Cassie

Je murmure «cassie» sur un ton enjoué, sur une note envoûtée…
Je le dis tout bas car j'ai peur d'être ensorcelée...

Je savoure, je me délecte, je déguste chaque moment de cette histoire
dans ce monde incroyable où John Saul m'amène...

C'est mon premier livre de «John Saul» et je suis ravie...

«Cassie», c'est un roman remarquable où John Saul écrit de sa plume claire, où il fait naître une tension qui monte à chaque page. Ses mots sont très bien choisis selon le contexte. Pour le lecteur, c'est un vrai régal.

John Saul ! Qui est-ce cet écrivain talentueux ?

Je me rends compte qu'il est peu connu. Sur Babelio, il n'a pas beaucoup de renseignements. Je suis vite intriguée. J'apprends que John Saul, c'est un auteur américain. Il fait divers emplois avant de devenir écrivain. Au début, il édite sous des pseudonymes. Par la suite, c'est avec l'éditeur Dell Publishing qui se fait connaître. Il publie le livre «Suffer the Child» qui devient un best-seller. Ensuite, il écrit des romans d'horreurs avant de se tourner vers le thriller policier. Il écrit même des pièces en un acte. Parmi ses livres, on retrouve «hantises», «Corps Étranger» et «projet de dieu». Il y en a d'autres mais c'est ceux-là que je connais.

Je choisis donc «Cassie» car l'histoire m'attire. Je dois avouer que dès les premières pages, tu es happée par l'environnement et tu t'attaches immédiatement à Cassie. Tu ressens déjà une ambiance mystérieuse qui entoure l'atmosphère. Tu ressens déjà les doutes, les peurs de Cassie.

«Cassie», qu'est-ce que c'est ? C'est une histoire assez prenante, l'intrigue te tient en haleine et les personnages sont TOUS importants. C'est ce qui fait la FORCE de ce roman.

«Cassie», c'est difficile de le résumé car c'est complexe, c'est magique, c'est un tout. Je crois que TOUT ce qui fait partie de ce roman a un rôle à y jouer. Je parle des personnages, des lieux, et de l'environnement, tout y est à sa place.

Je crois, que selon moi, l'histoire se concentre sur deux héros.
La première héroïne :
- Il y a bien entendu «Cassie» : c'est une jeune adolescente. Sa mère décède et elle arrive dans sa nouvelle famille et dans un nouveau milieu. Elle ne connait pas son père. Depuis qu'elle est là, des faits étranges arrivent et la famille n'est plus là même. Cassie découvre des pouvoirs insoupçonnés et elle se lie aussi avec Miranda. Qui est Miranda ? C'est la clocharde, la veille, la sorcière. Elle a plusieurs identités, tout dépendant comment tu la perçois. Miranda vit dans une cabane au fond du marais avec son chat Sumi et son faucon Kiska. Les gens du village la méprise et ils ont peur d'elle.
Le deuxième héro :
- Il y a évidemment «Éric» : C'est son voisin. Tout de suite, Cassie fait sa connaissance. Éric tient une place très importante dans la vie de Cassie. Il devient vite un ami, un allié.

Dans ce livre, l'auteur aborde plusieurs sujets : L'AMOUR, L'AMITIÉ, LA VIOLENCE ET LA MANIPULATION. Chaque personnage s'en sert et il y met sa touche personnelle. C'est pour ça que je m'y reconnais, on se sent un peu comme chez soi. Au cours de l'histoire, il y a des meurtres inexpliquées qui arrivent, et on voit Gene, le policier, survenir sur les lieux. On soupçonne une arme, ou un animal, ou un chat. Tout dépend comment on le perçoit. Gene, le policier demande au docteur : «- Est-ce que ça peut être un chat ?» le docteur répond : «C'est possible, bien sûr, mais ç'aurait été un vrai démon. Si c'était un chat, il ne faisait sûrement pas partie de la catégorie gentil-minou-ronronnant-sur-les-genoux-de-sa-grand-mère, croyez-moi !»

Pour conclure, je le crie haut et fort, John Saul sait «manipuler» le lecteur… Oui, oui, je l'avoue. J'ai essayé de découvrir le coupable, j'ai réussi à découvrir un indice mais je suis passée à côté d'un point important... Je n'ai pas douté du tout. Je suis restée à la fois saisie, stupéfaite et ravie. C'est aussi une fin où le sourire naît sur mes lèvres... je me dis... quel talent ce John Saul...

John Saul sait aussi manier son écriture du côté obscur, il sait faire ressortir le pire chez l'être humain... Je trouve que sa signature ressemble un peu à du King et à du Koontz !

C'est 284 pages de bonheur, c'est du plaisir pour les yeux et c'est tous vos sens qui sont en alertes…

«Cassie», c'est un univers à part, et même le lecteur à sa part de mystère à résoudre !

