Marie se suicide le 6 mai avec l'aide d'une amie infirmière, ainsi commence ce roman suivie d'une longue lettre à sa fille Adèle.
Marie raconte alors son enfance à la ferme où ses parents sont métayers. Ils travaillent sans relâche, soumis aux intempéries et aux exigences du propriétaire. Leur amertume va se transformer en violence. Elle est une petite fille éprise de liberté qui aime tendrement son jeune frère, garçon fragile et différent, qu'elle essaie de protéger. A 18 ans elle a quitté la ferme pour l'université.
Elle lui révèle aussi le nom de son père et lui explique sa décision de mourir avant de devenir une charge pour elle.
Des pages émouvantes sans doute mais je n'ai pas adhéré à ce personnage. La relation à sa fille est très possessive et basée sur des mensonges, sa vision de la vieillesse pessimiste ( alors qu'elle se dit grande lectrice !) et sa décision finale alors qu'elle est en bonne santé me dérange un peu !
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