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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pourquoi le choix de cette lecture ? Je me suis laissé influencer par les suggestions de Babelio : « Que lire après ce livre » où il y avait : « Les Saints vont en enfer » de Gilbert Cesbron, livre que j'avais lu et aimé. de ma propre analyse, je ne vois pas de points communs entre ces livres.

Dans « Les noisettes sauvages, il faut se délecter de la nature décrite de façon poétique, des liens forts entre Olivier, son pépé, sa mémé et son oncle Victor. le petit parisien qui arrive dans un village perdu D Auvergne prend goût à la vie à la campagne qui a ses codes. Je vous donne un aperçu des descriptions de la nature et des hommes et femmes qui y sont associés.
« Olivier reconnut la soeur, celle qu'on disait simple, à qui le royaume des cieux serait ouvert, et qui s'occupait des gros travaux de l'école religieuse. La soeur, que la mémé appelait Clémentine, dans ce jardin touffu parait toute heureuse. Son dur travail devenait sa récréation. Gavé de fruits, assis sur une pierre, Olivier la regarda buter les céleris, lier les chicorées pour les faire blanchir, mettre la paille brillante comme de l'or au pied des plantes pour leur garder le frais. Se dressaient là des poiriers en espaliers, des pruniers, un cerisier où il restait quelques fruits minuscules portant les cicatrices des blessures d'oiseaux.
La soeur accompagnait ses gestes de commentaires, parlait aux plantes, priait pour le soleil et la pluie. »

Dans : « Les Allumettes Suédoises » Olivier a perdu sa mère après son père. Il devient un enfant des rues. Ils se fait des amis : Bougras, Manon, David…. Il est hébergé, chez des cousins.

Dans : « Les sucettes à la menthe », il va vivre chez son oncle Henri et sa tante Victoria de bons bourgeois parisiens où il reçoit une éducation stricte. Adieu, la liberté ! Il y a deux fils dans cette famille. En début de récit ses cousins sont absents. Par la suite, Olivier fait leur connaissance. Il se lie d'amitiés avec l'aîné, Marceau qui a des ennuis respiratoires et revient d'un sanatorium.

Pour les vacances scolaires, il est placé chez son grand-père et sa grand-mère à Saugues en Auvergne. Sous ce toit familial vit son Oncle Victor, qui est maréchal ferrant.

Le grand-père qui n'a pas ou peu fréquenté l'école à de la culture et du savoir. Il s'est formé en autodidacte. La grand-mère vit avec le temps de sa jeunesse. Elle ne s'adapte nullement à l'évolution. Elle assure le ménage et travaille à la ferme. L'oncle Victor initie Olivier aux travaux de maréchal Ferrand. Il est bien aidé par Olivier. Olivier fait connaissance des gens du village. Ceux-ci évoquent des souvenirs car ils ont connu son père. Olivier se fait de nouveaux amis. Il observe la nature, pose des questions à ses grands-parents. A défaut de réponse, il questionne le pharmacien qui est un savant.

Ce récit est d'une autre époque. Pour la mémé la religion, ses convictions tiennent une certaine place.

Quelques détails sur le mode de vie :
Dans les hameaux, quand un paysan est malade, les autres font son travail, rentrent son foin, soignent ses bêtes. Ici un proverbe dit : « Si tu glisses, tends la main ! »
Sa famille savait faire la fête. L'entente, la solidarité comptait. Pas de grands cadeaux à la Noël. Chacun se contentait de choses simples. A la campagne on salue les gens croisés en chemin, même si on ne les connait pas. Lorsque Olivier ou la mémé menait les vaches en pâture, pour repérer l'heure du retour ils observaient les taches d'ombres. Les temps d'observations d'Olivier dans la nature suscitaient une foule de questions. Il ne se privait pas d'en savoir plus sur les plantes et les animaux en posant bien des questions à son oncle Victor ou au pépé. Lorsqu'il n'obtenait pas de réponse, il interrogeait le pharmacien qui savait tout.


