Là où vont les belles choses

Tout commence par un road trip imprévu par Dolly, Clemestra (le cheval en peluche) et le père de Dolly en pleine nuit… Maman est en week-end avec les copines donc papa décide qu'eux aussi ont le droit de passer un séjour père/fille.
Pour Dolly, c'est le début d'une aventure, elle embarque au siège arrière et trépigne de découvrir les différents états (mais il y en a beaucoup.) et les activités qu'elle va faire avec son père.
D'entrée de jeu, on sent l'ambiance glauque que l'auteure installe, mais tout en laissant une part de mystère. Petit à petit Dolly, réclame sa mère, un appel … Et cette absence se fait ressentir mais son père à cassé son téléphone donc impossible de la joindre… Clemestra la prévient, il se passe quelque chose de louche ... Et pourquoi son père devient nerveux et fuyant…
À travers ce road-trip l'auteure nous embarque dans une histoire à la fois insouciante du point de vue de Dolly et à la fois sombre par le père … Mais ne nous fions pas aux apparences, car cette insouciante cache une part de lucidité de Dolly envers la situation.
J'ai passé un bon moment lecture, quelques longueurs forcément, le dénouement se fait sur la fin, on spécule vite et on devine mais ce livre se lit surtout pour l'ambiance et le duo père/fille.

#MichelleSacks #Belfond
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Après le troublant « La vie dont nous rêvions », Michelle Sacks revient avec un roman noir où se mêlent la poésie de l'enfance, et la duplicité des adultes.
Un road trip à la fois tendre et sombre dans l'Amérique des ignorés sur l'ambivalence maternelle, la folie qui monte au sein d'un couple, la miraculeuse résilience de l'enfance.

Dolly est contente. Elle et son papa sont partis en voiture pour une « aventure ».
Ils changent d'hôtel tous les soirs, voyagent la journée, rencontrent des gens en chemin, mangent des burgers et boivent du Coca.
Et c'est un peu leur secret car Maman est partie en vacances avec des amies.
Tant pis si elle lui manque, si Papa s'énerve parfois, si Dolly s'ennuie souvent, elle a toujours Clemesta, sa « jumelle », à qui raconter ses soucis.
Ce que Dolly ne dit pas, c'est que cette « aventure » est un acte désespéré de Joseph, son père.
Que sa mère, Anna, est portée disparue.
Et que Clemesta est en réalité sa peluche…

Le premier chapitre, la « mise en bouche », s'avère assez long.
Un peu moins de 50 pages dans lesquelles on fait connaissance avec Dolly et son père, parti pour un endroit « encore mieux que Disneyland », selon ce dernier.
On sent bien que cela est anormal.
Ça ressemble à une fuite. Mais vers où, pourquoi?
Chaque chapitre représente une journée.
Ils sont donc par définition assez longs mais pas lents pour autant.

Et si Dolly connaissait la vérité mais ne voulait pas la regarder en face?

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Pas facile d'écrire un roman à hauteur d'enfant et de tenir la prouesse sur la longueur..
On attend que le suspens monte mais j'ai trouvé ça trop longuet ..
Dommage car l'idée de départ était bonne, peut-être que je suis passée à côté ou peut-être que ce n'était pas le bon moment 🤔

Dolly, 7 ans, et Clemesta, son âme soeur, sont parties en vadrouille avec Joseph, le papa de Dolly.

Attrapées vite fait sous le bras, à peine quelques vêtements jetés dans un sac et... la cavale !

Il y a forcément des questions qui se posent, et Dolly est une petite fille extrêmement vive et intelligente.

Néanmoins, elle n'a que 7 ans ; alors parfois, Clemesta vient à la rescousse.

Où est maman ? Pourquoi je loupe une semaine entière d'école ? Pourquoi les habitudes alimentaires de papa sont-elles aussi désastreuses ? Pourquoi ne rentre t'on finalement pas à la maison ?

Le parcours, chaotique, s'apparente douloureusement à la fin de l'innocence.

Une histoire qui oscille entre sourire et larmes et une belle habileté de l'auteur qui maîtrise avec beaucoup de grâce la délicatesse des sentiments.




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La couverture et le titre ("Là où vont les belles choses") nous laissaient espérer un récit beau et nostalgique, c'est en réalité une bien triste histoire qui nous est contée par Michelle Sacks.

Dolly a sept ans. Elle joue tranquillement avec Clemesta (son poney en peluche affublé d'un nom qui sonne comme un antidépresseur) lorsque son père la saisit et la jette précipitamment dans sa jeep. Ils "partent à l'aventure" rien que tous les deux, lui annonce-t-il ; une aventure dont on sent dès le départ qu'elle recèle quelque chose de louche.

Ayant choisi une enfant comme narratrice de son roman, l'autrice tâche de restituer le phrasé, la langue et l'état d'esprit d'une pipelette de sept ans. A mon avis, ce procédé est légèrement casse-gueule et, d'ailleurs pas toujours très convaincant. A la longue, la lecture du livre est parfois un brin fastidieuse, d'autant qu'il faut attendre 175 pages pour que l'écrivaine cesse (enfin) de tourner autour du drame. Heureusement, les choses s'améliorent nettement dans la seconde moitié du livre. (Le dernier chapitre est bouleversant, bien que l'on ne soit pas totalement surpris par le dénouement.)
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