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3,93

sur 2523 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La petite Fadette raconte l'histoire de deux jumeaux inséparables Sylvinet et Landry qui vivent dans une famille plutôt aisée, jusqu'au jour où l'un doit partir travailler dans une autre ferme.
Heureusement qu'apparaît alors la petite Fadette!!
Cette histoire est un conte plutôt agréable à lire!
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Il faut reconnaître que l'écriture de George Sand a beaucoup vieilli mais cela n'enlève rien à la force de cette histoire d'amour contre familles, défiance et malveillance villageoise !

La petite Fadette, Françoise de son patronyme, est une fillette, ni belle ni gracieuse mais tempêtueuse et irréfléchie, élevée par sa grand-mère que les voisins trouvent un peu sorcière.

Landry est un besson (jumeau monozygote) d'une famille d'agriculteurs aisés. Suite à un service rendu à Landry, la Fadette le met au défi de la faire danser lors d'un jour de fête alors qu'il est attiré par une beauté du village. Sous les huées, les moqueries et les méchancetés Landry va se prendre d'amour pour Fanchon et résister plus particulièrement au rejet de son besson !

Point de sorcellerie, que du bon sens et beaucoup de morale : le bien triomphe toujours du mal ! Je me souvenais juste de cette histoire d'amour qui m'avait beaucoup marquée quand je l'ai lu la première fois à 7 ou 8 ans et non pas que tant de bons sentiments en faisaient la trame. Reste malgré tout du plaisir à me replonger dans mes premières lectures !

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE RIQUIQUI 2020
CHALLENGE XIXè 2020
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Bon, bien sûr, je vois bien les petites leçons de morale là-dedans : le jugement des autres, qui ne cherchent pas à vous comprendre, n'a pas d'importance ; ne pas juger sur l'apparence ; ne pas écouter les on-dit ; la beauté est avant tout à l'intérieure, etc. Seulement j'ai préféré La mare au diable, qui m'a véritablement touchée. et puis j'ai trouvé la fin de la petite fadette finalement assez tristoune ...

Pour conclure, au niveau de la condition des femmes ... aïe, aïe, aïe ...
C'est un peu dommage que soit assimilé "ne fait pas d'effort pour être jolie
et casse-cou" avec "vilaine sorcière" et "se pomponner et ne pas faire de vagues" avec "fille-bien-comme-il-faut" ... M'enfin c'était pas la même époque, je le conçois mais le relève tout de même ^^
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"C'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance " du XIX ième siècle : celle de la jeune Fadette, une souillon, laide, une insolente sorcière qui est la risée des villageois !
Sa mère l'a abandonnée avec son petit frère pour partir avec des soldats et, c'est sa grand mère : guérisseuse qui les élève pauvrement !
Mais, à la Ferme de la Cosse chez les Barbeau : 2 " bessons " ( jumeaux ) sont nés et, la sage femme : la Sagette a recommandé d'éviter de les laisser longtemps ensemble pour leur éviter des ennuis. Hélas, les parents, en les voyant aussi semblables et affectueux n'ont pas suivi ce précieux conseil, et quand Landry le cadet a été envoyé à la Bessonnière s'occuper des boeufs du père Caillaud : l'aîné Sylvinet est devenu triste, jaloux, et enfin dépressif de ne pas partager la vie sociale, amicale de son frère. A tel point qu'un jour, il s'est enfui et, c'est Landry qui est parti le chercher près d'une rivière que la jeune sauvageonne Fadette lui avait indiqué.
Il la rencontra aussi un soir alors qu'il avait peur des feux follets mais, Fadette l'avait rassuré et lui avait demandé un gage : à savoir la faire danser à Fête de la Saint Jean.
Fadette aimait la nature, les plantes et apprenait avec sa grand mère à soigner, guérir mais certains la prenaient pour une sorcière et se méfiait d'elle et, Landry n'était pas rassuré à l'idée de tenir sa promesse devant les villageois, devant ses amis et son frère.
Cependant, Fadette était déja amoureuse du beau besson et, l'amour fit le miracle de les faire se parler, s'apprécier et, Landry découvrit ainsi qu'elle était pieuse, intelligente, généreuse.. puis, au fur et à mesure de leurs rencontres : naquit un attachement réciproque.
Sylvinet, entre temps était tombé malade, de plus en plus dépressif et, il voulait se tuer. En désespoir de cause La mère Barbeau alla quérir la Fadette pour qu'elle le " remegue " : elle le "manipula " avec ses mains de guérisseuse mais, surtout employa toute sa " psychologie " pour le faire lâcher prise et s'ouvrir à la vie !
Inutile d'en dire plus car le bonheur revint chez tous et, la petite Fadette put réaliser son désir de vivre avec Landry et son frère : Jeantet le "sauteriot"......
Un conte qui finit bien !
Georges Sand par l'intermédiaire d'un récit champêtre sur son Berry natal a abordé des thèmes sur la gémelité, sur les superstitions et préjugés du monde rural au XIX ième siècle ! de plus son style est clair, fluide, un peu désuet certes et, émaillé d'expressions berrichonnes mais tellement exceptionnel et élégant au service de cette courte romance sur l'amour impossible entre 2 jeunes gens que tout oppose !
L.C thématique de juillet 2022 : un prénom dans le titre.
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Alors que je suis en train de lire de nombreux ouvrages de la Comédie Humaine, cette lecture m'a apporté une dose de douceur et de tendresse. Pas de cynisme, d'hypocrisie ou d'ambition ici, mais un amour vrai, partagé et sincère.
Alors oui, c'est parfois trop, trop de bons sentiments, de générosité, de charité chrétienne - il n'y a même pas d'intervention du diable dans les charmes de la Fadette, seulement des prières, elle n'est pas une sorcière mais une guérisseuse. Car oui, le personnage de Sylvain n'est pas un véritable antagoniste, George Sand insiste sur la lumière du coeur humain, pas sur sa noirceur. Pourtant, avec un regard moderne, j'ai vu des enfants qui harcèlent celle qui est pauvre et sans défense, des rumeurs qui détruisent. Sylvain aurait pu être un pervers narcissique qui manipule toute sa famille, mais non, il a suffisamment de sagesse pour finalement s'effacer et faire vraiment le bonheur de son frère.
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J'ai profité de ce livre sous forme audio mis à disposition gratuitement par audiocite.
C'est là ma première "rencontre " avec George Sand : auteure que je n'aurais certainement jamais lu si je n'avais pas eu l'occasion de l'écouter.

