Eijiro
Saito, fraîchement diplômé en médecine, débute sa formation pratique à l'hôpital universitaire d'Eiroku, tout en bouchant ses fins de mois grâce à des gardes de nuit à l'hôpital Seido.
Mais le but du premier tome de cette série ‘clin d'oeil' à "Black Jack" de
Tezuka ne semble pas l'histoire d'Eijiro, mais plutôt une dénonciation du malaise du système hospitalier nippon. Un côté dénonciateur certes bien documenté, mais parfois un peu naïf ou trop manichéen, et qui accorde trop d'attention au message, au détriment du plaisir de lecture.
Le graphisme est efficace, vif et pourvu d'une mise en scène efficace, avec des personnages expressifs, mais parfois un peu trop caricaturaux.
Salaires dérisoires, surmenage, manque d'effectifs, corruption et un serment d'
Hippocrate bien pâle face aux intérêts financiers. Une confrontation à la dureté du monde médical japonais qui devrait inciter tout lecteur à se faire rapatrier au moindre pépin lors d'un éventuel séjour au Japon.