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Le mystère Blackthorn tome 1 sur 4
EAN : 9782747057844
512 pages
Bayard Jeunesse (11/05/2016)
4.21/5   85 notes
Résumé :
Londres, 1665. Christopher Rowe, orphelin de 14 ans, a été recueilli par l'apothicaire Benedict Blackthorn, qui lui enseigne les secrets de ses potions et remèdes. Mais une série de meurtres endeuille la ville : les victimes sont toutes des apothicaires amis de Blackthorn. Le responsable en serait la secte de l'Archange, organisation occulte prête à tout pour s'emparer du pouvoir. A paraître le 11/05/2016
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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Londres, XVIIe siècle. Christopher Rowe, un jeune orphelin au service de Maitre Benedict Blackthorn, apothicaire, apparait comme un apprenti plein d'ingéniosité et de débrouillardise. Mais la période n'est pas bonne pour les apothicaires en 1665, beaucoup sont retrouvés morts. Christopher essaye de comprendre le message de son maitre et se retrouve embarqué dans une expédition pleine de rebondissements.
Le mystère Blackthorn, c'est un mélange d'histoire, d'enquêtes, d'énigmes… une vraie aventure dans les rues et maisons de Londres. Les jeunes héros sont attachants, les énigmes donnent un peu plus au mystère ! le jeune lecteur ne doit pas craindre de se torturer un peu les méninges, des déchiffrements de messages dans tous les sens. Les formules magiques avec des résultats impressionnants fait un peu Harry Potter, en moins fantastique. Ce que j'ai préféré quand même : le côté historique. Je connais mal cette époque de l'Histoire anglaise avec Charles II et Cromwell mais j'ai appris beaucoup de choses, après je ne sais pas si la partie des apothicaires est véridique. Il manque une petite postface sur la correspondance historique.
J'ai craint en voyant le livre de plus de cinq cents pages mais ce roman jeunesse se lit vraiment tout seul. En regardant le livre, on remarque d'un coup d'oeil les pages noires marquant les jours pendant lesquels se passent l'enquête. Bien pensé ! A proposer aux lecteurs aguerris qu'un bon pavé ne décourage pas, une aventure vraiment très prenante.
Merci à Masse Critique et Bayard jeunesse pour cette découverte !
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Tout d'abord, un très grand merci à Babelio et aux éditions Bayard jeunesse, qui, une fois de plus, à la faveur d'une opération Masse critique, m'ont fait confiance.

Quelle belle aventure ! Dans tous les sens du terme !

Christopher Rowe, à l'origine orphelin, a eu la grande chance d'être choisi pour être l'apprenti apothicaire de Bénédict Blackthorn. Au bout de plusieurs années, au cours desquelles l'apprenti ne cesse de progresser, le lecteur découvre Bénédict et Christopher dans le quotidien de la boutique du maître et suit petit à petit la relation qui les lie ; elle est faite d'une sorte amour filial nimbé de respect. Jusque-là, je vous le concède, il n'y a rien d'aventureux.
Un jour, cependant, Christopher constate que son maître se comporte bizarrement ; à quelques temps de là, il le retrouve blessé, brûlé. Et parallèlement, on apprend que différents apothicaires ont été trouvés morts, les uns après les autres.
Et le pire n'étant pas encore venu pour Christopher, un jour, son maître est assassiné. Et, on s'en doute, c'est là que tout finit et tout commence pour l'apprenti apothicaire qui va devoir émerger de quantités de difficultés, poursuites, suspicions pour suivre une sorte de jeu de piste pour comprendre l'impossible !

Je n'en dis pas plus, car finalement il y aurait trop à dire et au fil de la lecture, il ne s'écoule pas deux pages sans qu'un nouveau rebondissement ou de nouveaux mystères voient le jour.