Un roman plaisant à entendre et qu'il est certainement plaisant de lire.
Au travers de ce récit tout simple de la vie paysanne, on trouve bon nombre de leçons de morale. Ça me fait un peu penser aux romans de la comtesse de Segur que je lisais quand j'étais beaucoup plus jeune.

Je me suis aussi beaucoup amusé de toutes ces expressions d'époque.... c'était une sorte de voyage dans le temps.

Et finalement cela m'à bien donné envie de lire d'autres romans de cette auteure.
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Ce livre est mon tout premier de George Sand et je n'ai dans l'ensemble, pas été déçue. Tout comme la personne qui l'a écrit, La Petite Fadette est un récit déconcertant avec des personnages hauts en couleur. Landry et Sylvinet sont les deux jumeaux de la famille Barbeau et sont comme fusionnels aux yeux de tous. En effet, malgré les consignes données à leurs parents à leur naissance, les deux bessons sont inséparables et écartent tous les pièges tendus par un tiers afin de les dissocier. Puis en grandissant, quelques événements viennent perturber la vie des deux jumeaux et de leur famille. L'un des jumeaux part travailler pour Caillaud et l'autre reste à la Bessonnière avec la famille. Puis, le personnage tant attendu, qui a donné son nom au roman apparait. C'est la fille des Fadet, appelé par Landry "La Petite Fadette". Cette jeune fille n'a rien d'élégant ou de gracieux, puisqu'elle semble plutôt sale, pauvre et quelque peu espiègle. Elle va donc intervenir dans la vie des deux frères de manière inattendu, en particulier lorsque Sylvinet est introuvable et qu'elle conclut un marché avec Landry pour le retrouver. Celui-ci doit la faire danser au bal et se montrer aimable avec elle et elle lui révélera où sa trouve son frère. Mais les choses ne se passent pas comme prévu puisque Landry qui se croyait amoureux de Madelon, la fille de son patron, éprouve des sentiments de plus en plus fort pour la Fadette. Sylvinet et Landry sont deux jumeaux très attachants qui s'efforcent de rester soudés malgré les préjugés et les idées de l'époque. Nous découvrons une jolie fresque de la société du XIXe siècle, mais s'écarte franchement de la noblesse au profit d'un univers champêtre où la nature est souveraine. le personnage de la petite Fadette m'a beaucoup intrigué et cette petite sorcière, comme certains l'appellent, est bien loin de l'image que nous pouvons avoir des jeunes filles de l'époque tant par son apparence que par son esprit. Personnellement, je trouve que ce roman est à l'image de son auteur, un George Sand qui en réalité dissimule une femme mal comprise pour son époque et qui s'écarte délibérément des coutumes de son temps. D'une certaine manière, l'auteur et son livre vont de paire puisqu'ils s'efforcent d'insuffler une sorte de modernité et de liberté avec des personnages originaux, modestes mais aussi fantasques pour le XIXe siècle.
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Roman pour celles et ceux qui ont gardé un petit côté fleur bleue et coeur d'artichaut. La Petite Fadette, laide, pauvre rejetée de tout son village car accusée d'être une sorcière tombe amoureuse de Landry un des bessons (jumeaux) d'une riche famille de cultivateurs d'un village du Berry. Au début, Landry a un peu honte et a peur d'affronter le regard des autres en dansant avec cette vilaine fille. En outre, son besson Sylvanet est terriblement jaloux, pensant que Fadette lui vole l'affection de son frère. De très beaux passages très émouvants sur les apparences trompeuses, le rejet par une communauté toute entière et sur la relation fusionnelle, l'amour excessif qui lie les deux frères.
Mais tout finit par s'arranger et ce qui avait très mal commencé finit très très bien. La petite Fadette transformée par l'amour devient une très jolie demoiselle, elle a bon coeur et devient presque trop parfaite. En outre sa grand-mère a la bonne idée de mourir et l'on découvre un magot caché...Fadette en plus d'être belle, amoureuse, bonne, généreuse est riche. Le mariage avec Landry peut avoir lieu, elle sera une épouse modèle et une mère dévouée et aimante.
Ce qui est amusant, c'est le décalage que propose George Sand entre les modèles féminins de ses romans champêtres, modèles de douceur et de dévouement, de soumission et sa propre vie libre, son caractère entier et pas vraiment à l'image de ses héroïnes.
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La Petite Fadette est un livre qu'on m'a offert, en version simplifiée pour enfants quand j'avais environ 8 ans. Je n'aimais pas lire, donc il est resté longtemps seul à prendre la poussière. Puis, me sentant coupable de ne pas utiliser un cadeau qu'on m'a fait, je l'ai commencé… j'ai vite abandonné. Ça ne m'a pas plu et je m'ennuyais.

