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EAN : 9782226208446
300 pages
Albin Michel (02/06/2010)
3.52/5   62 notes
Résumé :
Elle est issue d’un illustre clan de la plaine du Milieu. Dans ses veines coule le sang des plus hautes castes. Otage d’un capitaine de guerre, elle le suit à travers un pays ravagé, de champs de bataille en cités détruites jusqu’aux portes de la Cité Interdite, du trône impérial.

Il est orphelin, pauvre, mais le seul luthier en ces temps d’invasions et de violence à pouvoir fabriquer la fabuleuse cithare aux sept cordes de soie inventée par le dieu F... >Voir plus
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« La cithare nue » est un roman de Shan Sa. D'origine chinoise, Shan Sa s'était fait remarquer par « La joueuse de Go », livre qui avait obtenu le Goncourt des lycéens en 2001. Édité chez Albin Michel en juin 2010, « La cithare nue », son dernier roman, est une fresque historique de 326 pages, étonnante par son ampleur, sa puissance, son côté fantastique et sa poésie.

Avec « La cithare nue », vous pénétrez dans une Chine des premiers âges, à une époque où l'Occident était aux mains des barbares, une Chine instable, pétrie de guerres, de complots, de croyances, de contes, d'illusions, de légendes et de rêves éphémères et inutiles. Vous voici transporté mille cinq cent ans en arrière. Les dynasties chinoises se succèdent à une vitesse accélérée, semant la mort, ravageant les villes et les campagnes. Mais en toile de fond, il y a une certaine permanence : par-delà cette Chine des esclaves et des maitres, des gueux et des seigneurs, et des guerres qui n'en finissent pas, il y a cette nature inviolée, innocente, pleine de candeur et sans artifices, une nature qui s'offre aux hommes, fragiles, de passage. Quelque soit son âge, sa condition sociale, son origine géographique, l'homme ne peut rester indifférent devant cette beauté du monde, colorée et odorante, devant cette source d'admiration, de repos de l'âme et de réconfort, devant cette beauté qui dégage une telle musique intérieure.

Dans « La cithare nue », Shan Sa nous raconte l'histoire de deux personnages hors du commun. Tout d'abord, une jeune femme, la Jeune Mère, noble, issue d'un clan de la plaine du Milieu mais obligée à dix-sept ans d'épouser un officier roturier qui gravira tous les échelons de la carrière militaire et deviendra Empereur : épouse puis mère de ses enfants, elle se laissera entrainer aux portes de la Cité Interdite et deviendra malgré elle Impératrice de la dynastie Song. Elle vivra dans le luxe mais sa vie sera parsemée de tristesse et de déceptions. Elle sera liée à Shen Feng, notre deuxième personnage, lequel vivra près de deux cents ans plus tard. Luthier orphelin, désargenté mais formidablement doué, Shen Feng a été élevé par un facteur de cithare d'exception ; contraint de rembourser une grosse somme d'argent à son ami Shu Bao, le luthier se met en quête d'un bois exceptionnel afin de créer une cithare dont le son se rapprocherait de celui de la cithare mythique de Cai Yan, la poétesse. Sous les doigts de fée de Shen Feng, le bois précieux dont est fait l'instrument aux sept cordes de soie (c'est en fait un morceau du sarcophage ayant contenu la Jeune Mère) se transforme en musique quasi-irréelle. Inventée par le dieu Fu Xi, instrument fétiche de Confucius, conçu pour reproduire le chant du phénix. la cithare va servir de lien intemporel entre la Jeune Mère et Shen Feng et les initier à la découverte des êtres et de la beauté de la nature, faisant éclore les émotions, les amitiés et l'amour. Dans « La cithare nue », la Jeune Mère est une héroïne à la fois déterminée, forte et fragile : après le décès de son époux, elle se retire au Monastère de la Compassion et devient nonne « Pureté de Vacuité », choisissant le renoncement au monde, la foi bouddhiste et la méditation. C'est dans la cithare, et la musique qu'elle émet, que notre héroïne puisera toute sa vie la force d'affronter l'instabilité, la violence et l'immoralité du monde, et qu'elle trouvera paix et harmonie.

