La dernière morsure

Un homme et son chien découvrent en forêt le cadavre d'un enfant, dissimulé dans un sac poubelle. L'enquête est confiée à Alex et Giancarlo que Malik viendra rejoindre.
L'histoire commence de façon très réaliste, l'équipe d'enquêteurs est composée d'agents du 36 rue du Bastion (nouvelle adresse de la police judiciaire qui siégeait au 36 quai des Orfèvres) puis s'éloigne de la vraisemblance, Alex se comportant de moins en moins professionnellement. Parallèlement, l'intrigue devient de plus en plus prenante, de plus en plus glauque aussi. La dernière morsure est un roman noir, très noir, très très noir.
Impossible pourtant de ne pas tourner les pages les unes après les autres, même si de temps en temps une incohérence me sortait un peu de ma lecture.
Pour lecteurs avertis

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Roman lu dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2022 dont il est l'un des finalistes dans la catégorie littérature noire.

Alex Ramblay et Giancarlo Ranieri, deux capitaines de la brigade criminelle parisienne, forment un binôme fusionnel. La découverte du corps démembré d'un enfant les entraîne dans une enquête relativement conforme aux standards du polar : la traque d'un psychopathe.
Le duo devient trio avec l'apport d'un lieutenant prénommé Malik.

Nous faisons également connaissance avec Salvac, un logiciel qui permet de faire ressortir d'une base de données centralisée les affaires ayant une ressemblance avec celle en cours. Les recoupements sont même d'une telle précision, qu'une nouvelle mission se rajoute pour les policiers qui doivent sauver une fillette récemment enlevée.
Tous les ingrédients du roman policier sont donc présents, mais Apollonie Sbragia ne l'entend pas ainsi.
Alex suit une thérapie imposée par sa hiérarchie. Depuis sept ans, elle fait des cauchemars qui la ramènent à une ancienne affaire de tueur en série, dans laquelle elle s'est retrouvée en position de victime.

On découvre au fil des pages les éléments de ce qui reste pour Alex comme une porte non refermée, provoquant chez elle un traumatisme qui conditionne son comportement, affectant peu à peu ses collègues et l'enquête elle-même.
Toute l'originalité du roman repose sur cette orientation choisie par l'auteure de se démarquer d'un certain classicisme, pour emmener son lectorat sur des chemins moins connus. J'avoue ne pas avoir complètement accroché, trouvant que le récit, de plus en plus centré sur cet aspect psychologique au détriment des investigations concernant le tueur d'enfants, devenait parfois pesant.

Mais je dois reconnaître qu'Apollonie Sbragia assume totalement son choix, proposant dans les ultimes chapitres une impressionnante dramaturgie qui m'a en partie réconcilié avec cette histoire, même si j'ai la légère impression de ne pas en avoir déchiffré tous les codes.

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OUVRAGE SÉLECTIONNÉ DANS LE CADRE DU PRIX DES AUTEURS INCONNUS 2022 – Catégorie LITTÉRATURE NOIRE dont je suis l'un des jurés.

Lors de la lecture des extraits soumis, ce premier roman d'Apolline Sbragia avait retenu toute mon attention car je l'avais classé en 3e position à la fois dans mon top 10 des présélectionnés et dans la sélection des 5 potentiels finalistes. Il me semble en effet que j'avais perçu l'intérêt prometteur du propos et, je dois le dire, celui-ci a tenu toute ses promesses : une couverture sombre qui donne l'ambiance, un titre énigmatique, un résumé court mais percutant, et l'annonce du genre, c'est un polar ! Pourtant, je ne suis pas d'habitude une fan de ce type de lectures… Mais, là, je dois le reconnaître, tout y est pour vous transporter au coeur d'une enquête policière des plus difficiles.

