Toujours emportée par la plume fluide et addictive de
John Saul, je poursuis ma lecture de ces Chroniques de Blackstone par le tome 4, le mouchoir. Eh oui, je n'ai pas vu passer toute la première moitié de la saga et j'appréhende déjà presque de devoir les quitter, la ville et les personnages auxquels je me suis attachée.
Déjà trois décès, tous liés aux objets envoyés par la fameuse silhouette qui va les substituer de l'asile désaffecté. Olivier, notre journaliste, va cette fois offrir un mouchoir à Rebecca... vous vous souvenez, la même qui cherchait un briquet pour sa cousine dans l'épisode précédent. Et pas n'importe quel mouchoir, celui-ci est brodé à son initiale. Geste touchant et lourd de sens, mais surtout lourd de conséquences.
Je n'avais pas parlé de la vie de la pauvre Rebecca, à laquelle Clara et Germaine, avec lesquelles elle vit, mènent la vie dure. Heureusement qu'Olivier est là... Difficile de faire des retours plus explicites sur ces épisodes sans spoiler. J'ai quand même été un peu étonnée qu'avec tout ce qui se passe, les gens s'offrent encore des cadeaux de seconde main, mais sans cela, il n'y aurait plus de livre, n'est-ce pas.
Court volume qui se dévore ou se déguste, au choix, voire les deux. À peine commencé qu'en voilà déjà la fin.