Les batailles sont décrites de main de maitre. le roman commence sans le sang et se termine dans la mort. On apprend plein de choses sur l'histoire de la Chine, une Chine magistralement représentée. L'écriture est raffinée. Les personnages sont attachants, criants de vérité et, curieusement, d'actualité. Évidemment, la musique est le personnage principal de ce livre, découpé en huit chapitres. le dernier chapitre, le neuvième, volontairement très court, se passe au XXIème siècle : c'est la rencontre innocente de deux mondes, l'ancien et le nouveau, avec la musique comme formidable trait d'union. La Jeune Mère et Shen Feng vivaient à cent cinquante ans d'écart mais ce détail n'affecte pas la lecture pour autant. Si le rythme de l'ouvrage est inégal, c'est pour laisser le lecteur reprendre sa respiration. Et si, à la fin du livre, il arrive que la cithare prenne pendant de courts instants forme humaine, c'est pour notre plus grande joie, la musique étant, par cette allégorie, élevée au sublime. Les images sont empreintes de délicatesse. Très picturale, Shan Sa vous invite à découvrir les collines verdoyantes de son pays, les rizières, le Yangzi, fleuve indomptable par endroits et d'une puissance qui défie encore les hommes, la Cour Impériale et ses fastes inouïs, la vie des épouses et des concubines, les couleurs et les odeurs des plats cuisinés devant les échoppes, le bruit des sandales de bois claquant sur les dalles de marbre ou des sapèques jetées sur les tables : un documentaire de première classe doublé d'une superbe histoire d'amour entre la Jeune Mère et ses enfants, entre Shen Feng et son vieux maitre, entre la cithare et les musiciens qui en jouent.

Un ode enivrant, fantastique et magique à la nature, à la musique et à la vie. Une aventure et des destins incroyables. Un chef d'oeuvre. Je mets cinq étoiles.
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Mon avis au sujet de ce roman est relativement mitigé lorsque je referme ce livre.
Ma lecture a été ponctuée de moments magiques et de passages ennuyeux. Il est des parties très poétiques, envoutantes, qui font de cette histoire un conte magnifique. C'est un mélange d'histoire et de légende mêlant réalité et au-delà un peu incompréhensible. J'ai été conquise par l'écriture de Shan Sa, mais beaucoup moins par l'histoire en elle-même, surtout sur la fin. J'ai un sentiment d'inachevé, ou d'un "trop" dont on aurait pu se passer. L'histoire de la jeune mère se serait suffit à elle-même.
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J'ai découvert ce livre en cherchant des idées de lectures mêlant SFFF et musique. Je n'avais encore jamais lu de roman de Shan Sa, j'ai trouvé son écriture sublime et mis à part une fin discutable j'ai dans l'ensemble passé un très bon moment de lecture. J'ai beaucoup aimé l'aura de poésie qui entourait le rapport à l'instrument, à la musique.

La cithare nue est un roman historique et donc n'y connaissant absolument rien en histoire chinoise antique j'ai fait quelques recherches pour avoir une idée du contexte et repérer les personnages ayant vraiment existé.

L'histoire se déroule durant la période des “Six Dynasties” (220-589), entre 400 et 444 pour l'histoire de “Jeune Mère” et en 581 pour celle de Shen Feng le luthier. J'imagine qu'il s'agit d'une biographie romancée de la première impératrice de la Dynastie Song avec une dimension surnaturelle.

Alors qu'elle était sur le point d'épouser le fils du clan Wang, elle est enlevée par le capitaine Liu qui en fera son épouse…

Liu Yu était un général des Jin (Dynastie Jin, 265-420) qui a usurpé le trône et fondé sa propre dynastie (Dynastie Song, 420-479). On peut suivre en toile de fond les étapes de son accession au pouvoir. Comme dans ce roman on ne donne pas le nom de notre héroïne, je l'ai cherché et trouvé mais je suis restée un peu perplexe. Cela me chiffonne un peu, je me demande quel était l'objectif de l'auteure ?

Pour en revenir à la fiction proprement dite, nous avons aussi en parallèle l'histoire de Shen Feng. Il est luthier et fabrique des cithares. Il va en fabriquer une avec le bois du sarcophage de l'impératrice et… des choses étonnantes vont se produire. Je ne savais pas à quoi m'attendre et je dois dire qu'à ce point de vue je n'ai pas été déçue, c'était émouvant et magique. Le final était quand même un peu trop mièvre à mon goût…

Cela reste une belle découverte d'auteure.