Sur le fond, l'auteure nous place très rapidement en situation de comprendre le contexte : Alex Ramblay est une jeune femme, flic hors-pair de la section criminelle de Paris, qui a eu à vivre dans le cadre de son métier, sept ans auparavant, une expérience traumatisante dont on verra qu'elle lui a laissé de nombreuses séquelles psychologiques et un mal de vivre récurrent qu'elle s'efforce de cacher à ses proches et collègues (mais hélas aussi à elle-même) … Mais, la vie et la folie des hommes continuant, elle est aujourd'hui confrontée à une enquête des plus glauques : le meurtre d'un jeune garçon de onze ans, retrouvé, démembré, aux abords d'un lac par un homme promenant son chien. Avec son complice de toujours le Capitaine Giancarlo Ranieri et un jeune novice Malik Diop, elle mènera l'enquête avec tous les moyens dont elle dispose dont le fameux logiciel informatique SALVAC qui permet de croiser une multitude de données afin de déterminer corrélations et similitudes entre anciens et nouveaux crimes. Et cet outil (intelligence artificielle basée sur des algorithmes mathématiques) changera considérablement la donne ! Ce crime odieux ne semble pas constituer un crime isolé mais semble bien être l'oeuvre d'un tueur en série qui, au cours des dernières années, a semé toujours aux alentours de Paris, différents cadavres d'enfants préalablement enlevés, selon manifestement le même mode opératoire et à un rythme régulier… Et la série est en passe de compter une nouvelle victime car la prochaine échéance est connue… La chasse à l'homme (et/ou à la femme) est ouverte et au fil des pages, la tension dramatique s'installe d'autant plus fortement que le timing se raccourcit dangereusement ! Tension de l'enquête, mais aussi tensions personnelles chez les différents protagonistes. Les obstacles se dressent sur la route des enquêteurs au propre comme au figuré… Malgré ses états de service, sa volonté acharnée d'arrêter les auteurs de ces crimes, son intuition de flic, Alex semble revivre à travers cette enquête, ses traumas d'hier et elle se retrouve, peu à peu, en situation de perte de repères entre réalité d'hier et réalité d'aujourd'hui. Son binôme avec qui elle était jusqu'alors fusionnelle, n'est pas des plus opérationnels non plus : à la fatigue et au doute s'ajoute les aléas de sa vie personnelle. Comment parvenir à bien faire la part des choses ? Quant au jeune novice, il a le mérite d'avoir un oeil neuf (et donc du recul) à la fois sur l'enquête et sur les raisons d'être de la personnalité et des agissements d'Alex, mais on verra qu'il se trouve empêché d'agir et de s'exprimer !

Un livre intéressant, particulièrement prenant et dont les derniers chapitres imposent un rythme effréné. On vit et on ressent ce que vit Alex par rapport à l'enquête et à son éventuel aboutissement, mais en même temps, on ne peut aussi qu'avoir un oeil critique sur ses dysfonctionnements personnels et professionnels dès lors qu'elle se laisse envahir par ses émotions et ses hallucinations. Il met en lumière toute la difficulté pour un flic de la Crim' de ne pas se laisser envahir par les tenants et les aboutissants des enquêtes en cours, de mener une vie personnelle compatible avec le métier, mais aussi les manquements du système pour les aider à faire face à leurs démons intérieurs et les accompagner efficacement jusqu'à la résolution de leurs difficultés. Les aspects modalités de l'enquête, autopsie, procédures de fonctionnement, utilisation du logiciel Salvac sont très bien documentés et décrits, au point que l'on se demande si l'auteure a fait ou fait partie de la « grande maison ».
Sur la forme, très peu de choses à dire. le style de l'écriture est simple, le vocabulaire accessible et pas trop spécialisé. le contexte spatio-temporel est clair. On passe sans difficulté d'une période à l'autre. L'ambiance, les décors, les gestes des uns et des autres (ex : légiste qui pratique l'autopsie) sont particulièrement bien décrits ce qui amène le lecteur à ressentir ce qui est vécu par les personnages. Cela confère également une grande crédibilité au sujet évoqué. J'ai été particulièrement intéressée par la façon dont l'auteure évoque l'intériorité des sentiments et émotions ressentis par Alex. Par son écriture, elle donne à voir au lecteur les visions et hallucinations d'Alex et à ressentir ses peurs, ses doutes, ses blessures physiques et morales. La tension dramatique va crescendo jusqu'à son aboutissement. le rythme est haletant : arriveront-ils à temps pour éviter que la dernière victime ne soit tuée ? Il y a quelques coquilles d'orthographe, mais elles ne gênent pas vraiment la lecture qui est aisée tant l'écriture est fluide.

