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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La vie d'une ado lambda versus celui d'un adulte ? Deux mondes parallèles ! Mais là, grosse différence, les 15 ans d'Esther, c'est l'année du covid ! Ça fait des souvenirs en commun non ?

Souvenirs ou délires, il faut bien avouer que Riad a eu une idée de génie, brillamment réalisée. Jai toujours l'impression d'entendre la voix d'Esther. Son réalisme, allié à une juste touche de comédie rappelle à quel point l'adolescence est une période sacrée !
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Esther est en troisième dans un collège huppé de Paris, nous sommes en 2020. Une année que personne n'oubliera, avec l'émergence du Covid et le confinement. C'est avec grand plaisir que je suis le feuilleton de sa vie, qui constitue un témoignage de notre époque.
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Commencer les Cahiers d'Esther par le dernier tome n'est pas banal, et c'est pourtant comme cela que j'ai pris contact avec la formidable Esther, bien dans son époque et dans sa tête. Esther traverse dans cet album le confinement au sein de sa famille. Elle finit sa scolarité au collège et intègre en fin d'album le lycée, non sans une sérieuse appréhension. Tout cela est magnifiquement relaté par Riad Sattouf. C'est toujours drôle, contemporain, avec un vrai regard personnel sur la société et les événements en cours. Bref, un album parfaitement réussi et maîtrisé.
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Le « Esther » nouveau est arrivé ! Chaque année depuis six ans, cela devient un rituel : à la mi-mai pour les quatre premiers tomes, à la mi-juin depuis le confinement, que le soleil brille ou non, je me rends chez mon libraire chercher les aventures pétillantes de la petite héroïne de Riad Sattouf. Leur couverture aux couleurs franches et acidulées comme un bonbon contient déjà la promesse de tranches de vie drôles et colorées, à savourer sans modération et leurs dos toilé alignés sur les rayonnages de ma bibliothèque forment un bel arc-en-ciel, antidote aux jours de grisaille !

Ce sixième tome a une tonalité particulière cependant, plus grave que les autres. Ce n'est pas la première fois que ces « Cahiers » se font le réceptacle d'événements marquants voire tragiques (les attentats du 13 novembre dans le premier opus) mais la naïveté de la protagoniste les mettait comme à distance. Ici, Esther a grandi. C'est sa dernière année au collège, le temps des premières soirées, des premières expériences (fumer !) , des premiers déboires amoureux … rien que de très classique pour une adolescente me direz-vous ? Sauf que, cette période « initiatique » est complètement perturbée par « ce gros bâtard de Covid » sa mère !

Alors, sous la drôlerie affleure les angoisses de la jeune fille, l'isolement etc… et ça devient poignant par moments sous une apparente légèreté. C'est toujours très bien amené, très bien écrit, très philologique aussi (j'ai découvert l'expression « nizer » !). L'album retrace les prémisses de la crise (avec un hilarant Antoine complotiste et fan fervent d'un certain professeur R !) jusqu'aux vacances d'été après le premier confinement. Ce dernier tome est un exemple éclatant de l'aspect sociologique de l'entreprise de Sattouf : « Les cahiers d'Esther » c'est certes le portrait d'une héroïne attachante mais aussi d'une génération.

A mettre dans les mains de tout parent d'ado comme manuel de décryptage et à garder précieusement pour plus tard comme témoignage historique de première main de la drôle d'époque que nous venons de traverser !
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Ce nouveau tome des Cahiers d'Esther est parfaitement à l'image des autres: drôle et tendre, émouvant et simplement puissant, authentique et charmant.

On ne se lasse pas d'Esther, jeune fille à la gouaille inimitable et pourtant si universelle, qui traverse cette fois-ci les débuts de la crise du covid dans sa peau d'adolescente parisienne avec une innocence rafraichissante.

Le propos pourrait donc sembler lourd, mais comme pour les attentats du Bataclan dans le premier tome, l'heure n'est pas à l'auto-apitoiement ou au mélodrame. Esther et son joyeux entourage incarnent la vie, ses tragédies internes et ses immenses bonheurs, la vie qui suit son cours, la vie qui prend les vagues.

Riad Sattouf est infiniment doué pour écrire l'enfance: je le découvre également brillant pour dépeindre l'adolescence.