J'ai vraiment aimé cette lecture au pays des sciences, de l'alchimie et des codes secrets. le roman est fait comme les recettes complexes des apothicaires : un peu d'humour, beaucoup d'amitié, quantités d'explosions, feux réels et feu de l'action, un soupçon d'émotions, une pincée de cruauté (pas racoleuse !), des courses-poursuites, du jeu de cache-cache, des moments de frissons, un tantinet de tendresse, des coups au moral ou des coups "tout court". Et puis j'aime la fin où tout n'est pas idylliquement blanc ou tragiquement noir. D'ailleurs, elle fait de ce roman un roman en soi ou éventuellement le premier d'une série. Moi, qui ne suis pas forcément fan de "sagas", j'avoue dans ce cas précis que je me laisserais allégrement tentée.
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"Nemini dixeris. N'en parle à personne.
Je me concentrais sur cet avertissement. Deux mots, écrits d'une seule traite. Et en latin.
...Maître Benedict était apothicaire, et le latin la langue des apothicaires. Un secret qui en cache un autre. Un code derrière un autre code."
Christopher méditait, prenait le temps aussi de digérer sa nouvelle situation. le meurtre de Maître Bénédict Blackthorn l'avait sorti de son foyer.
Ne possédant rien comme apprenti, La Guilde des Apothicaires l'avait poussé dehors, dépossédé comme un fils de rien le temps d'élucider l'affaire.
Christopher eut le temps d'arracher la page du registre où son maître lui avait adressé un message secret.
Il fouillait calmement au fond de la sacoche de son esprit, cherchant dans ses multiples recoins de façon avisée le remède adapté, la réponse à l'intention dissimulée du maître défunt.
Le cadeau que lui fit Blackthorn pour son anniversaire semblait jouer un rôle particulier. Il avait insisté pour que Christopher arrive à trouver comment ouvrir ce cube d'antimoine à la récompense cachée. Sa deuxième formation venait de commencer. Élucider des mystères.
: " le mystère Blackthorn" est un bon policier pour ados, on peut l'affirmer d'emblée. Esotérisme, chimie, Kevin Sands place son milieu d'apothicaire dans un contexte de légendes et de sociétés secrètes. Religions, pouvoirs, conspiration, meurtres et décryptage de codes secrets, cela sent le Da Vinci Code de Brown inspiré version jeunesse, mais ce n'est pas pour nous déplaire car c'est juste palpitant et captivant. Au coeur du récit, si l'auteur insiste sur le bon traitement que connut l'apprenti apothicaire Christopher Rowe, ça n'est pas juste pour installer la relation presque filiale avec l'apothicaire, c'est aussi pour nous éclairer sur une chose à considérer à plusieurs niveaux, dès le début du roman, de façon finement amenée. Les deux protagonistes se séparent en de mauvais termes pour le bien commun mais aussi pour abuser celui qui tuera le Maître Blackthorn.
Maitre Blackthorne avait vu son heure arriver et avait tenu à écarter son protégé bien éloigné.
Sur le principe général des intrigues, " une énigme en cachant toujours une deuxième", Christopher en bon élève appliqué comprit vite qu'il devait dans un second temps percer à jour l'objet du crime, le mettre à l'abri. Et c'est ainsi que de codes en jeux de piste, Christopher, 14 ans, se retrouve "détective" , soutenu par son bon ami Tom, le fils du boulanger. L'histoire se passe à Londres au 17ème siécle, perruques et mocassins nous transportent doublement. La secte de l'Archange est-elle l'instigatrice des crimes en série d'apothicaires ou est-ce là juste le plan d'une convoitise pour faire main basse sur une officine bien située et un vivier de formules à la composition bien cachées? Christopher est jeune mais on se rend compte au fil de l'enquête que
Blackthorn avait pleine confiance en sa propre formation exigente et surtout en la sagacité de son élève. Les longues veillées d'études semblent payer et dans sa désolation, Christopher peut compter sur la fidélité de Tom pour le soutenir face au grand conseil de la Guilde des apothicaires qui ne semblent selon une règle hiérarchique ne pas faire grand cas de la parole d'un apprenti qui connait l'assassin. Les leurres sont nombreux.
La connaissance se révèle une arme précieuse ou redoutable, un dosage qui peut faire basculer du seuil de la guérison aux portes du trépas. Les lecteurs devraient être fascinés par les clés liquides certainement et autres décryptages symboliques.
Nous sommes presque aux frontières de la Science Fiction à la fin du livre tant que la preuve n'a pas été faite que ce que recherche les deux camps existent. Kevin Sands rend son héros attachant, un atout pour nous emmener dans la quête de vérité(s) avec engouement et émotion. Les rapports entre les protagonistes peuvent être rudes et frustres. le bon souvenir de l'homme bon et juste qu'était Maître Blackthorn nous motive à aller au bout, la soif de mystère également.
A découvrir.
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Un mystère plutôt (d)étonnant!