Les seuls points faibles sont, à mon avis, peut-être un manque de crédibilité quant au délai mis pour résoudre l'affaire (même si l'enjeu était d'importance, je ne suis pas certaine que dans la réalité, les choses se passent aussi rapidement), manque de crédibilité aussi quant à la fuite d'Alex de l'hôpital, et, à mon sens, un traitement un peu trop rapide des personnages masculins Giancarlo et Malik (il y a un réel déséquilibre). Ils auraient mérité d'être plus fouillés. de plus, on regrettera que le jeune novice n'ait pas eu une part plus prépondérante dans la résolution de l'affaire… de même, la fin génère une réelle frustration de ne pas comprendre le pourquoi du comment…

En conclusion, malgré quelques petites imperfections, un premier livre tout à fait probant et qui donne envie de suivre le devenir de cette jeune auteure.

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Pour acheter le livre : La Dernière Morsure: Alex, retrouvera-t-elle l'enfant avant qu'il ne soit trop tard ? eBook : Sbragia, Apollonie: Amazon.fr: Livres

Le fil conducteur : Un jeune garçon a été retrouvé assassiné et sauvagement mutilé tandis qu'un autre enfant a disparu. Alex, qui est capitaine de police à la Crim', se voit confier l'enquête. Elle sera secondée dans sa tâche par Giancarlo et Malik, deux acolytes de confiance. le trio se lancera alors dans une course contre la mort pour tenter de déjouer les pièges macabres d'un criminel en série à l'esprit particulièrement tordu. Et éviter ainsi une prochaine victime.

Par ailleurs, côté vie privée, notre fliquette, encore très fragilisée par son passé, garde dans sa chair la marque indélébile d'un traumatisme vieux de sept ans, qui nous fera remonter le fil de son histoire et comprendre un peu mieux tout ce qui se trame autour d'elle.

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Ressenti : Ce roman ne faisait pas partie de ma sélection dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus (PAI) 2022 dans la catégorie « Littérature noire ». Malgré des qualités, l'extrait censé offrir la mise en bouche voulue pour aller plus loin n'était en effet pas assez représentatif. Je pensais que ce livre ne ferait pas la différence avec tant d'autres, ayant déjà foulé les mêmes sentiers et je craignais donc de rester sur un goût de déjà-vu, déjà-lu.

Eh bien ma première impression n'était pas la bonne, car en découvrant le livre en entier, je retiens certes une intrigue policière classique, axée sur une description minutieuse du travail d'investigation, mais j'y ai aussi discerné quelques éléments novateurs. Comme cette base de données informatiques, destinée à faciliter le travail des policiers permettant le rapprochement avec d'autres affaires semblables grâce à son intelligence artificielle.

L'ouvrage pose aussi des questions quant à la psychologie des personnages : le temps est-il un pansement qui apaise les souvenirs traumatisants ? Et problématique qui intéresse plus particulièrement l'héroïne : Alex réussira-t-elle à se reconstruire ?

Pour ce faire, la personnalité des différents intervenants est bien développée et chacun à sa manière capte l'intérêt. le déroulement de l'enquête se passe de manière cohérente et les descriptions sont réalistes… Très suggestives même dans l'horreur, ce qui pourrait heurter certaines âmes un peu trop sensibles.

Par ailleurs, contrairement à d'autres livres du genre, j'ai aussi apprécié ne pas avoir dû ingurgiter un gigantesque pavé pour arriver poussivement au dénouement. le fin mot de l'histoire montre ainsi que l'auteure a su concilier concision et efficacité.

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📜Mon ressenti📜
Etant membre du jury pour le Prix des Auteurs Inconnus 2022, dans la catégorie « Littérature Noire », j'ai eu le plaisir de découvrir le roman d'Apollonie Sbragia.

Un roman noir, très noir et rouge aussi vous comprendrez pourquoi en le lisant.

Et ça commence très fort, lorsqu'un promeneur partit en balade avec son toutou, découvre le corps d'un enfant…. Enfin le corps si on peut dire ça comme ça, vu qu'il ne reste que le tronc de ce pauvre petit !
Voilà le ton est donné, l'enquête est confiée à une jeune capitaine de police, Alex, aidée de ses collègues Giancarlo et Malik. Alex, jeune femme au lourd passé, très perturbée psychologiquement et marquée à vie physiquement : une ancienne affaire de 7 ans qui la replonge souvent dans ses pensées les plus horribles mais qui l'aide aussi pour cette enquête.
Elle fonctionne aux ressentis, aux intuitions et entraine souvent ses collègues dans des situations plus que dangereuses. Ce trio fonctionne très bien et l'auteure a su les décrire à la perfection. Les personnages sont à fleur de peau. Certaines scènes sont tellement visuelles qu'elles procurent du dégout et on plonge dans l'horreur.
La lecture est très prenante et les chapitres se lisent rapidement. Beaucoup de rebondissements, des flashbacks, de la folie mais on a envie de découvrir le fin mot de l'histoire quitte à s'en mordre les doigts !! Attention certaines scènes sont vraiment choquantes donc pour un public averti.
Bon, bien que j'ai pris plaisir à dévorer ce roman, je n'ai pas compris la fin, j'ai cru qu'il manquait un chapitre suite à l'acte final d'Alex… Mais cette fin ouvre le champs des possibles et pourquoi pas sur une suite ?

