Tourne toi vers le soleil, l’ombre sera derrière toi.
S'il y a bien une chose que j'ai apprise au cours de cette période difficile, c'est qu'il faut savourer les petits bonheurs avant qu'ils ne s'échappent.
Il ne faut pas s’empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S’autoriser à aimer, c’est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue.
La famille, c'est celle que l'on choisit.
C'est étrange comme les déchirures s’inscrivent dans les chairs. Il suffit d'un rien pour rouvrir les plaies et nous replonger dans des abîmes de détresse que l'on croyait oubliées.
S'il y a bien une chose que j'ai apprise au cours de cette période difficile, c'est qu'il faut savourer les petits bonheurs avant qu'ils ne s'échappent.
Il ne faut pas s’empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S’autoriser à aimer, c’est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue.
Le temps devient une obsession et pas seulement parce que je sais que chaque minute compte pour espérer sortir d'ici. Aussi parce que sans aucune notion du jour ou de la nuit, on devient dingue, c'est à se flinguer. Voilà pourquoi les prisonniers dessinent des petites barres sur les murs. Il faut garder certains repères, sinon on se marginalise. On se déshumanise.
Sans madeleine de Proust, sans odeur associée à sa propre mère, à ses amoureux ou ses enfants, la vie entière de Sienna sera amputée d'une grande partie des plaisirs de la vie, tout simplement.
Qu'est-ce que je vais devenir, si tu disparais pour de bon ? Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne J'aime tes sourires, tes coleres, tes secrets, tes failles. la douceur de tes mains sur mon visage, ta manière de froncer les sourcils quand tu n'es pas d'accord, ton rire solaire, ta façon de poser ta tête sur mon épaule, la flamme dans tes yeux lorsque tu parles de fleurs. Toutes ces choses quotidiennes, dérisoires et pourtant fondamentales. Ces riens qui nous lient, nous tiennent, nous remplissent.