Les apothicaires de Londres semblent menacés car trois d'entre eux ont déjà été assassinés. Christopher, apprenti chez maître Blackthorn, s'inquiète de plus en plus. Son maître semble mêlé d'une façon ou d'une autre à tout cela. Lorsque les choses s'enveniment, seul Christopher aura en mains un code pouvant l'aider à éclaircir le mystère. Ses connaissances acquises au cours de ses trois ans d'apprentissage lui sauveront-elles la vie?

J'ai eu le plaisir de participer à cette Masse critique privilégiée qui m'a permis de recevoir un très beau livre à la couverture soignée laissant filtrer une part de mystère...

Dans ce récit, les personnages sont bien campés et on prend aussitôt parti pour le jeune Christopher, narrateur de l'histoire. Ce garçon est touchant de sincérité, simplicité et fidélité.
Tom est son meilleur ami et compagnon des 400 coups. J'ai été touchée par la très forte amitié qui les lie.
Les autres personnages se distinguent facilement mais pour certains on hésite à leur faire confiance et le dénouement de l'intrigue nous donne parfois tord, parfois raison. C'est assez amusant de se poser autant de questions que le protagoniste ! L'auteur nous met dans la même position par une habileté d'écriture.

Il s'agit du premier roman de Kevin SANDS et je dois dire qu'il est plutôt réussi! Certes le schéma narratif est très classique (mise en place du cadre et des personnages, un problème survient, des opposants, des personnages de confiance, des personnages à qui l'on donne sa confiance à tord...et des messages à décoder au coeur de l'intrigue) néanmoins l'auteur parvient à nous plonger dans l'ambiance historique de Londres au XVIIe siècle de façon admirable! Les descriptions parviennent aisément à nous transporter dans cette époque.
On découvre le métier d'apothicaire, on lit des formules en latin, on décrypte des codes, on révise la théorie de système solaire selon Galilée ainsi que le symbole des planètes, on approche le secret des templiers, … tout cela de façon simple, intelligible, fluide, sans aucune lourdeur ou ennui. le talent de l'auteur réside en partie dans cette capacité à nous plonger dans des théories érudites sans difficultés car elles sont liées à l'intrigue et on les découvre en même temps que le protagoniste. de petites touches d'humour parsemées ici et là sont très plaisantes et contribuent à faire apprécier la lecture.

Vous l'aurez compris, c'est un livre à lire car il nous emporte dans une époque révolue, on y apprend ou révise pas mal de choses et on en ressort un peu abasourdi tellement la lecture est captivante et qu'on ne peut pas lâcher le livre avant la dernière page !!!

Je remercie Babelio pour cette Masse Critique et les éditions Bayard jeunesse pour ce bel envoi, accompagné d'un sympathique mot de l'éditeur, apprécié!
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Merci à Bayard Jeunesse, et à Babelio, pour cette chouette découverte, un premier roman parait-il, vraiment réussi.

Sitôt reçu, on a envie de l'ouvrir, et d'entrer par la double porte brillante qui s'ouvre sur la couverture, vers cet univers doré.

Et dès les premières lignes, j'a eu envie de m'y plonger immédiatement.

J'aime beaucoup les Masses critiques privilégiées (encore plus que les autres !) parce que je n'ai pas auparavant décortiqué chaque titre pour pouvoir choisir. Je regarde rapidement si le thème m'intéresse, (mais en général, il est bien choisi, merci Babelio) et je me décide tout de suite. Puis j'oublie. Et quand il arrive, c'est une vraie découverte, presque inattendue.
Et là, pas de déception, un gros et beau livre, très tentant.

500 pages, écrites assez gros (juste ce qui me convient) 37 courts chapitres.
7 grandes parties, qu'on distingue d'entrée puisqu'elles sont signalée par une page noire, visibles sur la tranche du livre.
Comme je suis curieuse, je suis allée voir immédiatement à quoi elles correspondaient, et j'ai ainsi découvert que le roman se déroulait sur six jours seulement, du jeudi 28 mai 1665, jour de l'Ascension, au mardi 2 juin 1665 Saint Erasme, patron des marins, en passant par le 29 mai fête du chêne, le 30, jour du supplice de Jeanne d'Arc, brûlée pour hérésie, ... plus une dernière partie en forme d'épilogue, du 3 au 21 juin.