John Saul nous fait encore frissonner du bout de sa remarquable plume, avec ce récit sans temps mort.
La petite Cassie, 16 ans, perd sa mère et va vivre chez son père, un inconnu qui l'a abandonnée et qu'elle ne connaît pas, et sa belle-mère. L'adolescente est paumée, on le serait à moins, se renferme sur elle-même et n'arrive pas à se socialiser. Les jeunes de son âge la laissent à l'écart, voire la rejettent.
Elle rencontre alors une vieille femme, Miranda, qui vit dans le marais avec son chat. On la traite de sorcière, de clocharde... On dit qu'elle transmet des pouvoirs à Cassie, d'ailleurs, la jeune fille s'en découvre et ça la perturbe.
Et puis il y a Éric, le voisin, qui devient vite son seul ami de son âge.
Peu après l'arrivée de Cassie dans son nouveau "foyer", de terribles événements se produisent, dont la jeune fille est accusée. Mais les victimes portent d'étranges blessures, qui pourraient être attribuées à un félin. Cassie ne sait pas elle-même si elle peut en être responsable.
Un roman magistral, qui fait bondir notre palpitant et nous prend dans ses filets du début à la fin. L'ambiance angoissante nous enveloppe, et l'auteur n'a nul besoin de déclencher des torrents d'hémoglobine pour nous faire frissonner. Tout se trouve dans les non-dits et notre imagination fait le reste. À recommander à tout amateur du genre.

Le Californien John Saul, né en 1942, fut un des grands pourvoyeurs de l'épouvante durant le « boom » de cette littérature, essentiellement au cours des années 80. Pas moins de 20 de ses romans furent alors traduits, enrichissant les collections dédiées comme « J'ai lu Epouvante », « Terreur » « Claude Lefrancq » ou « Forces obscures ». CASSIE constitue un de ces bouquins situés, pour faire court, dans les eaux fréquentées à l'époque par Stephen King : on y retrouve un personnage principal féminin, adolescente « à problèmes » (ou définie comme telle) peu à l'aise dans sa petite ville américaine traditionnelle et rapidement soupçonnée de divers méfaits. Divers personnages secondaires tissent des liens entre eux, des amitiés se nouent et la petite ville devient, elle aussi, avec ses légendes, pratiquement un protagoniste à part entière. Cassie (et non pas Carrie même si elle lui ressemble un peu) aurait des pouvoirs, serait une sorcière et aurait commis quelques crimes après avoir été « instruite » en magie noire par Miranda, l'inévitable vieille ermite un peu folle vivant dans les marécages locaux. Des individus peu amicaux envers la jeune fille en paient le prix et sont retrouvés morts, couverts d'étranges blessures peut-être attribuable à un animal. A un félidé peut-être, le chat étant l'indispensable allié des sorcières ?
John Saul possède du métier et tient son lecteur en haleine, emballant son bouquin en 280 pages bien tassées qui évitent les longueurs et les digressions inutiles. Il se focalise sur ses personnages et, bien sûr, en premier lieu sur la jeune Cassie, recueillie par son père après le décès de sa mère. Elle vivra des relations familiales un peu tendues, avec son paternel et sa belle-mère qui la soupçonne d'être une sorcière. Mais elle trouve un appui auprès d'Eric, son voisin, élève populaire ayant à son bras une petite amie tout aussi populaire. Cependant, ce-dernier commence à s'intéresser de plus en plus à cette intrigante Cassie tandis que les événements mystérieux se multiplient.
Ecrit de manière traditionnelle, avec un style simple et effectif, CASSIE délivre un parfum « old school » prononcé : nous sommes dans un fantastique feutré, ponctué de passages d'épouvante plus allusifs que graphiques, où la psychologie des personnages et l'ambiance prédominent. Les effets chocs, les « booh fais-moi peur », le gore, etc. n'y ont pas (ou très peu) leur place, nous ne sommes pas dans l'effet de manche ou l'horreur extrême façon splatter punk. CASSIE ne déraille jamais de sa voie et, à l'exception d'un twist final plutôt réussi, peut sembler quelque peu linéaire en raison, justement, de l'enchainement logique des situations qui conduisent, fatalement, à la conclusion.
Dans l'ensemble, un bon bouquin typique de son époque qui aurait pu donner une bonne série B horrifique dans les années '80 si un cinéaste avait daigné se pencher sur son cas. Tant pis, on se contentera de la lire avec plaisir.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..

Roman sur l'innocence démoniaque.
Sa mère étant morte dans un accident, Cassie 16 ans va vivre auprès de son père qui l'a abandonnée toute petite et s'est remarié. D'emblée, l'adolescente va entrer en conflit avec sa belle-mère. Isolée dans cette petite ville inconnue, qui lui semble hostile, Cassie trouve un réconfort auprès de Miranda, une vieille qui vit dans un marécage avec un chat et un faucon. Une sorcière? Miranda enseigne ses pouvoirs à Cassie. Et voici que des accidents sanglants bouleversent la ville. On soupçonne Cassie de sorcellerie et elle-même se sent hantée par une ténébreuse puissance. On s'achemine ainsi vers le surgissement de l'horreur fantastique.

Entre hantises et la noirceur, nous avons cassie ! On y retrouve les marais, les drames familiaux et bien sûr des adolescents. Très bon livre, dynamique, on est en haleine, personnages attachants et crédibles. J'aurais préféré une fin plus grandiose/fantastique mais c'est un bon livre qu'il faut découvrir.