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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
l''auteure George Sand a toujours défendu la cause des enfants abandonnées . ce roman qui retrace la vie d 'un enfant dans cette situation en est un exemple .Le récit a pour cadre une région chère à l 'auteure car il s 'agit de son lieu natal , le Berry . Ce récit évoque ce qu 'endure François le Champi et la providence aidant , il retrouve deux braves et généreuses femmes dont la vieille Zabel qui malgré son dénuement a un coeur d 'or et tout ce qu 'elle avait d 'amour filial , elle l 'a déversé sur l 'enfant et on retrouve , aussi , la femme du meunier , Madeleine , femme mal marié qui va donner toute son affection et plus tard son amour à François .L 'avenir montrera que François en devenant adulte s 'avéra un homme honnête et reconnaissant envers les deux femmes . Lorsque le meunier meurt . François se mariera avec sa femme .
Ce que je retiens de ce récit : c 'est que dans la vie , on peut être démuni mais cela n 'empêche pas d 'avoir bon coeur et d 'être altruiste .
Un livre dédié à l 'altruisme , la générosité , le partage et aussi à l 'amour lorsqu 'il est sincère .
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Un grand classique de la littérature du 19 ème siècle que ce roman champêtre. L'auteur s'attache au personnage de François, champi, c'est à dire enfant trouvé dans un champ, enfant abandonné... Elle n'est pas facile la vie de ces enfants des hospices, qui sont laissés à des nourrices en contre-partie d'une pension, difficile car la vie est rude et aussi parce que le regard des gens est loin d'être amical. le champi semble être un réprouvé qui ne peut être du fait de sa condition qu'un mauvais sujet! C'est une peinture de la société et de la campagne berrichonne que nous offre George Sand, la vie besogneuse des hommes des campagnes, mais aussi la vie dissolue d'hommes qui se laissent séduire par des coquettes au point de se ruiner en les entretenant et non contents de perdre leurs biens, de mettre en péril leur santé en buvant plus que de raison. D'un côté, il y a les coquettes, d'un autre les femmes honnêtes et besogneuses, pas toujours récompensées de leur piété et des bons soins qu'elles ont pour leur ménage et leurs mauvais époux... Et puis, il y a l'affection, la tendresse, la reconnaissance, et même plus qui viennent panser les plaies du coeur et les blessures morales et physiques.
Une oeuvre dont le langage est simple, souligné d'expressions désuètes ou campagnardes.
Le genre de texte qu'il est bon de découvrir ou de relire, même s'il est vieilli, car empli de sentiments qui n'ont plus cours.
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On se retrouve au XIXe dans le Berry avec notre jeune François, un petit enfant nommé le Champi car dans ces contrées on a vite fait de mettre une étiquette sur les pauvres bâtards victimes de leur destin.
Certes, l'écriture de George Sand semble plus que désuète si on la compare à d'autres auteurs qui ont vécu à la même époque, mais l'histoire est pleine d'amour et notre François en recevra beaucoup dans sa vie. Il n'était pas simple d'esprit mais simple de coeur et très compréhensif et compatissant.
Et pourtant, on ne peut jamais empêcher les mauvaises langues de parler et de juger autrui. Cela dit ce jeune homme sera resté lui même et aura bien compris que l'Amour qu'on peut donner est bien la meilleure chose qui puisse exister sur terre.
Ce roman est écrit dans un genre très manichéen mais reste très intéressant et subtil dans son vocabulaire de vieux Français.
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La George Sand qu'on connaît le mieux, c'est bien sûr celle-ci, celle des « romans champêtres » : « La Mare au Diable », « La Petite Fadette », « François le Champi », « Les Maîtres sonneurs » (pour ne citer que les plus connus) ; et essentiellement, c'est parce que nous les avons rencontrés à l'enfance, ces héros rustiques, et combien émouvants : la bibliothèque verte, avec ses illustrations inoubliables, a immortalisé ces textes. J'en ai encore quelques-uns dans mon grenier… Moi, ce fut d'abord « La Petite Fadette », puis « La Mare au Diable » et puis beaucoup plus tard « François le Champi ».