Challenge livre historique 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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C'est comme un conte merveilleux qui s'enroulerait autour d'un autre conte terrible et sanglant. Deux histoires, deux époques (celle des Jin de l'Est et celle des Chen, séparées de 180 ans, puis celle des Song) dans deux zones de la Chine, ennemies et brutales en ces temps médiévaux : la Chine du Nord et la Chine du Sud. Depuis toujours les chefs suprêmes tentent de conquérir des terres, d'imposer leur loi, de ravir richesses et forces humaines, de s'emparer de femmes. Corruption et ambition sont les principes actifs de ces généraux et de ces dignitaires. On oppose souvent la barbarie du Nord à l'élégance des lettrés du Sud. Au final, on ne trouve pas un empereur qui s'élève au-dessus de la sauvagerie. Bouddhistes du Sud contre taoïstes du Nord, les guerres font rage dans ce monde brutal des années 400 - 588. On lit Confucius, on écoute ses poèmes chantés accompagnés à la cithare, on peint de délicats tableaux de fleurs, d'oiseaux et de montagnes embrumées. C'est du moins ce que fait la Jeune Mère, devenue la Mère, puis la nonne, après avoir été enlevée par un fruste soldat du Nord, placée dans un paradis fermé, faite mère deux fois, hissée sur le trône au côté de son général de mari devenu premier empereur des Song. Où est passée la délicatesse de son éducation de jeune fille aristocrate des Hautes Portes, le niveau le plus haut de la bonne société du Nord ?

La cithare sera le fil rouge de ce roman : des années plus tard, un jeune luthier aura pour art et pour mission la réalisation de cet instrument de légende qui, doté de tant de beauté, se suffit à lui-même, on ne joue pas de la cithare au sein d'un orchestre. Table horizontale aux sept cordes de soie pincées, elle exprime toute la sensibilité de l'âme du musicien. Un ravissement des sens, une échappée vers les plus hautes sphères de l'élégance. Qu'on peut encore entendre parfois au détour d'un chemin dans un parc chinois jouée par une musicienne délicate.

Le luthier, ce sera Shen Feng, formé par un maître du Nord ; Un jour Shen Feng aura pour mission de construire ce merveilleux instrument créé par un dieu. Pour cela, il devra trouver un bois de mille ans ; c'est au fond d'un tombeau impérial qu'il va le chercher. Et l'histoire bascule dans l'horreur et dans le sang, dans le rêve et dans la poésie la plus érotique et la plus délicate.

Étrange livre, foisonnant d'informations sur la construction de l'Empire du Milieu, nous perdant parfois dans les notations historiques, mais qu'importe ? Il suffit de se laisser emporter par les images et la musique. L'auteure est elle-même peintre et musicienne et c'est un plaisir de se laisser guider dans son univers.

