L'Odalisque

Matisse est à la fin de sa vie. Il nous fait part de ses réflexions et c'est l'occasion pour lui de faire resurgir des souvenirs d'enfance. Il ouvre son coeur et ce qu'il n'a jamais dit nous est révélé.
En parallèle, on a les réflexions intérieures de Lydia qui a été à la fois un modèle, la servante et l'assistante et Matisse. Elle nous raconte aussi des passages de son enfance en Russie et sa rencontre avec Matisse.
On se rend compte du lien important qui existait entre eux mais aussi des non-dits qui ont subsisté, ceux-ci ne dévoilant jamais leurs sentiments réciproques.
Beaucoup de couleurs, de poésie et de nature. Une très belle écriture. Ce n'est pas pour autant un roman passionnant mais on se laisse bercer par les mots.

Souvenirs et portraits croisés de Matisse et de Lydia, son assistante russe, sa muse, sa secrétaire, sa maîtresse, son soutien des dernières années.
Matisse en 1954 à la fin de sa vie accepte peu à peu la mort, il revient sur son enfance à Bohain sous la pluie et le gris du Nord. Lui, l'homme de la couleur est marqué par cette enfance et cette palette de couleurs si différentes de celles qu'il a peintes. Il raconte son trajet vers la couleur.
Lydia, pauvre immigrée russe raconte sa rencontre avec Matisse, la place qu'elle prend dans la vie de Matisse, sa compréhension plus instinctive qu'intellectuelle de son oeuvre.