Roman historique donc, avec pas mal de références religieuses aussi.
Mais encore roman d'action, d'aventure, et d'énigmes.

Je reprends volontiers la présentation d'Eoin Colfer sur la 4e de couv' :
"De la magie, de l'aventure, des trucs qui explosent ..."
Mais il y a bien plus.
Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est qu'on découvre Londres, en ce milieu du 17e siècle et notamment la vie des apprentis. c'est à la fois très intéressant, vivant, et très bien décrit.

Le côté énigme est amusant et prenant, même si il n'est pas question d'arriver à deviner les solutions avant le héros,

Un vrai page turner que j'ai dévoré en deux jours avec grand plaisir.

On y parle de religion, mais de façon ouverte. le maître de Christopher lui explique par exemple qu'il doit étudier même ce qui concerne une autre religion, il s'agit de connaissances à acquérir.
La figure de cet homme est d'ailleurs un des côtés les plus positifs de ce livre. Apothicaire réputé, mais surtout intelligent, ouvert, érudit. On rêve de le rencontrer !! et il apporte un côté vraiment sympathique au roman.


Mon seul petit regret concerne la fin du livre. Non pas la façon dont il se termine, mais les pages des derniers chapitres.
J'ai trouvé d'abord que lorsque Christopher obtient enfin des explication, elles me paraissent très complexes pour l'âge des lecteurs (à partir de 10 ans ?)
Et puis, soudain, un déchaînement de violence, compréhensible et probablement correspondant bien à l'époque, mais qui ne me paraissait pas indispensable à détailler sur des dizaines de pages.

Pour ces deux raisons, je ne vais pas proposer ce livre dans l'immédiat à mes petites-filles, comme je le fais habituellement.Et je le conseillerais plutôt à partir d'environ 14 ans, âge de Christopher, que plus jeune.

Mais à ce bémol près, j'ai vraiment passé un bon moment avec cette lecture, à la fois attachante et haletante.

A paraître le 11 mai.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
18 juillet 2016
Une bonne histoire, en un tome unique, qui devrait mettre des étoiles dans les yeux des lecteurs de 11-15 ans avides d’aventures.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Si on fabriquait un canon ? lancai-je.
[...]
J'attendais tranquillement. Il fallait de la patience, parfois, avec Tom. Son cerveau travaillait quand bon lui semblait.
- Qui vous a permis de voler mes mouton, monsieur l'Ours ? s'écria-t-il. Je vous préviens, je ne ferai pas de quartier !
Mon ami s'interrompt et abaissa son rouleau de pâtisserie pour un peu j'aurais entendu grincer les rouages qui s'actionnaient sous son crâne.
- Attends, lâcha-t-il en se tournant face à moi, la mine perplexe. Tu veux bien répéter ?
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ATTENTION !
Les potions, médications et autres préparations décrites dans ce livre sont d'authentiques recettes d'apothicaire. Si on ne les utilise plus de nos jours, c'est pour une bonne raison : certaines sont risquées, d'autres dangereuses, voire mortelles. Alors n'essaie pas de les tester chez toi. Ou tu le regretteras.
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- Ces ingrédients sont des dons de Dieu, Christopher. Ce sont les outils de notre métier. Tu ne dois jamais oublier cela : ce sont des outils, rien de plus. Ils peuvent guérir ou tuer, mais ce ne sont pas eux qui décident. C'est la main - et le coeur - de celui qui les utilise. De toutes les choses que je t'enseignerai, c'est la plus importante. Est-ce bien compris ?
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Conformément au contrat d'apprentissage, maître Benedict n'avait pas le droit de me faire travailler les jours fériés. Mais conformément au même contrat, je n'avais pas le droit de voler des ingrédients afin de fabriquer de la poudre à canon ou de tirer sur des ours empaillés. Ni sur aucun ours, d'ailleurs.
Commenter  J’apprécie          60
Les marches étaient si usées qu'elles gémissaient comme un âne apeuré dès qu'on posait le pied dessus.

p. 58
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