AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,15

sur 438 notes
5
36 avis
4
37 avis
3
9 avis
2
7 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quelle déception !
Je suis entrée dans l'univers de Sanderson avec sa série les Archives de Roshar que je dévore avec plaisir petit à petit.
Il faut dire que l'auteur n'est pas avare en mots ce qui le pousse généralement à accoucher de grosses briquasses.
Elantris ne déroge par à la règle avec ces 985 pages pour l'intégrale.
Le récit reprend les thèmes chers à l'auteur : le courageux , la belle intrépide, le religieux halluciné et un fléau qu'il faut combattre.
Les Archives de Roshar mettent en scène des personnages charismatiques dans lesquels tout à chacun peut s'identifier tant leurs forces et faiblesses touchent un large panel d'émotions.
Emotions que je n'ai pas retrouvé dans Elantris.
Les personnages sont extrêmement caricaturaux. le vilain religieux, la demoiselle qui s'en sort grâce à son intelligence, le vaillant jeune homme qui réussit à rallier le monde à sa cause et à terrasser le vilain.
Sans rire, c'est un trope bateau à souhait.
Le point positif reste la description de la cité en ruines. J'ai aimé cette partie et toute la noirceur qu'elle transporte avec la pourriture de la matière qu'elle soit minérale, végétale ou humaine.
Le parallèle avec les grands épisodes de la peste dans notre monde est bien décrit.
Cependant, cette beauté du sombre ne rattrape pas le manque de nuances des personnages, l'intrigue simpliste et la facilité dont les protagonistes évitent les défaites.
Un roman à conseiller peut-être à ceux qui ne sont pas habitués au genre puisque tout est facile et le récit se suit sans difficulté.
Une grosse déception en ce qui me concerne.
Commenter  J’apprécie          200
Sarène et Raoden doivent se marier, afin d'unir leurs deux royaumes contre l'invasion menée par le Wyrn, représentant du Shu-Dereth, une des deux religions principales dans ce monde.
Sarène doit rejoindre Raoden à Kaë à cette fin, ville voisine d'Elantris qui est une cité fortifiée anciennement habitée par des êtres que certains prenaient pour des dieux aujourd'hui disparus. Désormais, elle abrite (ou emprisonne) des personnes touchées par une étrange maladie, le Shaod.
Tout ne se passe pas comme prévu puisqu'on annonce à Sarène lors de son arrivée que Raoden vient de mourir.
Voilà le point de départ du roman, qui aurait pu être vraiment bien. Mais je n'ai pas accroché.
Le livre se lit. En revanche, je l'ai trouvé très long, avec des passages qui n'apportent peut-être pas tant que ça à l'intrigue. Je n'ai pas du tout été emportée par l'histoire et je l'ai plutôt fini pour voir où on voulait nous amener. Bon. C'est fait. Et je ne suis pas plus avancée que ça en fait.
A l'heure où j'écris ces lignes, je réalise que j'ai déjà presque oublié la fin. Un peu ballot au bout de 900 pages...
Bref, je suis passée à côté.
Commenter  J’apprécie          91
Pour le plus grand malheur du monde (et le bonheur du lecteur) l'étérnité a pris fin il y a dix ans dans le soman de Sanderson. le Shaod, la transformation faisant de vous un demi dieux quasi immortel, est devenu une malédiction aussi bien physique que mentale...
De nos jours cette malédiction frappe encore et c'est le prince Raoden qui en est la dernière victime à quelques jours de son mariage.
Ca sent quand même le cliché dés le départ ?!

Voyons déjà l'histoire pour décortiquer tout ça :

Sarène la princesse du Théod arrive à Kaë siège du pouvoir de l'Arélon pour épouser le prince Raoden, fils du roi Iadon. A son arrivée on lui apprend la mort récente de son futur époux... Mensonge, le prince vient d'être victime du Shaod d'Elantris qui depuis le Réod est devenu une malédiction. Dans ce contexte d'alliance nuptiale contrecarrée il faut aussi compter avec le Fjorden et son Wyrm qui a des vues sur le Théod et l'Arélon après sa conquête du Duladel orchestrée par le gyorn Hrathen, que le serviteur de Jaddeth a envoyé pour conquérir ce pays. Guidée par son séon Ashé, la...

Z'êtes perdue ou pas ?

Car bien que je sois un poil idiot j'ai eu parfois du mal à suivre la multitude de termes et de personnages introduits par l'auteur, surtout que les mots sont souvent très proches dans leur écriture (sans parler des livrets de familles des personnages qui débarquent avec papa maman et les trois enfants).

