Viens, Alestria! Nous allons grimper les montagnes, prendre d'assaut les citadelles. Nous irons combattre les dragons, les singes, les éléphants conduits par des guerriers recouverts de perles, de diamants. Sois ma reine, Alestria. Je t'offre des paysages grandioses, des milliers de nuits étoilées, la chevauchée de cent mille hommes sous le soleil, dans l'eau, dans les sables, à travers les forêts et les déserts.
Le visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l’âme ?
La mélancolie est la poésie d'une vie d'insouciance.
« A toi garçon du futur, ce roman écrit en langue des oiseaux. A toi, guerrier intrépide, nos libertés, nos galops. Veille sur nos sommeils, veille sur nos saisons.
A toi, jeune fille qui liras dans les étoiles; A toi, jeune fille qui déchiffreras le livre des oiseaux... Le secret de nos âmes, le secret de l'amour, le secret de la force ».
Platon enseignait que chaque homme fait partie d'une entité céleste qui se brise en deux au cours de sa chute, et qu'il est condamné à chercher son autre moitié sur terre, ainsi commence la quête de l'amour.
Galopant derrière Alexandre comme son ombre, je ne comptais plus les Indiens que j'avais abattus. La folle chevauchée alternait avec des pauses où l'on essuyait le sang, pansait les blessures et mangeait un morceau de pain.