N'en déplaise que pour son premier roman, l'auteure a tapé fort, c'est bien écrit, entre hard et trash.

Conclusion c'est un coup de coeur ❤️

Nous faisons la connaissance d'Alex Ramblay, flic, qui suit une thérapie à la suite de l'affaire Masson, qui continue de la hanter, retenez bien, car même si cela fait 7 ans, l'histoire est tissée en parallèle de l'enquête pour arrêter un tueur ou une tueuse.

Première chose qui m'a fait plaisir, enfin un bon polar, dans le genre je veux dire. OUI MERCI. C'est un polar. Rien que la mention du procureur, ça me fait plaisir. Parce que c'est souvent quelqu'un qu'on oublie. Bon y a d'autres éléments qui m'auraient fait du bien de lire, mais franchement la base est présente, et on n'a pas un rapport d'autopsie qui tombe en dix minutes, donc c'est génial !
Passons à l'enquête, on se doute que ce sera sombre, on est dans un polar pas une romance. On retrouve un corps, l'informatique met sur une piste, Alex est toujours hantée, et un compte à rebous commence pour trouver Julie. Est-elle encore vivante ?

Côté univers, on est dans le polar, le vrai. C'est sombre, parfois dramatique, et parfois certaines situations prêtent à sourire, on s'attache aux enquêteurs après tout ! le commissariat, le tableau d'indices, les éléments disséminés, les personnes à surveiller, un coupable à trouver… même si l'aspect justice est mis de côté. Pas cette justice-là en tout cas, et c'est dommage.
Bon y a certains éléments, puisque je baigne dans certains milieux, j'ai trouvé ça redondant ou pas spécialement nécessaire, genre salvac, oki on a compris.

Côté personnages, comment ne pas s'accrocher à Alex ? C'est la collègue et amie que l'on aimerait soutenir. Elle s'occupe de Michel, elle est plutôt forte sur un tatami (rouge ou bleu comprendra qui lira), et même si j'ai parfois eu du mal à la suivre, je l'ai appréciée. Bon au moins jusqu'à sa décision finale. En revanche, Giancarlo, Malik, le commissaire… bah il m'a manqué un truc. On a des éléments sur eux, des chapitres entiers, mais on reste trop en surface. On aurait pu creuser plus. Sans les poings.
Hadrien est un « archétype », et justement c'est dommage. Jusqu'à l'alimentation non équilibrée, évidemment…

Côté histoire, alors qu'on démarre très vite avec la découverte du corps, le rythme retombe au tout début de l'enquête. Certes, c'est souvent ce qui se passe dans la réalité, mais j'aurais aimé que l'idée, sans spoiler, du « il reste neuf jours pour » le truc, arrive un peu plus tôt. C'est prévisible au niveau d'Alex. L'enquête sert presque de prétexte à son état finalement, là-dessus certains pourraient apprécier, d'autres non.

J'ai aimé, le côté sombre, les éléments du polar, la psychologie d'Alex, son passé, son envie de « fermer cette porte », même si j'ai dû me détacher d'elle avant la fin, parce que la violence n'amène que la violence. J'ai beaucoup apprécié aussi l'enquête, les faits, et le déroulé. Les choses en parallèle donnent du relief. Y a d'assez bons dialogues et les descriptions sont bien menées !
J'ai moins aimé, l'abus de mots coupés dans la version que j'ai^^. Pour moi qui découpe à ma manière les mots, ça a été très pénible. D'ailleurs, je ne comprendrai jamais cette idée de mise en page. Les personnages secondaires qui sont trèèès importants, surtout vers la fin, et qu'on effleure à peine. La fin, je la trouve prévisible et malheureusement speed.

Un dernier mot ? Il faut toujours avoir sur soi quelque chose qui permet de savoir si maman va bien.