Les personnages d'ailleurs sont pratiquement tous inutiles excepté le trio de tête : Réoden le prince maudit (la Bête et Le Bon), la princesse Sarène qui tentera de protéger sa nouvelle patrie (la Belle) et le prête Hrathern fin stratége politique et un poil fanatique (la Brute et le Truant). Au fil des chapitres on suit donc ces trois protagonnistes afin de varier l'angle de vue du récit mais avec ces trois là il y a de quoi sentir le cliché à nouveau et c'est le cas aussi...

La princesse arrive dans un royaume sois disant misogyne qui n'en a que le nom vu qu'il qu'elle prend vite les rennes de la "résistance", qu'elle s'impose au roi et qu'elle réalise des actes mal vu ou interdits ; après la disparition de son futur époux elle tient du Messie. Mais pour une personne manipulatrice, déterminée et avec un fort instinct et bagage politique elle ne voit que rarement les plans dans les plans. Elle part pour devenir un peu potiche impulsive qu'il faudra bien sur sauver tôt ou tard. Mais elle reste attachante de part les questions qu'elle se pose sur elle même.

L'époux arrive lui à Elantris après son "banissement" et malgré la malédiction et les forces en présence dans la cité maudite il trouve des solutions, forme un nouveau camp et s'en va même qui sait retrouver la magie disparue. le Messie 2, le retour...
Inutile de continuer, Elantris se devine à l'avance, même les grands rebondissements. On est très rarement surpris, ou alors le coup de théâtre est un peur trop gros et simple pour captiver... le livre tire en longueur avec des intrigues plus que classiques malgré une écriture de grande qualité... le contexte politico-économico-religieux est bien travailler mais trop convenu lui aussi au final ; les intrigues sont là mais elles sont aussi trop simples malgré une complexité déguisée.

Le véritable intérêt du livre réside dans son personnage principal : la cité d'Elantris.
Le pourquoi de sa chute, sa situation actuelle et ses habitants. La vie entre les mur d'Elantris nous intéresse bien plus que sa voisine Kaë. La ville vie et respire malgré sa malédiction, elle est organisée dans un équilibre de gang que l'arrivée de Réoden viendra rompre. Plongée dans la douleur, la tristesse et la salissur, Elandris s'accroche à la vie elle aussi pour retrouver sa gloire d'entant et délivrer ses habitants. Les explorations et les descriptions de la ville sont plus poussées elle aussi, malgré la vase qui l'envahie on se plait à accompagner le prince. Sans parler que la court de Réoden comporte des personnages très humain qui se doivent eux aussi de vivre pour oublier la douleur qui ne passe pas malgré leur immortalité, la douleur de la faim en étant une (la malédiction, tout ça). L'humour est présent aussi surtout grace à Gallodon d'un pessimiste unique. Une fois passer les portes d'Elandis et malgré la souffrance de la malédiction, n'importe quel personnage peut devenir sympathique et attachant.

Pour son premier roman Brandon Sanderson a quand même réussi à pondre un livre agréable et avec une écriture de grande qualité, même si l'intrigue et les personnages accumulent les clichés.


PS : A souligner la très bonne initiative des éditions le Livre de Poche qui réunisse ce livre en un seul tome (découpé en deux dans sa version grand format...)
Commenter  J’apprécie          51
J'ai (enfin) lu mon premier Sanderson : Elantris. (On m'avait prévenue que c'était pas le meilleur^^) Globalement, l'histoire tourne autour de Elantris (duh), une ville frappée de malédiction où les habitants maudits sont envoyés, comme parias. Au programme, conflits politiques et malédictions magiques.

Au final, l'histoire est sympathique et fluide, mais j'ai été assez déçue par le classicisme de l'ensemble. Les héros sont nobles et beaux, mais lisses et plats, les méchants sont méchants (même si on sent une volonté d'ajouter des nuances, c'est assez artificiel et ça tombe à plat), l'intrigue n'a rien de révolutionnaire… On sent le potentiel du système de magie qui semble intéressant (j'aime beaucoup qu'un auteur s'interroge sur ce qui peut ou ne peut pas être fait par magie, en créant un système logique, qui pose aussi des bornes à ce qui est envisageable. Cela évite les deus-ex-machina à tout va quand l'auteur veut se sortir d'une situation avec de la magie…) mais c'est assez effleuré dans l'intrigue, vu que la magie a justement disparu… du coup, en bref, une lecture sympa, mais qui ne me marquera pas. J'imagine que je ré-essaierai de lire du Sanderson, mais ça me rassure que ça soit pas considéré comme l'un de ses chef-d'oeuvre : il y a une marge de progression.
Commenter  J’apprécie          42
En gros, Une intégrale qui met du temps à démarrer mais qui nous permet de connaître parfaitement les personnages principaux et secondaires, qui ont plus de profondeur que dans la plupart des romans. La fin du roman est explosive et toutes nos attentes sont enfin satisfaites lors des dernières pages. Toutefois, on retient que l'attente fut trop longue avant qu'il ne se passe réellement quoi que ce soit. Difficile donc de dire si tous les lecteurs seraient allés jusqu'au bout et c'est dommage, car cette histoire est vraiment sympathique. J'en retiens donc un bon souvenir mais j'aurais largement préféré avoir moins de longueurs.

