qu'à la lecture me concernant. La présentation du roman souligne son côté humoristique, et c'est cela qui m'a donné envie de le lire. Evidemment, vu le titre, il faut s'attendre à quelques scènes hautes en couleur mais on n'est pas du tout dans le registre provocant et vulgaire de Baise-moi de Virginie Despentes. L'écoute est très agréable, comme le livre est écrit en Je, on plonge immédiatement dedans. La voix de Jérôme Thibault convient très bien à incarner Raphaël, le narrateur.

Raphaël est architecte et marié à Laetitia, une écrivaine sans état d'âme qui publie un roman chaque année. Il en a assez de son travail, décrète que désormais il est plus important d'arrêter de bétonner la nature que de construire de nouveaux bâtiments, ce qui l'amène à vendre ses parts dans son cabinet pour se consacrer à son tour à l'écriture. C'est un grand lecteur qui connaît bien les théories sur la littérature émises par les universitaires et les auteurs célèbres. Ayant étudié Kundera, Kafka et de nombreux autres, il décide, pour coller à la théorie, que son héros doit être un méchant et que son roman doit traiter de deux thématiques qui ne vont pas ensemble à première vue, mais dont il s'agit de tirer la quintessence, et bien sûr un sujet que personne n'a encore traité. Ainsi il mettra en scène un nazi pétomane. Raphaël lie sexualité et créativité, aussi se met-il à fréquenter de nombreux sites porno pour trouver l'inspiration. Toutefois, un jour de panne, il lit le journal de sa femme par curiosité. Mal lui en prend, car il sait désormais que Laetitia est la maîtresse d'un certain Léon, que la nature a mieux doté que lui. Il est désormais obsédé par ce Léon et cherche à découvrir son identité par tous les moyens, y compris coucher avec la meilleure amie de sa femme.

Le roman alterne scènes sexuelles le plus souvent cocasses et études littéraires sur différents Léon (Tolstoi, Trotsky etc) ou sur des thèmes récurrents comme l'adultère féminin qui serait le motif le plus traité dans la littérature universelle, sans compter la progression de son roman. C'est à la fois burlesque et très érudit, mais jamais lourd. Il n'y a pas de message profond dans ce roman, mais il est très drôle. J'ai beaucoup aimé cette légèreté et l'immense culture littéraire de l'auteur, même les scènes de sexe sont le plus souvent amusantes. Par le choix inédit et peu cohérent du thème de son roman, l'auteur se moque sans doute des intellectuels parisiens. Il s'agit d'un roman léger agréable à écouter, une lecture d'été distrayante et sans prétention, mais rien d'inoubliable. C'est très réussi pour un premier roman, un auteur à suivre.

Un grand merci à Netgalley et Voolume pour cette découverte qui m'a fait passé un excellent moment.

#Anatomiedelamantdemafemme #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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J'ai été très déçue par cet ouvrage.
Je pense j'ai été influencée par les bonnes critiques et le résumé de ce livre qui se voulait drôle et permettant de passer un bon moment.
Je m'attendais tellement à quelque chose de précis que je n'ai pas réussi à adhérer à l'histoire. Peut-être que j'aurais mieux appréciée l'ouvrage si je n'avais pas lu d'informations à son sujet avant de le lire.
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Raphael, architecte qui ne se retrouve plus dans son métier, laisse les parts qu'il détient dans sa société pour se mettre à écrire un livre.

Principal hic, sa femme avec laquelle il vit dans le centre de Paris est écrivaine, elle aussi, et produit sans sourciller ( et presque sans émotions ) un livre par an.

Il se lance sans grande conviction dans le récit d'un nazi pétomane tiraillé entre la guerre et son intestin. Jusqu'au jour où Raphael découvre dans le journal intime de sa femme, qu'elle entretient une relation avec un homme doté d'un appareil génital conséquent.

Enquête, quête, que-quête même animent alors ce petit livre drôle, renseigné et intelligent. Parfois trop même, et c'est mon seul reproche, mais l'énumération constante d'auteurs, de théories, d'ouvrages, de films, de livres m'a parfois un peu lassé.
Mais sinon j'ai passé un moment délicieux dans lequel le rire et la réflexion se sont disputés le bout de gras. J'achèterai son prochain livre, c'est une certitude.
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Voici un texte plein d'humour et d'absurdité, un moment drôle dans lequel rire et réflexion se mélangent.

Le narrateur décide de plaquer son boulot d'architecte pour écrire un roman, une histoire d'officier SS pétomane…
En fouillant les journaux intimes de sa femme, écrivain elle même, il découvre qu'elle a eu une relation avec un certain Léon, doté d'un sexe plus satisfaisant que le sien.
C'est le point de départ d'une série de questionnements pour notre écrivain en herbe.

Les pensées et digressions autour de la littérature, de la sexualité et des affres de la création se succèdent. Les théories foireuses sur l'écriture, sur la longueur des verges et les théories sur le lien entre littérature et sexe se suivent sur 200 pages.
C'est original, impertinent (ou pertinent). Les 50 premières pages sont carrément hilarantes, après ça tourne un peu en rond mais le plaisir reste bien présent.
Un livre pas très sérieux mais sérieusement écrit
.

Prix de Flore en 2018
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Anatomie de l'amant de ma femme , c'est un homme qui découvre que çà femme le trompe en lisant son journal intime.
Écrit à la façon d'un journal intime, le narrateur partage ses pensées et son quotidien d'écrivain en devenir. Suite à sa découverte il s'interroge sur le pourquoi et remet en cause pas mal de choses. le début est très prometteur, mais sombre petit à petit dans un semblant de psychanalyse où le narrateur tente d'interpréter ce qui lui arrive. Finalement, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur son quotidien et moins sur ses divagations, et surtout, j'aurais aimé voir le narrateur confronté sa femme à la découverte de cet amant.
Le récit est quand même sauver par la narration de érôme Thibault qui offre au roman une dimension de confidence, ou de conversation entre ami.
Un roman dont le plaisir tient plus à l'écoute qu'autre chose.
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