Un peu moins connu que les deux autres romans, « François le Champi » est tout aussi attachant, et fait un peu plus vibrer la corde émotionnelle : il s'agit ici en effet d'un enfant trouvé (« champi » en langage régional berrichon, signifie « enfant abandonné dans les champs » François est recueilli par Zabelle qui devient sa mère adoptive. Plus tard il recueille aussi l'affection de Madeleine, la jeune femme du meunier. Elle et moins âgée que son mari, et le meunier est un homme dur et intransigeant. Madeleine, mal mariée, reporte son affection sur François : quasi maternel au départ, ce sentiment devient plus profond au fil du temps. le meunier devient de plus en plus méchant, d'autant plus qu'il a une maîtresse aussi mal disposée que lui. Mais le bon droit et l'amour finissent toujours par avoir gain de cause.
Les « romans champêtres » de George Sand ne sont pas des romans réalistes (comme pouvaient l'être « Les Paysans » De Balzac) encore moins naturalistes (comme sera « La Terre » de Zola), ils sont différents également de ces romans rustiques à la croisée des genres que sont « Mon oncle Benjamin » de Claude Tillier ou le très particulier « Dominique » d'Eugène Fromentin. Mais il préfigure en quelque sorte les grands romans d'Erckmann-Chatrian, et ceux d'Eugène le Roy (entre autres).
Le cadre est champêtre. George Sand n'a pas eu à chercher bien loin le décor de son histoire : nous sommes dans la région de la Châtre (département de l'Indre), à quelques kilomètres à peine de Nohant, dans le village fictif du Cormouer. La couleur locale est très bien restituée, d'autant plus que l'autrice n'hésite pas à employer des termes locaux (ce qu'elle faisait déjà dans les romans précédents) de façon à donner une impression profonde d'insertion dans le décor.
« François le Champi » est plus que tout, me semble-t-il, un hymne à l'amour : l'amour maternel (d'autant plus intéressant qu'il est l'oeuvre d'une mère « adoptive ») et l'amour entre deux êtres qui évolue ici d'une relation mère-enfant à une véritable relation amoureuse, (ce que les bien-pensants de l'époque assimilaient à une relation quasi-incestueuse), largement alimentée par les agressions des personnages négatifs de l'histoire, le meunier et sa maîtresse. Hymne à l'amour, donc, et aussi à la tolérance, à l'attention portée à l'autre. N'oublions pas également qu'à cette époque, George Sand était déjà acquise aux idées socialistes (à la suite de son ami Pierre Leroux), et que les idées généreuses qui faisaient partie de sa personnalité s'intégraient également dans ce tableau.
Un beau roman où l'émotion affleure à chaque page. L'autrice y démontre un grand savoir faire romanesque, qui vient compléter une belle compréhension de l'âme humaine.

