« Qu'est-ce que vivre et comment être heureux ? ». Vous avez 4 heures.
Ce roman épistolaire est très différent de ce que j'ai pu lire de
Romain Sardou jusqu'alors. Et si ce n'est pas celui que j'ai préféré, il n'en demeure pas moins très intéressant et instructif.
Au fil des pages, nous découvrons donc une correspondance semi-fictive entre Marcus, jeune romain ayant fuit la ville, et
Sénèque, grand philosophe. Pourquoi semi-fictive ? Car le réel et l'imaginaire se rejoignent. En effet, si Marcus et ses lettres sont des inventions de l'auteur,
Sénèque et ses écrits sont, eux, bien réels.
Enfin, presque tous ses écrits… car pour rendre l'histoire cohérente,
Romain Sardou y a ajouté sa griffe personnelle. Or, si à certains passages j'ai clairement compris qui de
Senèque ou de R. Sardou était le véritable auteur, j'avoue avoir eu plus d'hésitations à d'autres, tant les écrits se lient bien entre eux.
Ce roman n'est pas à proprement parler un roman historique. Néanmoins, l'auteur s'est basé sur des faits et personnages réels pour asseoir le fil de son histoire. Nous retrouvons donc Néron, empereur décrit comme despote et cruel, et , ayant eu pour précepteur un certain
Sénèque. Il est fait mention notamment du grand incendie de Rome, évènement qui s'avéra capital pour bien des raisons.
Bref, nous avons donc à faire à une semi-fiction.
Et si la forme épistolaire s'avère intéressante pour découvrir ou redécouvrir ce qu'était la Civilisation Romaine de l'époque, elle permet surtout de mettre en exergue la dimension humaine et philosophique contenu dans cet échange de lettre. Dire que la lecture de ce roman m'a amené à philosopher avec moi-même serait mentir. La philo et moi, on était pas très amies au lycée (5/20 au bac, coef 7. Bam !). Mais disons que cette lecture permet de se poser des questions non dénuées d'intérêt sur la vie, le bonheur, et tout un tas de choses. Et même si ces lettres datent de quelques 2000 ans, il est particulièrement amusant de voir à quel point ces questions restent actuelles. Ah, ben si en fait, j'aurais donc philosphé avec moi-même ? Oui, j'aime me contredire moi-même ^^.
Cette lecture, bien différentes de mes habituelles, s'est avérée agréable, même si ce n'est pas le roman de
Romain Sardou que je préfère. Et aussi agréable soit-elle, je ne me sens toujours pas l'âme du philosophe :)
4 heures terminées, je ramasse les copies. Merci.
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