J'ai trouvé cette brochure en 1975, dans une bouquinerie angevine où j'avais l'habitude de venir fouiner.
Assez austère, cet ouvrage d'actualité de 1931 n'en est pas moins parlant: La situation du rail et des réseaux ferrés de France est préoccupante avec des frais en augmentation constante: Les coûts en combustibles (principalement le charbon, à l'époque) n'ont cessés d'augmenter et le personnel de se faire plus nombreux: le réseau ferré français est à sa taille maximale et nécessite des moyens colossaux pour fonctionner... D'autant que les conventions de 1883 obligent les réseaux à faire circuler au moins trois trains par jour et par sens sur chaque ligne!
Cependant, la puissance unitaire des engins de traction a augmentée, et la traction électrique s'est développée.
C'est aussi dans les années trente, que vont se multiplier les autorails qui permettront de conséquentes économies sur les lignes à trafic moyens et faibles... Et l'automobile, qui se développe depuis la fin de la première guerre mondiale, va entraîner la fin de services voyageurs par trains sur les lignes les moins fréquentées.
À l'horizon 1938, se profile la nationalisation du rail français avec la création de la SNCF.
L'ouvrage est donc fort intéressant du double point de vue économique et historique de l'entre-deux guerres.
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En 1928, les chemins de fer ont transporté:
760 millions de voyageurs,
342 millions de tonnes de marchandises.
La même année, nos fleuves et nos canaux ont transporté 49, 839 millions de tonnes de marchandises.