Lien : http://imanbooks.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          42
Elantris est une ville de demi-dieux, dans laquelle habitent les gens qui manifestent spontanément des pouvoirs magiques. Cette ville et le pouvoir qu'elle représente maintient tout l'équilibre géopolitique du continent. Et tout d'un coup, patatras, les demi-dieux perdent pour une raison mystérieuse leurs pouvoirs, et deviennent des créatures affaiblies et fragiles. La ville devient un ghetto dans laquelle on jette les gens qui continuent à manifester sa marque, mais de façon pervertie. C'est ce qui arrive au prince héritier du royaume, la veille de son mariage, ce que ne sait pas sa fiancée qui arrive le lendemain. On suit ensuite leurs deux histoires, celle du prince qui essaye de survivre et de comprendre les raisons de la présente condition, et de la princesse qui découvre la cour, les intrigues de palais, ainsi que la diplomatie puisque la situation, qui était de plus en plus tendue, est sur le point de sombrer dans la guerre et le chaos.

Les romans de Sanderson possèdent bien plus de qualités que de défauts, et, se tirent à la main de la comparaison à d'autres productions. Car, on le sent à travers chacun de ses livres, Sanderson est un artisan, amoureux du travail bien fait, et il peaufine soigneusement son univers, ses systèmes magiques, et les ficelles de son intrigue. OK, il n'a pas le talent d'un Jack Vance ou d'un China Miéville et ses décors ne prennent pas vraiment vie; OK, ses personnages semblent parfois plus des incarnations de stéréotypes que des personnalités crédibles (c'est plus vrai dans Elantris que dans Mistborn); OK, les ressorts de son intrigue reposent de façon trop visible sur la coïncidence ou l'intuition salvatrice du personnage; OK, enfin, son soin à tout expliquer et justifier rend parfois le tout un peu trop carré, trop ficelé, et bizarrement rationnel sans être tout à fait logique.

MAIS

Sanderson, ainsi qu'on le voit à travers son blog, respecte ses lecteurs et écrit les romans que lui-même aurait envie de lire. Il est peut-être trop sincère et naïf pour prendre aux tripes (difficile de se prendre vraiment d'affection pour ses personnages chastes et idéalistes), mais il écrit de la Fantasy pour jeunes adultes, pas du roman noir. Ce n'est ni Chandler ni Ellroy, mais par rapport aux cyniques qui décident de devenir les nouveaux GRR Martin en collant ensemble des scènes de bataille mal raccordées par des intrigues débiles dans des Moyen-Age de carnaval, il n'y pas de photo. Pas plus qu'avec les auteurs d'un succès unique qui continuent à écrire encore et encore le même premier roman décliné à toutes les sauces.

C'est donc bien foutu, c'est du one-shot, et ça se lit très agréablement. Mais si vous cherchez de la Fantasy qui vous fasse vous taper le cul par terre, c'est pas non plus là qu'il faut chercher. Essayez plutôt Janua Vera, le Royaume Blessé, Perdido Street Station ou Locke Lamora.
Commenter  J’apprécie          30
Brandon Sanderson décrit son 1er roman Elantris comme un roman contemplatif consacré à un homme qui cherche à reconstruire une société parmi les misérables, une femme qui refuse de se laisser définir par le rôle que lui impose la société, et un prêtre qui traverse une crise de la foi. Je ne pourrai pas mieux résumer. le récit est inégal dans sa narration, c'est lent et on se demande bien où ça nous mène. Mais comme d'habitude avec Sanderson, tout prend sens à la fin. le final est assez épique bien que trop expéditif comparé à la lenteur de tout le reste. Au début, j'ai eu beaucoup de mal avec le vocabulaire/worldbulding qui m'a encore donné l'impression de lire un truc en langue étrangère, comme lorsque j'ai lu La Voie des Rois, avec parfois des phrases remplies de mots nouveaux. Nonobstant, ça vaut le coup de s'accrocher pour avoir l'histoire en son entier car ce qui peut sembler banal et assez stéréotypé laisse quelques surprises et il y a un personnage récurent du Cosmere qui fait une petite apparition très mystérieuse.
Commenter  J’apprécie          10
J'aime beaucoup Brandon Sanderson, et je suis fan de sa trilogie Fils-des-brumes. Alors je me suis allègrement précipitée sur Elantris, sûre d'être comblée. Mais j'en attendais un peu trop peut-être... car j'ai été un peu déçu.