La suite sur ma page ! J'ai lu cet ouvrage dans le cadre du prix des chroniqueurs AE 2022
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L'autrice nous propose une enquête addictive où le temps est compté pour les victimes comme pour les policiers. J'ai dévoré ce roman, mais la lecture m'a laissé un peu perplexe. Il me manquait ce je-ne-sais-quoi pour que j'entre à 100 % dans l'histoire.


J'ai de plus en plus de mal à trouver des thrillers ou des romans policier dont j'aime l'histoire, parce que je regarde beaucoup trop d'enquêtes criminelles pour ma santé mentale. Ce qui fait que les scénarios me paraissent souvent plats ou trop irréalistes, heureusement, ce n'est pas le cas ici. J'ai beaucoup aimé l'enquête en général, les pistes ainsi que les nombreux rebondissements. Un seul "hic" : j'aurais aimé en savoir plus à la fin. Je ne peux pas dévoiler d'avantager ma pensée sans vous donner les conclusions de l'enquête !

Dans cette investigation, nous suivons les trois policiers qui en sont chargés : Alex, Giancarlo et Malik. En fonction des scènes, nous alternons de manière très fluide de point de vue. Cependant, c'est celui d'Alex, la brillante enquêtrice, que nous avons le plus. Pourquoi ? À cause d'une ancienne affaire qui l'a rendue célèbre et continue de la tourmenter. le plus intéressant est de voir comment évolue sa psychologie en fonction des aléas de l'enquête. Cet aspect du roman est particulièrement bien fait et addictif. En mettant l'investigation de côté, c'est la chose la plus passionnante de l'histoire. Si bien fait, qu'on n'a absolument pas besoin d'un préquel, même si je ne le refuserais pas si l'autrice décidait d'en écrire un.

Au niveau de la plume, je reste sur une belle découverte. L'écriture de cette autrice est fluide et très imagée. Je préfère vous prévenir, les scènes des meurtres sont assez sordides et si vous ne supportez pas celles situant des enfants, passez votre chemin. le seul point négatif que je puisse trouver est qu'il est dommage qu'il n'y ait pas une traduction de toutes les phrases en italien. Personnellement, je n'ai pas eu de problèmes, mais tout le monde n'a pas de bases dans cette langue !


Malgré tous ces points positifs, je ne sais absolument pas pourquoi, mais je n'ai pas accroché à l'histoire. J'ai retardé l'écriture de cet avis pour y réfléchir, mais je n'ai pas trouvé la raison du détachement que j'avais en lisant ce roman. J'adore les thèmes abordés, les personnages sont intéressants et la plume me plaît. C'est à n'y rien comprendre ! Je vous conseille tout de même ce livre les yeux fermés !
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La dernière morsure est un thriller haletant qui navigue entre enquête policière et profil psychologique d'une enquetrice traumatisée par une ancienne affaire. Il débute sur un corps d'enfant retrouvé empaquete au bord d'un lac. Trois policiers parisiens sont chargés de l'enquête : Alex, une jeune femme investie et intuitive, Giancarlo son coéquipier père de famille et une nouvelle recrue issue de la banlieue Malik. Très vite le trio va faire des liens avec d'autres disparitions d'enfants et s'enfoncer peu à peu dans l'horreur...
Le livre est fort bien écrit, l'immersion totale, les personnages attachants. Certaines scènes sont difficilement soutenables. Je vous le recommande

Je dois dire que pour un premier roman, c'est une belle réussite! A découvrir absolument.
l'auteure nous livre un polar, mais aussi un thriller et, pour ne rien oublier, c'est un roman noir.
L'auteure met beaucoup de pudeur, d'humanisme et de féminisme dans son texte malgré toute l'horreur du récit. Elle laisse sa sensibilité imprégnée le texte.
J'ai adoré l'équipe de la Crim' constituée d'Alex, de Giancarlo et de Malik, dernier arrivé.
Les personnages sont attachants, leurs souffrances sont exprimées on les accompagne dans leur évolution.
Les thèmes sont forts, même si abordés en filigrane (heu, je préfère ne pas en dire plus… pour ne pas spolier).
Ecriture agréable, se lit vite, le déroulement de l'histoire est bien ordonnée, bien décrit, précis avec beaucoup de rebondissements. Je n'arrivais pas à le laisser., on ne s'ennuie pas une seconde. J'ai bien aimé la fin, même si une partie était évidente pour moi, la toute fin ne l'était pas.
En résumé: belle écriture, de l'action, un histoire noire, surprenante.