Il ne s'agit pas d'une traduction. Shan Sa est venue en France après ses études en Chine et a rédigé ce texte en français. Pourtant, on n'hésite pas une seconde à ranger ce livre sous l'étiquette « littérature chinoise » tant il est intensément l'expression de ce pays.
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Dans la cithare nue, Shan Sa a imaginé la vie d'une des épouses de celui qui deviendrait l'empereur Liu, fondateur de la dynastie des Song en 420 après J.-C. Occasion de dresser le portrait d'une vie d'aristocrate, mais déchue car son époux (ou plus exactement son ravisseur) est un roturier, la vie d'une épouse d'un homme ambitieux dans cette période de luttes intestines pour le pouvoir, qui n'attend d'elle qu'un fils, la vie d'une femme de pouvoir qui se débat dans ses arcanes pour protéger au mieux sa famille, la vie d'une femme dont les seules respirations proviennent de la piété mais surtout de la pratique de la peinture et encore davantage de la cithare - art de vivre et philosophie à part entière formidablement décrit par l'auteure à mesure du roman, qui nous aide à en comprendre le sens profond.
En parallèle, nous suivons Shen Feng, un jeune luthier sans le sou qui vit dans les années 580 et qui va croiser la route de cette ancienne impératrice par le biais de leur amour pour la musique, de manière évidemment fantastique, esprit, souffle, vivants et morts s'entre-mêlant.
J'ai apprécié la fresque historique d'arrière-plan savamment peinte pour les deux époques ainsi que le récit des quelques légendes de création du monde et de la musique. Je me suis sentie immergée dans la civilisation chinoise, aidée par l'écriture descriptive très sensorielle et poétique de l'auteure, laissant percevoir tant la tradition littéraire classique chinoise que la pensée taoïste et bouddhiste. J'ai trouvé certains passages rapportant surtout des faits de guerre, de succession de dynasties, un peu plaqués, comme si l'auteure tenait à nous faire une leçon d'histoire - sans que j'y voie personnellement vraiment d'intérêt le plus souvent.
Au final, j'ai eu l'impression d'une forme de bric-à-brac inégal, comme si l'auteure avait voulu intégrer trop de choses, traiter trop de thèmes mais je suis absolument ravie d'avoir lu ce livre pour le dépaysement spatio-temporel et sensoriel qu'il m'a apporté, et je poursuivrai ma lecture d'oeuvres de Shan Sa et de tout.e autre auteur.e chinois.e pouvant m'ouvrir toujours davantage à cette civilisation.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Le cheval noir de l'amiral Liu piaffe dans l'écurie. Il tambourine nerveusement sur le sol et frappe la porte du box avec ses sabots antérieurs. Tourbillon déteste le calme, le repos, les pailles bien séchées. Il n'aime pas être nu sans le poids de l'homme en cuirasse. Il déteste son front nu sans le masque de bronze. Sans le pompon pourpre qui se dresse haut sur sa tête, il se croit misérable. Il a horreur du manège où on le fait courir en rond et du box nettoyé chaque jour par des jeunes soldats qui n'ont pas encore combattu. Leurs cajoleries l'humilient. Ils lui donnent des carottes, lui caressent la croupe et chuchotent dans ses oreilles. Ils le lavent avec de l'eau tiède. Dès qu'il transpire, ils épongent sa sueur délicatement. Le soir, avant de le quitter, ils mettent sur son dot un tapis de soie brodé de fleurs et d'oiseaux. Debout dans l'obscurité et drapé de la ridicule couverture, Tourbillon rumine de mauvaises pensées. Tantôt il croit qu'il a été mis à la retraite, tantôt il pense qu'un complot se trame autour de lui pour que ses muscles ramollissent, ses jambes tremblent, ses genoux se relâchent. Il donne des coups de sabot et hennit dans la nuit. Il pleure de ne plus entendre les tambours de la guerre, le cliquetis des armes, le grondement de la terre. Il aspire à galoper, sauter dans l'eau, sur l'herbe, sur les landes recouvertes de cailloux, à grimper la haute montagne et à dévaler la pente abrupte. Il aime l'odeur des soldats transpirant au soleil, le brouhaha assourdissant et les cris de la guerre qui font trembler la terre. Tourbillon piaffe lorsqu'il entend le mugissement des cornes et des tambours. Il fonce en avant, se précipite sur les montures ennemies pour les cogner et les mordre. Il y a des chevaux qui se cambrent et jettent leur cavalier à terre. D'autres, plus valeureux, se débattent. Tourbillon sent la volonté de son maître, leurs corps dans le combat ne font plus qu'un. Il vire, avance, recule, se cabre, rue et botte.
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[...] L'armée remonte le fleuve Yangzi. Les chevaux hennissent, les chars gémissent, les cavaliers et les fantassins chahutent. Ils forment un boa géant qui progresse lentement en rampant.
Dans son chariot recouvert d'une tenture noire, la Jeune Mère somnole. Elle a perdu la notion du temps et ne voit plus le changement des saisons. La route militaire est un corridor sombre et froid isolé du reste du monde. La vie militaire est rythmée par le vagissement des cors annonçant l'avancée et l'arrêt, par le roulement des tambours ordonnant l'attaque et le retrait. La Jeune Mère ignore la joie. Elle ne connait que la tristesse.Vulnérable et désarmée, elle est obligée de suivre les hommes qui l'ont enlevée.
Ses joues se creusent. Le bruissement rapide des roues et le susurrement angoissé du fleuve ont envahi sa chair. Ses bras et ses jambes gonflent. Ses seins enflent et lui font mal. Son ventre devient un monticule prêt à cracher de l'eau et du sang. En elle, la vie livre un combat acharné contre la mort. [...]
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Pointant la montagne, son maître demandait :
"Combien y a-t-il d'arbres dans la forêt ?"
Petit Shen Feng comptait avec ses dix doigts et il était perdu.
Son maître lui demandait alors :
"Combien y a-t-il de cailloux au bord du fleuve ?"
Shen Feng faisait tourner une pierre avec le bout de sa chaussure, incapable de répondre.
Son maître poursuivait :
"Combien y a-t-il de vagues dans le fleuve ?"
Shen Fend tentait de compter mais n'arrivait pas au bout.
"Infini est notre monde. Infinis sont les sons de la cithare."
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Les soirs de nuit claire où la lune était belle, il jouait de la cithare dans la bambouseraie tout en buvant. Au fur et à mesure qu'il s'enivrait, sa main gauche glissait plus vite sur les cordes pincées avec sa main droite. Les notes graves et amples se succédaient, devenaient bruits de vagues, grondements de fleuve. Le hennissement des chevaux et le choc des armes s'en détachaient, faisant écho aux cris acérés des oiseaux qui traversaient le ciel.
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Saisissant une tasse de thé de ses doigts fins, elle la porte lentement à ses lèvres. Elle hume son arôme, prend une gorgée et la rejette dans un petit crachoir. Elle tends la main vers une seconde tasse. Le premier thé, infusion des feuilles, est pour rincer les dents et préparer le palais ; le second thé, broyé en poudre et mélangé aux amandes grillées, est pour boire.
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Interview de Shan Sa à propos du jeu de go.
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