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Ce récit très court, est paru en 1850. C'est un des premiers écrits "champêtres" de l'auteur. Pour écrire son roman, George Sand précise dans l'avant-propos qu'elle s'est inspirée d'une histoire entendue lors d'une veillée paysanne. Elle défend aussi le terme de "champi" : "Le dictionnaire le déclare vieux, mais Montaigne l'emploie, et je ne prétends pas être plus Français que les grands écrivains qui font la langue. Je n'intitulerai donc pas mon conte François l'Enfant-Trouvé, François le Bâtard, mais François le Champi, c'est-à-dire l'enfant abandonné dans les champs, comme on disait autrefois dans le monde, et comme on dit encore aujourd'hui chez nous"

En effet les champis sont des enfants abandonnés dans un champ. Sort bien pis encore que ceux confiés aux tours d'abandon. En grandissant sans repère et sans tendresse, les champis deviennent souvent de mauvais bougres. Dans cette moitié du XIXᵉ siècle, ils n'inspirent que méfiance et dégoût aux paysans car, ces enfants sont, soit issus d'une relation "coupable", entendez : hors des "liens sacrés du mariage" ("quel dommage qu'un si beau gars soit un champi. Il a moyen d'être beau, c'est l'amour qui la mis au monde") soit une famille crevant de misère ("Est-ce que c'est mal d'être champi ? Mais non, mon enfant, puisque ce n'est pas ta faute. Et à qui est-ce la faute ? C'est la faute aux riches. La faute aux riches, comment donc ça ? Tu m'en demandes bien long aujourd'hui ; je te dirai ça plus tard. Non, non, tout de suite, madame Blanchet. Je ne peux pas t'expliquer... D'abord sais-tu toi-même ce que c'est que d'être champi ? Oui, c'est d'avoir été mis à l'hospice par ses père et mères, parce qu'ils n'avaient pas le moyen pour vous nourrir et vous élever. C'est ça. Tu vois donc bien que s'il y a des gens assez malheureux pour ne pouvoir pas élever leurs enfants eux-mêmes, c'est la faute aux riches qui ne les assistent pas".)

François est recueilli par Zabelle une pauvresse à qui l'hospice donne quelques subsides. ("La Zabelle, qui se nommait en effet Isabelle Bigot, était une vieille fille de cinquante ans, aussi bonne qu'on peut l'être pour les autres quand on n'a rien à soi et qu'il faut toujours trembler pour sa pauvre vie") et bientôt protégé par Madeleine Blanchet la meunière. Celle-ci, est une jolie jeune femme qui s'est laissée marier à 16 ans et qui voit sa jeunesse s'enfuir, entre une belle-mère pingre et acariâtre et "un mari rougeot qui n'était pas tendre". Cependant, toute fragile et soumise qu'elle semble être, Madeleine est dotée d'une volonté implacable quand il s'agit de faire le bien. Elle va s'opposer de toutes ses forces au renvoi de François, pris en grippe par le meunier et sa mère.

Fort à propos, la belle-mère passe ad patres, François peut ainsi rester auprès de sa bienfaitrice sans lui causer de tracas. Il grandit en beauté et en sagesse, dur à la peine, ne réclamant jamais rien, vouant un amour inconditionnel et candide à celle qu'il appelle sa mère. Même Cadet- Blanchet n'en prend plus ombrage. le secret de sa complaisance est qu'il passe le plus clair de ton temps à boire et dépenser l'argent du ménage en compagnie de "la Sévère".

La Sévère ("Cette femme-là s'appelait Sévère, et son nom n'était pas bien ajusté sur elle car elle n'avait rien de pareil dans son idée".) trouve François à son goût car, il est très joli garçon, lui fait des avances qu'il repousse maladroitement. Vexée, elle distille méchamment au meunier, des propos calomnieux au sujet de Madeleine et François. Devant la colère de son mari, pourtant pleutre, qui menace de tuer le Champi, et pour faire cesser les commérages, Madeleine se résout à se séparer de François, le seul être qui lui ait montré un peu d'amitié. ("Mon enfant, ne me demande pas la raison de son idée contre toi ; je ne peux pas te la dire. J'en aurais trop de honte pour lui, et mieux vaut pour nous tous que tu n'essaies pas de te l'imaginer. Ce que je peux t'affirmer, c'est que c'est remplir ton devoir envers moi que de t'en aller. Te voilà grand et fort, tu peux te passer de moi ; et mêmement tu gagneras mieux ta vie ailleurs puisque tu ne veux rien recevoir de moi. Tous les enfants quittent leur mère pour aller travailler, et beaucoup s'en vont au loin. Tu feras donc comme les autres, et moi j'aurai du chagrin comme en ont toutes les mères, je pleurerai, je penserai à toi, je prierai Dieu matin et soir pour qu'il te préserve du mal")

La mort dans l'âme, désespéré, François se rend à ses raisons. ("Allons, dit-il en essuyant ses yeux moites, je partirai de grand matin, et je vous dis adieu ici, ma mère Madeleine ! Adieu pour la vie, peut-être ;car vous ne me dites point si je ne pourrai jamais vous revoir et causer avec vous. Si vous pensez que ce bonheur-là ne doive plus m'arriver, ne m'en dites rien car je perdrais le courage de vivre. Laissez-moi garder l'espérance de vous retrouver un jour ici, à cette claire fontaine où je vous ai trouvée pour la première fois il y aura tantôt onze ans. Depuis ce jour jusqu'à celui d'aujourd'hui, je n'ai eu que du contentement")

George Sand développe ici ses thèmes favoris : la morale, la défense des enfants déshérités, la condition des femmes, la loyauté, la compassion, la reconnaissance, le travail malgré la rudesse de la vie paysanne, l'amour enfin, naïf et admirable.