Merci pour ce vrai beau morceau de vie, ce doux témoignage de l'époque...
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Esther entre en troisième pour une dernière année dans son “collège de bourges” (alors qu'elle précise bien ne pas en être !). Une année spéciale, marquée par l'arrivée de la pandémie et le confinement avec un père légèrement hypocondriaque et un frère complotiste pour ne rien arranger… La joie éphémère de ne pas aller au collège se transforme vite en ennui de ne plus retrouver ses copines. Avec l'adolescence, le ton change légèrement, mais cette jeune fille est toujours pleine de vie, parfois de naïveté, et on ressent une profonde tendresse pour sa famille et une complicité certaine avec ses amies. Riad Sattouf continue sur le même format, alternant les scènes de vie quotidienne, les pensées et interrogations d'Esther, et les pages si amusantes dédiées à ses idoles.
Un sixième tome particulièrement réussi, qui nous replonge dans l'âge charnière de la fin du collège… mais en période COVID.
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L'histoire d'une ado racontée par elle-même. Ainsi, le langage est celui attendu et correspond parfaitement à celui de la plupart des jeunes de cette époque. de plus, l'actualité a une part importante dans ce tome ; en effet, Esther décrit toute la complexité de son quotidien lors du confinement au printemps 2020. Au début, c'est super chouette de ne plus se rendre en cours ; mais parfois, c'est pesant : ses copines lui manquent, et porter un masque n'est pas toujours chose facile.
Pour Esther, ses 15 ans seront aussi l'âge de la première cigarette (et les mensonges qui en découlent), l'occasion d'organiser une fête d'anniversaire dont elle gardera de beaux souvenirs, ou encore de voir son grand frère quitter la maison.
Ainsi, de nombreux aspects de la vie des ados sont abordés avec beaucoup d'humour et un langage fidèle à celui qu'on peut entendre dans les couloirs d'un lycée.
Un coup de coeur !
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Début 2020. Esther n'a pas encore 15 ans, elle est en classe de 3e dans son collège public mais situé en terre bourgeoise, elle a un amoureux secret avec lequel elle entretient une relation numérique à distance, et son frère parle d'un dangereux virus qui sévirait en Chine... Son quotidien rythmé par les préoccupations de son âge et heurtant le bouleversement de la pandémie nous est retranscrit avec fraîcheur.


J'avais lu les deux tomes précédents, ceux des 13 et 14 ans d'Esther, que je n'avais pas chroniqués mais dont j'avais particulièrement savouré la teneur. Vraiment réjouissants ! La régularité avec laquelle Riad Sattouf poursuit ses interviews de sa jeune modèle d'une époque, force le respect et permet un travail d'une ampleur sociale assez inédite et très réactive face aux enjeux de notre époque et ses effets sur la jeunesse.

Dans Histoires de mes 15 ans, il sera question du premier anniversaire avec alcool, de la première clope, de son entrée au lycée avec tout le stress qui naît de se retrouver toute jeune au milieu de mâles et de femmes. Il sera évidemment question du confinement qu'Esther a vécu entre un père angoissé par le risque microbien et une mère qu'elle doit aider pendant qu'elle télétravaille. Ce sera aussi le téléphone, les heures passées dessus et les limites encore posées par les parents. Et tout ceci avec toujours autant de verve, d'humour, de malice et de réalisme.

Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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2019-2020. Esther est en 3ème. Grande surprise, en décembre, ses parents l'autorisent à organiser une méga-fête pour ses 15 ans dans le sous-sol privatisé d'un restaurant. Mais 3 mois plus tard, le coronavirus s'invite, et avec lui l'expérience du confinement en famille à Paris. D'année en année, Esther nous accompagne, dans ses histoires courtes en une planche, pleine d'humour. La vie d'une adolescente parisienne, plutôt bonne élève (mais on ne s'étale pas la-dessus, à part pour annoncer en fin de tome l'admission dans un lycée prestigieux), qui adore ses copines et sa famille (même pour son grand frère ça va mieux), qui a des "crush", et dont le quotidien est aussi rythmé par l'actualité qui s'invite qu'elle soit sociale, politique, sanitaire, environnementale.
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Tu ne le sais peut-être pas ami-lecteur mais j'ai un grand frère, de quatre ans mon aîné. Nous sommes assez proches… Pour te dire, il a même publié quelques article sur CulturoVoraces jadis comme ici. du coup on s'offre toujours un truc pour nos anniversaires et vu qu'il est à fond dans les BD, en général il m'en offre une. Je ne sais pas comment il fait mais il parvient toujours à dénicher un titre qui me fait grave envie. Cette année, j'ai eu le plaisir de découvrir, sous le papier cadeau, le dernier tome des Cahiers d'Esther qui m'intriguent depuis longtemps...

Malgré le grand succès des oeuvres de Riad Sattouf, je n'avais jamais eu l'occasion de le lire. Je me suis donc plongée avec avidité dans Histoires de mes 15 ans. Bien que l'ouvrage soit un recueil de petite histoire autours d'Esther – qui existe vraiment dans la « vraie vie » bien qu'elle porte un autre prénom – il y a une continuité tout au long des pages. L'actualité est très présente, surtout que pour cette année de troisième, la jeune fille est confronté au Covid. C'est lu rapidement mais j'ai savouré chaque page comme un bonbon, c'est frais, c'est drôle, c'est tendre mais pas seulement… Histoires de mes 15 ans nous ouvre aussi sur le monde d'aujourd'hui vu par une adolescente avec ses peurs, ses interrogations, ses joies et ses peines. Chaque personnage est attachant, que ce soit le père d'Esther, ses frères ou ses amies,…

En ce qui concerne les dessins, ils portent très bien l'histoire et j'ai adoré la manière dont monsieur Sattouf utilise les couleurs pour mettre en relief telle ou telle vignette.

Tu l'auras compris ami-lecteur, Histoires de mes 15 ans est un véritable coup de coeur ! du coup je ne sais pas si je dois remercier vivement mon frangin ou si je dois l'engueuler : parce que bon, maintenant je n'ai qu'une envie, découvrir les cinq premiers tomes !
Lien : http://altervorace.canalblog..
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