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Citations sur Laissez-moi (106)

Savez-vous ce que c'est que l'amitié ? Croyez-vous que ce soit un sentiment plus tiède qui se contente des restes et des menus services que l'on ne peut éviter de se rendre ? L'amitié, je crois que c'est de l'amour plus fort et plus exclusif... mais moins "tapageur". L'amitié connaît la jalousie, l'attente, le désir...
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C'est du bonheur d'être bouleversé et de ne plus rien savoir. Mais avoir encore un petit coin de conscience qui toujours sait ce qui se passe, qui, parce qu'il sait, permet à tout l'être intellectuel et raisonnable d'avoir aussi à chaque seconde quelque chose du bonheur qui arrive, avoir ce petit coin de conscience qui apprécie lentement l'évolution de la joie, la suit jusqu'à ses fins les plus extrêmes, n'est-ce pas du bonheur? Il y a un petit coin qui ne vibre pas, mais ce petit coin reste le témoin de la joie ressentie. C'est lui qui se souvient et qui peut dire: j'ai été heureux et je sais pourquoi. Je veux bien perdre la tête, mais je veux saisir le moment où je perds la tête et pousser la connaissance au plus loin de la conscience qui abdique. Il ne faut pas être absent de son bonheur.
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Partout où j'étais, vous étiez en moi.

Quand on parlait des hommes et du mal qu'ils font aux femmes je souriais encore, car le pensais que vous n'étiez pas de ces hommes.

Ne peut-on panser qu'avec les idées du mari ? Je m'ennuie tellement avec ces femmes qui parlent de leur mari.

Pour que je ne souffre plus, il faut que vous partiez afin qu'un jour votre nom prononcé devant moi passe comme un souffle sans plus rien effleurer.

Hier, je l'attendais, aujourd'hui je n'ai plus l'attendre.

Si je ne vous aimais pas, je pourrais vous revoir.

Ce qui me fait souffrir, ce n'est pas tant la mort d'un amour que celle d'un être vraiment vivant que nous avions créé l'un et l'autre, que peut-être moi j'avais créé seule...

J'ai dit chaque jour gamin ce sera comme autrefois ce "demain " n'est pas venu.

Laissez-moi, vous ne pouvez plus être avec moi. ne croyez pas que m'offrir l'amitié pour remplacer l'amour puisse être un baume : c'en sera peut-être un quand je n'aurai plus mal. Mais j'ai mal : et quand j'ai mal, je m'éloigne sans retourner la tête.

Danser, c'est le rythme de vie le plus heureux.

Il ne faut pas être absent de son bonheur.
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Je devrais être plus seule; j'ai le vertige d'un vide où mon cœur privé d'amour se sent défaillir à la pensée des jours creux qui vont venir.
Vous êtes parti, mais je me retrouve et je suis moins seule que ces jours passés où je vous cherchais.
Je me suis revenue, et avec moi, je vais lutter pour continuer.
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Rien n'est plus attachant que les faiblesses et les défauts : c'est par eux que l'on pénètre l'âme de l'être aimé, âme constamment cachée par le désir de paraître semblable à tout le monde.

(P43)
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Je n'aime pas vos consolations, je n'aime pas vos souhaits, je n'aime pas que vous m'imaginiez malheureuse et que des mots dans une lettre s’efforcent avec ardeur de prouver que vous connaissez mon mal et que vous vous sentez près de moi. Vous ne savez plus ce que c'est qu'être près de moi.
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Dans la journée ou le soir, il y a des moments de calme, pendant lesquels on est étonné de ne rien sentir ; et l'on guette la phrase, le son , le parfum qui va brusquement faire renaître la mal.
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[...] tes faiblesses sont à moi. je les ai découvertes peu à peu en t'examinant sans trêve. Je souffre que tu aies ces travers mais je ne voudrais pas que tu changes. Je t'en parle quelquefois, en souriant. Je ne voudrais pas te froisser, ni te donner des conseils. Je voudrais que tu saches ce que je sais ; et j'aimerais qu'au lieu d'essayer de ne pas te montrer tel que tu es, tu me dévoiles toutes tes petites laideurs.Je les aimerais, car elles seraient bien à moi. Les autres ne les connaîtraient pas, et c'est par là que nous nous rejoindrions en dehors du monde. Rien n'est plus attachant que les faiblesses et les défauts : c'est par eux que l'on pénètre l'âme de l'être aimé, âme constamment cachée par le désir de paraître semblable à tout le monde.
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Les malades sont doux, mais moi je suis épuisée ; toute ma force s'use à continuer et à dire "merci" à ceux qui ne comprennent pas. Mais toi, qu'avais-tu besoin d'un "merci" ? Tu n'as pas compris parce que tu ne sais pas. Je t'ai demandé de quelle humeur tu serais, si pendant huit jours seulement tu ne dormais pas. Tu m'as répondu que ça ne t'arriverait jamais, mais que ça ne devait pas être agréable. Évidemment, tu ne comprends pas.
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Qui sait, il y avait peut-être une trêve avec la maladie ! Elle doit bien de temps en temps se reposer, avoir des dimanches et des jours de fête... Ces jours là, il doit être possible de vivre comme autrefois. Demain, nous reprendrons la vie sévère du malade : il faudra lutter.
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