Les Crimes de l'amour

Sade célèbre Marquis pour ses oeuvres licencieuses, scandaleuses en son temps, mais qui prêteraient à sourire du nôtre.
C'est avec beaucoup de finesse et de subtilité que notre célèbre libertin va coucher sur le papier sa prose érotique, avec beaucoup de pudeur ce qui pourrait nous surprendre, lecteurs du XXIème siècle.
Un recueil de nouvelles, courts, et sans véritable intérêt je dois l'avouer. Même si j'aime le style, j'ai été déçue par le contenu. Peut-être aurais-je plus apprécié une seule histoire sous la forme d'un roman?

Contrairement au livre précédent, dans ces nouvelles Sade choisit d'évoquer les crimes qui sont commis au nom de l'amour, dont le thème récurrent est l'inceste. La vertu est malmenée par la cruauté psychologique très active et malfaisante. Les dialogues sont souvent interminables et demandent une relecture pour garder le fil de l'action, mais pas trop palpitant ! Cinq nouvelles où la noirceur absolue de l'âme humaine nous est dévoilée. Sade était un révolutionnaire qui reniait l'ordre social et religieux du XVIIIe siècle, et selon sa philosophie, qu'importait l'origine de ses amours et la procuration des plaisirs : incestueux, violents ou cruels.
Je devrai relire Justine ou les malheurs de la vertu !


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Compilation de 5 histoires (Faxelange, Florville et Courval, Dorgeville, La Comtesse de Sancerre, Eugénie de Franval). La première est un triangle amoureux on ne plus bateau. La deuxième est la version féminine de la tragédie d'Oedipe. La troisième est une histoire d'un abus de confiance sans goût et un rebondissement nul. La quatrième est un triangle amoureux où l'on ne croit pas une seconde aux sentiments de la mère meurtrière, dommage.
Je ne suis pas fan des histoires où les rebondissements se font au deux dernières pages, ils m'ont paru mal amenés et trop pratiques.

Ce recueil de nouvelles est la première oeuvre du marquis de Sade que je lis. Il est la preuve que le sulfureux libertin savait aussi écrire des histoires moins crues, plus gentillettes même. Et l'intérêt de ce livre s'en trouve d'autant plus affaibli que le marquis n'est pas à compter parmi ceux qui ont la plus belle plume.