L'écriture est fine et alerte, émaillée de mots de patois dont on n'a pas de peine à saisir la signification. Poétique aussi, teintée d'un charme délicieusement désuet. Beaucoup moins connu que "La mare au diable" ou "la petite fadette", François le Champi est un conte émouvant et merveilleux qui enchantera encore bien des générations. Ne nous y trompons pas, sous des dehors ingénus, les écrits de Sand ne sont jamais bénins. Ils délivrent un message d'espérance d'égalité et, celui d'un monde moins cruel.
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Relecture après… quelques décennies, mais c'est toujours un tel bonheur de lire ou relire George Sand.
Ce roman peut sembler juste charmant, et il l'est, mais il est plus que cela. L'amour en est le sujet, sous toutes ses formes : maternel, conjugal… le désamour aussi, la méchanceté, la médisance des âmes qui ne se suffisent pas à elles-mêmes, qui se sentent ou se croient pauvres, mal aimées ou inférieures et qui imaginent qu'en rendant misérables d'autres âmes, elles les mettront à égalité avec elles. Quand elles ont affaire à un humain qui fait le mauvais choix, elles peuvent l'entraîner avec elles. Mais quand elles croisent sur leur chemin un être doux mais fort, un être résistant qui malgré toutes les tentations, toutes les souffrances physiques ou morales choisit l'honnêteté, l'amour de son prochain, garde la conscience du bien, du beau et du bon, alors les êtres vils sont battus d'avance. Peut-être pas dans l'immédiat, peut-être pas même avant leur mort, mais leur bonté aura rayonné et fait perdurer le bien à d'autres générations.
George Sand ne faisait aucune confiance en l'Église, mais elle croyait en Dieu. Un Dieu de bonté qui n'envoyait pas la pluie demandée par le paysan pour ses champs, qui n'envoyait pas l'or réclamé par l'homme avide ou feignant. Non, Sand croyait en un Dieu qui vous envoyait la force demandée pour vivre ou survivre dans un monde dont les hommes ou la nature peuvent quelques fois sembler injustes.
François le champi est un roman émouvant. S'il a été jugé gentil, bon pour les enfants ou tout autre qualificatif péjoratif dans certaines bouches, c'est parce qu'il prône la bonté. Mais la bonté n'est pas une qualité de personne faible, loin de là! Il en faut de la force, de la volonté pour rester bon dans un monde méchant, pour vaincre le mal, la tentation du facile, et faire régner l'amour.
Et surprise du roman, et grande force de romancière de Sand, l'amour qui va gagner n'est pas celui qu'on pourrait croire, et surtout pas celui que son 19ème siècle a dû croire! L'amour n'a pas toujours le visage d'une jeune et très jolie jeune fille aux joues roses. Parfois, le coeur du beau héros n'est pas gagné par la beauté d'un corps frais, mais par l'âme et le coeur qui se cache dans une enveloppe humble et sans fard.
