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3,87

sur 402 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Disons pour être gentil que c'est un hommage appuyé à Stephen King.
Le pitch est emprunté à une nouvelle de 1983, "La machine à traitement de texte divine" publiée en France en 1983 dans le recueil"Brume". Ici la MdT de King est remplacée par une vieille machine à écrire, mais le principe est le même : ce qui est écrit avec la machine se produit dans la réalité. le livre écrit par le"héros". (si l'on peut dire) devance de deux places un roman de Bachman dans la liste des best-sellers, Malcombe envisage de se retirer dans le Maine pour écrire les thrillers et des ouvrages fantastiques..
Le traitement est très différent, l'intrigue se complique inutilement, et le livre se termine par un twist capilotracte. L'argument emprunté à Stephen King a donné une excellente nouvelle, mais c'est sans doute une erreur d'avoir voulu en tirer une novella.
Par ailleurs les dérapages dans le gore, qui est au fantastique ce que la pornographie est à l'érotisme,sont vraiment regrettables. Il est vrai que c'est un peu la marque de fabrique des auteurs, qui m'a découragé de lire Thillez depuis un certain temps.
Rien de déshonorant, mais quand-même un texte à moitié raté.
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J'étais curieuse de voir ce que donnait une collaboration entre Scalese et Thilliez, auteurs français de polars reconnus.
J'ai bien aimé le début : William, écrivain de romans policiers, se rend à Hong-Kong bien décidé à reprendre ce qui lui appartient : le fameux manuscrit Bloody Sea que son ex, éditrice, lui a volé pour le faire publier sous le nom de Jack Malcombe, son mec actuel.

Après s'être fait jeter par les gardes de la villa Malcombe (fallait s'y attendre), William erre dans les rues de Hong-Kong à la recherche d'on ne sait quoi, sa bonne étoile sans doute.
C'est alors que dans une rue malfamée, son regard est attiré par une machine à écrire fatiguée vendue par une vieille elle-même décrépie. Une feuille sort de la machine sur laquelle est inscrit « I'm yours » : William y voit un signe du destin et l'achète pour 50$. Il ne sait pas bien ce qu'il va en faire, jusqu'au moment où il s'aperçoit que tout ce qu'il écrit avec se réalise ! Commencera alors une terrible vengeance...

Je m'attendais à lire un thriller mais il s'agit là purement d'un roman de science-fiction selon moi. Je ne suis pas fan de ce genre bien que j'aie déjà lu de très bons ouvrages. le court roman se lit très bien mais je n'ai pas adhéré, je trouve que c'est un peu trop tiré par les cheveux, surtout la fin. Dommage.
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Ces quelque 120 pages à l'efficacité redoutable se lisent d'une traite. Certes, on est aidé par la faible pagination. Mais ce n'est bien entendu pas la seule raison.
La construction de cette nouvelle, variation sur le mythe de l'écrivain démiurge, est d'une implacable rigueur.
Un écrivain ayant été dépossédé de son oeuvre trouve une machine à écrire qui lui permet de rendre réelles toutes les productions de sa fertile imagination. Il tient ainsi la clé de sa vengeance et peut désormais façonner le monde selon ses caprices.
Mais que va-t-il faire d'un pouvoir aussi vertigineux ? Et peut-on vraiment tout maîtriser par la seule vertu du Verbe ?
On ne peut que reconnaître la qualité de la trame narrative. On sait gré aux auteurs de ne pas décrire les scènes de violence gratuite imaginées par le héros dont il nous est dit que la cruauté est sans limite. le scenario est admirablement construit et le retournement final est tout à fait brillant.
Mais les auteurs vont droit au but. Trop. Il me semble que ce court roman aurait gagné à être étoffé pour donner plus de chair aux personnages et accroître le sentiment d'étrangeté. L'ivresse et l'attrait de la domination que peuvent procurer un pouvoir aussi démesuré ne sont pas suffisamment développés. Même si on est dans le domaine du fantastique, et peut-être justement pour cette raison, on demande à être arraché à nos repères pour entrer dans un autre univers. Or le récit va trop vite pour que cela soit rendu possible.
En dépit des indéniables qualités de ce récit, je suis un peu restée sur ma faim.


Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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