"Une guitare. Chargée comme un fusil".
"Il s'empara de l'
hymne américain, lui arracha ses vieilles fringues et les médailles qui cliquetaient sur sa poitrine militaire"
Même dans la boue, même sous la pluie, même dans le froid, même avec la violence et le néant pour seul avenir, j'aurai voulu y être, à Woodstock, ce matin du 18 août 69.
Mais voilà, je suis née trop tard. Alors je me rabats sur livres et disques ... Et ce livre là... comment dire...m'a laissée le même goût qu'un concert sans enceintes. Les ondes ne nous atteignent pas. Ou trop peu. Ça se veut lyrique, fort, emporté. Je le voulais aussi. Je l'attendais aussi. Mais ce n'est jamais venu. Il ne suffit pas de répéter que c'était génial pour ressusciter le génie. . .
J'ai découvert
Lydie Salvayre grâce à son essai
7 femmes, que j'ai dévoré. Mais je n'ai pas retrouvé ici sa patte si percutante. Excès de lyrisme et redites nombreuses alourdissent le récit du début à la fin. Et cette admiration béat qui, pour moi (même en tant que fan d'Hendrix déjà conquise), n'a pas décollé des pages ...
Ça ne vaut pas son pesant de riffs
Reste alors les disques...