Aujourd'hui, je retombe dessus et je me dis que c'est quand même très dommage vu la réputation de l'auteur. Je m'y remets donc, avec un sérieux a priori. Et mes craintes se confirment, puisque j'arrive difficilement à la moitié du livre en m'ennuyant sec, et en me demandant où toute cette histoire de parfaits jumeaux à la campagne va nous mener.

J'en parle à un de mes amis, en lui disant que je me sens coupable de ne pas aimer un livre d'une si grande féministe telle que notre George. Ce à quoi il a répondu que, le féminisme, c'est aussi reconnaître qu'un livre écrit par une féministe peut être aussi chiant que celui de n'importe quel homme. J'ai bien ri et me suis rendue compte que j'étais tout à fait d'accord. Pardon George.

Je me force à continuer et, soudainement, le livre prend une autre tournure ma foi fort moderne. Toutes les auteurs de livres érotiques à la mode n'ont vraiment rien inventé. La fille moche qui ne paye pas de mine et que le garçon ne regarde pas jusqu'à ce que soudainement, quelque chose change et bim, c'est l'amour fou. Cette deuxième moitié a été moins pénible à lire, et au final, je garde un bon souvenir de ma lecture.
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Berry, fin du XVIIIe. Elle est mal fagottée, aussi épaisse qu'une brindille, vive comme un farfadet et sait comment soigner avec des plantes. Forcément, pour les villageois, Fanchon est une petite sorcière, une “fadette” ! Et quand Landry, le meilleur parti de la région, en tombe amoureux, tous pensent qu'elle lui a jeté un sort ! 
Mais les apparences sont trompeuses et les adolescents devront surmonter beaucoup d'obstacles (dont les bassesses de Sylvinet, l'insupportable jumeau de Landry) pour être ensemble …

Cette histoire d'un amour adolescent en pays berrichon, à une époque où les gens oscillaient entre bon sens, préjugés et superstitions, est dépaysante et rafraîchissante. Alors qu'elle vivait un tourbillon politique (révolution de 1848), Sand y décrit la vie champêtre qu'elle aimait tant : simple, authentique et ponctuée de légendes fascinantes. On est loin des barricades de Paris !

L'écriture a un peu vieilli, le patois berrichon fait gentiment sourire, les bons sentiments sont parfois mièvres, mais ça passe ! 
Ce court roman est une ode à la paysannerie, la naïveté et la tendresse : lisez-le.
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