Et encore des personnages masculins et féminins bien campés, différents de caractères, de choix de vie, aux réactions cohérentes. C'est sans doute ce qui a fait oublier George Sand pendant plus d'un siècle: c'est qu'il n'y a pas dans ses romans un seul personnage de femme: jeune, gentil, joli, ou même deux, si l'on y ajoute une méchante femme. Non, chez Sand, la femme n'est pas un type général: chacune est différente de l'autre de même que les hommes ne sont pas tous les mêmes.
Il y a même dans ce roman-ci un personnage de femme, Zabelle, qui oscille entre ses bons et ses mauvais penchants, ou plutôt entre son coeur qui a besoin de force pour se faire entendre et la faiblesse d'une Zabelle épuisée par une vie de misère et qui la tire vers des choix peu glorieux. Mais est-ce que la société (lectrice donc éduquée) du 19ème siècle était prête à admettre un tel tiraillement de la part d'une femme, la femme étant un être bon qui devait tout endurer sans broncher ? Et admettre que les mauvais choix de Zabelle étaient dus à son découragement face à la misère était admettre que la société ne fonctionnait pas de la même façon pour tous. Difficile…
Et Blanchet? de la mauvaise graine, comme on disait! Mais Sand, lucide, n'en fait pas une fatalité: elle le replace toujours face à des choix. Libre à lui de choisir le bien, le coeur. S'il ne le fait pas, tant pis pour lui, il n'aura jamais connu ni l'amour ni l'amitié.
Et le féminisme dans tout ça? Il est à chaque page, entre les lignes. Il est dans la force des femmes, dans la lecture de sa société qui ne leur offre aucune loi pour se défendre contre des hommes mauvais, dans les opinions fortes et tenaces de cette société d'hommes et de femmes qui ne donne qu'un rôle aux femmes et le même pour toutes, et qui condamne tout chemin en dehors des sentiers battus. le féminisme est dans certains personnages masculins: un bon père qui ne veut que le bonheur de sa fille, un champi qui est critiqué d'aimer comme une fille, mais qui n'écoute que son coeur qui aime.
Lien : https://www.gabrielle-dubois..
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D'abord une superbe écriture à laquelle je ne m'attendais pas du tout (c'est le premier livre de George Sand que je lis) : pas seulement à cause de l'utilisation du patois berrichon, de ce qu'en fait Sand (qui n'hésite pas à créer, inventer des mots : mais c'est le propre de tout patois, de toute langue populaire !), mais aussi par ses longues phrases, ses larges arcs et ses subtilités.
Qu'importe cet aspect parfois un peu rousseauiste dans les personnages et leur morale (on est en plein XIX°) ; Sand réalise ici une sorte de réhabilitation du monde paysan, sans en dissimuler aussi les noirceurs.
Une lumineuse lecture !
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Belle histoire en vérité contée avec quelques mots de vieux français qui donnent de la saveur à cet ouvrage.
Le style est simple , mais tout est dit avec une certaine fraîcheur, la naïveté du champi est à retenir .
Sa description y est telle que l'on ne peut qu'aimer et admirer ce personnage ; aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur.
On se prend à rêver à rencontrer un être aussi parfait.
Un très beau moment de lecture.
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Un conte court mais très réussi grâce à la plume de George Sand, du décor planté, et de la foule de sentiments qui se bousculent dans ces pages. C'est une histoire qui se lit facilement, et le personnage du "champi" est attachant. Son destin n'est pas "scellé" : l'amour, le travail, l'honnêteté vont permettre à François de s'élever alors que sa situation sociale le condamnait.
Une lecture très agréable, un petit tour dans le Berry qui offre une jolie pause champêtre.
A découvrir !
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J'ai beaucoup aimé ce roman champêtre et romantique. François est un personnage très attachant, on prend beaucoup de plaisir à le voir grandir au fil de ses aventures et de ses malheurs. L'histoire est simple, peut-être attendue, mais très agréable à lire. Les descriptions de la nature et de la campagne sont belles et le personnage de Madeleine nous touche dès les premières pages. Je ne peux que vous recommander ce roman de George Sand.
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