Les vaches : La Marcade, la Dourade, la Blanche. Pieds blancs, le chien. Olivier ne craignait plus les cornes. Il aimait ces bêtes mélancoliques et affectueuses.

Vient enfin, le temps du départ qui attristait Olivier. Il aurait voulu ne pas dormir, profiter de tous les instants, arrêter les aiguilles de l'horloge. le jour J, le départ était plein d'émotions. le grand-père, vu son âge, attristé se disait qu'il ne reverrait plus son petit-fils. La mémé habituellement dure, froide, distante, de ses yeux coulèrent deux larmes. Ensuite, Olivier salua son oncle Victor, les trois vaches et embrassa Pieds-Blancs, le chien sur la tête.

De temps à autre, Robert Sabatier évoque le parler en patois.

Et voilà le troisième livre autobiographique de Robert Sabatier qui se referme.

Il existe une adaptation télévisée qui recouvrent les trois premiers livres de l'enfance d'Olivier c'est-à-dire de Robert Sabatier. Elle est fort plaisante à voir ; Cependant pour la partie consacrée à : « Les noisettes sauvages », sur laquelle, je me suis plus attardé, j'ai constaté que le scénariste se permettait des libertés, qu'il s'éloignait dans une certaine mesure du livre.

Livre plaisant à lire sur les parties qui décrivent la nature.
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Voilà! J'ai mis le temps, mais je l'ai terminé! Non pas que le livre ne m'a pas plus, bien au contraire, mais déménagement + grossesse ne laissent pas toujours le temps qu'on voudrait à la lecture..
"Les noisettes sauvages" est un pur moment de bonheur, de poésie. Olivier est parti à Saugues, "à la porte du Gévaudan" afin d'y passer l'été et d'y faire connaissance avec ses grands-parents et ses cousins, cousines. Très vite des liens très forts se créent entre eux, mais aussi avec les habitants du village.
Au revoir Paris, bonjour la campagne! Des vacances comme ça, quel bonheur! Au fur et à mesure que les mots, les phrases défilent sous nos yeux, on sent le soleil qui nous brûle la peau, on entend le bruit des oiseaux, des animaux, on sent la bonne odeur des plats mijotés par la "mémé", cette femme au grand coeur, si revêche d'apparence!
Olivier, lui, découvre un autre mode de vie, d'autres personnes désormais chères à son coeur.
Cet enfant d'une dizaine d'années est passé en quelque temps de la rue populaire de Montmartre aux quartiers chics de Paris avant d'arriver dans ce petit village de Saugues. Tout cela suite au décès de sa maman. Son esprit se forme au gré des rencontres, de ses découvertes, de ses expériences. Et nous, lecteurs, nous le suivons avec grand intérêt!

Une pensée bien évidemment pour Robert Sabatier qui vient de nous quitter...
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Quelques longueurs. Malgré la poésie du roman, les énumérations répétitives de noms propres, noms de villages, noms d'animaux domestiques, certainement évocatrices pour les lecteurs du pays de Saugues ont fini par me lasser. Les phrases en patois aussi.
Mais ce récit nostalgique est sans nul doute plein de charme pour qui a vécu dans cette région.
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On m'a offert ce livre, je l'ai lu et n'y ai pas trouvé le plaisir d'un livre choisi.
Sabatier continue le récit de son enfance et de son adolescence, mais la lecture m'a semblé longue. Il n'a pas le talent d'un Pagnol, mais raconte tout de même plaisamment Paris et une certaine époque, avec l'innocence de l'enfance, malgré tous les soucis qu'il a rencontrés. Une lecture pour ceux qui aiment le genre des récits d'enfance.
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Un roman sympathique et frais qui nous narre les vacances d'Olivier, à la campagne chez ses grands-parents. Il y découvre la vie simple des paysans, s'émerveille devant la richesse et la beauté des paysages et se fait de nouveaux amis...
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Trilogie plaisante à lire.
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J'ai aussi adoré celui-ci.
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