A. Un bon thriller

Pour le coup, on ne peut pas le nier, ce roman coche toutes les cases du bon polar. Je m'explique : une enquête qui démarre directement, une flic au passé sombre qui semble faire écho à l'enquête, du suspens…

Plus encore, on est carrément sur un thriller ! Quelle est la différence ? J'avais fait une vidéo sur le sujet, mais si tu as la flemme de te taper ma tronche pendant plusieurs minutes (ce que je comprends tout à fait ! Surtout que la vidéo est vieille et que j'étais constipée as fuck à l'époque) en gros :

Un polar : un meurtre a eu lieu, tu cherches durant ta lecture l'assassin en même temps que l'enquêteur. C'est Sherlock Holmes, ou les Agatha Christie.

Un thriller : Un meurtre va avoir lieu ou il y a déjà eu un meurtre, mais on a affaire à un tueur en série. Bref, en gros, le but est clairement d'attraper le meurtrier avant qu'il ne fasse une (nouvelle) victime. L'objectif n'est plus seulement de le démasquer, mais surtout de l'arrêter à temps.

Bon, bah du coup, t'as capté, c'est un thriller ! Et franchement, encore une fois tout y est pour une recette réussie. On voit que l'auteure maitrise vraiment ça et je la soupçonne d'être une fervente lectrice de thriller (ce qui est très loin d'être une critique quand on est auteur ! Pour moi, on s'améliore toujours + en lisant qu'en écrivant, mais c'est mon point de vue)

B. Une ambiance sombre

C'est un peu la base d'un thriller, je te l'accorde, mais j'ai le droit de souligner que c'est vraiment bien foutu.

L'ambiance est vraiment là, on a cette tension qui est à la fois instaurée par le passé d'Alex, mais aussi par l'urgence de retrouver ce tueur en série. Et puis forcément, on va pas se mentir, quand ça touche les gosses, on est tout de suite bien + investis que lorsque la victime est adulte. C'est comme ça, la vie. Si tu comptes te faire kidnapper un jour, mais que tu veux quand même t'en sortir vivant, je te conseille plutôt de caler ça durant ton enfance. Arrivé à un certain age, les gens s'en foutent un peu plus.

C. Une lecture plaid

Alors, c'est un bon thriller, je dirais même que c'est un thriller plaid. Quezako ? En gros, c'est le thriller que tu aimes bien lire au coin d'une cheminée, dans ton plaid, un soir d'hiver.

Et je m'en fous qu'on soit en avril, il a neigé ce week-end, donc la lecture plaid est toujours d'actualité ! Plus sérieusement, c'est vraiment la lecture détente par excellence. Tu veux lire un roman sympatoche avec une enquête qui tient en haleine, un truc où tu ne seras pas frustré ou déçu en fermant la dernière page, t'es tombé sur le bon bouquin.

Après, la seule petite remarque que je peux faire, (et encore une fois, c'est pas du tout une critique) c'est que comme tout bonne lecture plaid, une fois que tu auras fini, bah… il y a de forte chance que tu oublies vite le roman. Tu passes un moment agréable, mais pas forcément inoubliable.

D. PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Pour moi, c'est pas une pépite dans le sens « OMG ! Ce livre a changé ma vie ! », mais si tu pars du principe qu'une pépite c'est un roman qui répond à tes attentes et que tes attentes, c'est de lire un roman pour passer un bon moment et vivre un thriller, alors oui, c'est une pépite.

En gros, c'est un bon thriller, il fait carrément le job. Pour te détendre un soir d'hiver ou même pour bouquiner en vacances, c'est le genre de roman que je te conseille vraiment, parce qu'il est très bien construit, il répond totalement aux attentes que tu peux te faire en le commençant.

Si je le classe pas en pépite, à mes yeux, c'est parce que je le lis dans le cadre d'un concours. En fait, on va remettre un prix à un roman qui sort vraiment de l'ordinaire, qui détonne etc… Là, Dernière morsure est vraiment un bouquin que je conseillerais aux amateurs du genre, vous serez pas déçus, mais je ne peux pas vraiment pousser le compliment à dire qu'il s'agit DU LIVRE de l'année.

ça ne sera pas mon choix final pour ce prix, mais à titre perso, je vais quand même garder un oeil sur l'auteure !