D'abord, mettons-nous d'accord : ce livre est bon. J'ai réellement apprécié l'univers (Brandon Sanderson est un créateur de monde extra) qui est encore une fois bien construit et semble réel. Les personnages sont sympathiques, non manichéens : le "méchant" n'en est pas vraiment un, il a juste un but différent des "héros", un objectif qui le fait s'opposer à eux (je l'ai beaucoup aimé) et non une soif de sang confinant à la folie comme c'est souvent le cas en fantasy. de même, l'intrigue est bien construite, logique, intelligente. On retrouve toutes les qualités de l'auteur.

Mais... pour moi, même si c'est une lecture agréable, il manque quelque chose, ce "petit plus" qui transforme un simple "bon livre" en une saga épique qu'on a envie de lire et relire. Fils-de-Brumes a ce petit plus, mais je ne l'ai pas trouvé dans Elantris.

Donc si vous êtes déjà un fan de Brandon Sanderson, allez-y, lisez Elantris, mais n'ayez pas trop d'attentes. Par contre, si vous voulez découvrir cet auteur, je vous conseillerais plutôt de commencer par son autre trilogie, Fils-des-Brumes.
Commenter  J’apprécie          10
Un tour d'horizon : Elantris, une cité déchue, autrefois peuplée de quasi-dieux, avec leur langage et leur magie, accueille, un peu malgré lui, le populaire et désormais maudit prince Raoden. Ce dernier va successivement subir Elantris, puis l'étudier, la sculpter et enfin essayer de la sauver, non sans mal.

Le livre se présente en 3 trames, basées sur les actions et pensées des 3 personnages principaux, qui viendront petit à petit s'entremêler et donner plus de clarté à l'ensemble au fil des pages, et les pages il y en a...
C'est mon premier roman de Brandon Sanderson et que dire... C'est long. C'est très long.
Brandon Sanderson écrit dans un style anglo-saxon traduit, donc carencé pour nous français d'un point de vue littéraire, mais les personnages sont intéressants et bien construits, notamment Hrathen dans son développement.
Plusieurs clichés de l'heroic fantasy sont présents. Pas suffisamment pour gâcher le plaisir de lecture, mais un lecteur assidu du genre ne manquera pas de relever cet état de fait.
Le problème principal se situe au delà pour ma part, toute l'oeuvre, j'ai eu l'impression d'être soumis à la carotte.
J'ai eu cette amertume une fois le livre clos, d'avoir passé 90% de mon temps de lecture à me dire "bientôt ça va changer, le pouvoir va revenir, le monde va changer, plus que quelques pages..." mais, le final de l'oeuvre arrive trop tard pour savourer cette libération.

Néanmoins, dans une considération de bonne foi, je souhaite tempérer cette note de 3 que je donne au bouquin.
Je sais aujourd'hui que Brandon Sanderson est coutumier des longues histoires de plusieurs livres qui avoisinent chacun les 1000 pages, et dans une optique de saga, Elantris ferait un premier tome très intéressant, et permettrait de créer une base plutôt solide à cet univers, qui mérite d'être exploré plus amplement.

Si une suite à la hauteur venait à paraitre, je rehausserait probablement ma note.

Verdict : Ce livre se présente pour moi comme une des portes d'entrée de l'univers de Brandon Sanderson, il ne reste qu'a vous de décider si celle-ci sera la votre.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1046) Voir plus



Quiz Voir plus

Fils des brumes* : L'Empire Ultime

Comment Vin appelle-t-elle sa capacité à influencer les autres gens au début de l'histoire ?

Allomancie
Porte-bonheur
Ferrochimie
Porte-chance
Allomencie

12 questions
81 lecteurs ont répondu
Thème : L'empire ultime, (fils-des-brumes*) de Brandon SandersonCréer un quiz sur ce livre

{* *}